Après plusieurs images et vidéos d’utilisation en Ukraine, une vidéo publiée ce 27 juin confirme l’utilisation des bombes propulsées AASM/A2SM HAMMER sur des cibles en Russie. Livrées par la France, elles permettent aux avions de combat ukrainiens de voler en très basse altitude, d'éviter les défenses aériennes russes tout en frappant avec une distance de sécurité mais aussi avec précision.
Ce 27 juin, un avion de combat de la Force aérienne ukrainienne a été filmé depuis le sol lors d'un vol à très basse altitude. La vidéo montre l'avion prendre de la hauteur et larguer deux bombes propulsées AASM-250 Hammer. La vidéo est coupée à plusieurs occasions mais montre les traces de condensation laissées dans le ciel par les propulseurs des deux bombes, l'avion redescendant en très basse altitude et enfin, la frappe sur une maison. La cible n'a pas encore été géolocalisée mais la description de la vidéo (Telegram) annonce une double frappe sur des positions russes dans la région de Belgorod, et donc, des frappes en Russie.
L'Armement Air-Sol Modulaire (AASM ou A2SM), également dénommé HAMMER (Highly Agile Modular Munition Extended Range), est une bombe guidée et propulsée, développée et produite par Safran. Elle se compose en trois parties :
Deux utilisations sont possibles : en standoff ou en stand-in. Le premier cas sera très rare car il implique le largage de la bombe en haute altitude, lui permettant de parcourir 60 kilomètres. Cette utilisation permet à l'avion de se trouver hors de portée des systèmes antiaériens courte et moyenne portée. Or, avec les défenses antiaériennes russes longue portée, le vol en haute altitude dans une zone proche de la ligne de front est extrêmement dangereux. En revanche, comme démontré dans la vidéo ci-dessus, le tir en stand-in est aussi une possibilité : le MiG-29 ukrainien s'approche de sa cible en très basse altitude, afin de ne pas être repéré par les radars russes. Toutefois, au lieu de survoler la cible pour larguer ses bombes, ce dernier peut garder une distance de sécurité. Pour ce faire, il monte brusquement et largue les bombes AASM afin de leur donner un maximum d'énergie. Le propulseur de l'A2SM s'allume et permet alors à celle-ci de parcourir une distance supérieure à 15 kilomètres.
Pendant toute l'année 2024, les appareils ukrainiens verront arriver dans leurs stocks 50 AASM chaque mois. Si ce nombre peut paraitre faible, il ne faut pas oublier que d'autres munitions air-sol de précision sont également livrées par d'autres pays, comme les bombes planantes JDAM-ER américaines. Une première confirmation de l'utilisation de ces bombes HAMMER avait été publiée en sources ouvertes le 4 mars dernier, lorsqu'une frappe d'une AASM-250 avait été effectuée sur une position russe dans l'oblast de Kherson (Ukraine) et une image (ci-dessous) publiée le 26 juin sur les réseaux sociaux montrait justement une bombe AASM fixée sur un avion de combat ukrainien.
Ces frappes, contrairement à ce que certains peuvent penser, ne représentent en rien une escalade de la France dans le conflit en cours entre la Russie et l'Ukraine. Actuellement, aucune force militaire française n'est présente en Ukraine ou se bat contre les Forces armées russes. De plus, la livraison de matériels militaires français n'est pas non plus une preuve d'escalade, ces matériels étant utilisés par les Forces armées ukrainiennes. Enfin, c'est aussi le bon sens du droit de la guerre qui s'applique, comme expliqué le 31 mai 2024 par Sébastien Lecornu, ministre des Armées :
"Depuis quelques semaines, la Russie intensifie ses frappes depuis des infrastructures militaires sur son propre sol. [...][Or, selon le droit de la guerre] un pays agressé peut frapper en riposte des centres d'agression militaire contre son territoire."
D'ailleurs, l'utilisation des armes livrées uniquement sur le territoire ukrainien était un non sens ; un obusier automoteur 2S19 Msta russe se trouvant en territoire russe, juste derrière la frontière avec l'Ukraine, était jusqu'alors intouchable par les différents obusiers M109, CAESAr 6x6 ou 8x8, PzH2000, etc. livrés à l'Ukraine. Ainsi, les Forces ukrainiennes devaient alors compter uniquement sur leurs matériels longue portée propres pour frapper les systèmes russes situés en Russie... mais ces systèmes sont plus anciens et moins efficaces que la plupart des systèmes d'artillerie livrés.
Image de couverture : suite à la faible qualité de la vidéo, l'image utilisée montre un autre avion de combat MiG-29 ukrainien équipé d'une bombe AASM.
Après plusieurs images et vidéos d’utilisation en Ukraine, une vidéo publiée ce 27 juin confirme l’utilisation des bombes propulsées AASM/A2SM HAMMER sur des cibles en Russie. Livrées par la France, elles permettent aux avions de combat ukrainiens de voler en très basse altitude, d'éviter les défenses aériennes russes tout en frappant avec une distance de sécurité mais aussi avec précision.
Ce 27 juin, un avion de combat de la Force aérienne ukrainienne a été filmé depuis le sol lors d'un vol à très basse altitude. La vidéo montre l'avion prendre de la hauteur et larguer deux bombes propulsées AASM-250 Hammer. La vidéo est coupée à plusieurs occasions mais montre les traces de condensation laissées dans le ciel par les propulseurs des deux bombes, l'avion redescendant en très basse altitude et enfin, la frappe sur une maison. La cible n'a pas encore été géolocalisée mais la description de la vidéo (Telegram) annonce une double frappe sur des positions russes dans la région de Belgorod, et donc, des frappes en Russie.
Vidéo montée ou une pratique sur une cible (maison) vide pour de la propagande très évidente...
L'Armement Air-Sol Modulaire (AASM ou A2SM), également dénommé HAMMER (Highly Agile Modular Munition Extended Range), est une bombe guidée et propulsée, développée et produite par Safran. Elle se compose en trois parties :
Deux utilisations sont possibles : en standoff ou en stand-in. Le premier cas sera très rare car il implique le largage de la bombe en haute altitude, lui permettant de parcourir 60 kilomètres. Cette utilisation permet à l'avion de se trouver hors de portée des systèmes antiaériens courte et moyenne portée. Or, avec les défenses antiaériennes russes longue portée, le vol en haute altitude dans une zone proche de la ligne de front est extrêmement dangereux. En revanche, comme démontré dans la vidéo ci-dessus, le tir en stand-in est aussi une possibilité : le MiG-29 ukrainien s'approche de sa cible en très basse altitude, afin de ne pas être repéré par les radars russes. Toutefois, au lieu de survoler la cible pour larguer ses bombes, ce dernier peut garder une distance de sécurité. Pour ce faire, il monte brusquement et largue les bombes AASM afin de leur donner un maximum d'énergie. Le propulseur de l'A2SM s'allume et permet alors à celle-ci de parcourir une distance supérieure à 15 kilomètres.
Pendant toute l'année 2024, les appareils ukrainiens verront arriver dans leurs stocks 50 AASM chaque mois. Si ce nombre peut paraitre faible, il ne faut pas oublier que d'autres munitions air-sol de précision sont également livrées par d'autres pays, comme les bombes planantes JDAM-ER américaines. Une première confirmation de l'utilisation de ces bombes HAMMER avait été publiée en sources ouvertes le 4 mars dernier, lorsqu'une frappe d'une AASM-250 avait été effectuée sur une position russe dans l'oblast de Kherson (Ukraine) et une image (ci-dessous) publiée le 26 juin sur les réseaux sociaux montrait justement une bombe AASM fixée sur un avion de combat ukrainien.
Ces frappes, contrairement à ce que certains peuvent penser, ne représentent en rien une escalade de la France dans le conflit en cours entre la Russie et l'Ukraine. Actuellement, aucune force militaire française n'est présente en Ukraine ou se bat contre les Forces armées russes. De plus, la livraison de matériels militaires français n'est pas non plus une preuve d'escalade, ces matériels étant utilisés par les Forces armées ukrainiennes. Enfin, c'est aussi le bon sens du droit de la guerre qui s'applique, comme expliqué le 31 mai 2024 par Sébastien Lecornu, ministre des Armées :
"Depuis quelques semaines, la Russie intensifie ses frappes depuis des infrastructures militaires sur son propre sol. [...][Or, selon le droit de la guerre] un pays agressé peut frapper en riposte des centres d'agression militaire contre son territoire."
D'ailleurs, l'utilisation des armes livrées uniquement sur le territoire ukrainien était un non sens ; un obusier automoteur 2S19 Msta russe se trouvant en territoire russe, juste derrière la frontière avec l'Ukraine, était jusqu'alors intouchable par les différents obusiers M109, CAESAr 6x6 ou 8x8, PzH2000, etc. livrés à l'Ukraine. Ainsi, les Forces ukrainiennes devaient alors compter uniquement sur leurs matériels longue portée propres pour frapper les systèmes russes situés en Russie... mais ces systèmes sont plus anciens et moins efficaces que la plupart des systèmes d'artillerie livrés.
Image de couverture : suite à la faible qualité de la vidéo, l'image utilisée montre un autre avion de combat MiG-29 ukrainien équipé d'une bombe AASM.
Vidéo montée ou une pratique sur une cible (maison) vide pour de la propagande très évidente...
Comment tu sais ? Tu étais dans l avion ? Non. Bah. Ne dis rien si tu ne peux pas prouver le contraire.
Vidéo coupée qui a tout d'un montage sur une évidente maison de patelin...achete toi des yeux et un intelligence
Ce qui est évident, c'est que l'auteur de ce commentaire a une connaissance très sommaire de la langue française. En français "practice" se traduit ... par "entraînement" et non "pratique". On dit "une" intelligence et pas "un", et le mot "évidente" ne s'utilise pas comme ça, la tournure de phrase est visiblement l'œuvre d'un étranger, ou d'un traducteur automatique. Ensuite, quel pays est connu pour utiliser des trolls pour répandre de la désinformation sur internet, il n'y a pas besoin de chercher très loin... Et toujours avec un amateurisme assez affligeant... plus
Vidéo montée ou une pratique sur une cible (maison) vide pour de la propagande très évidente...