Le vol inaugural de la petite fusée de la société sud-coréenne s’est soldé par un échec. Le lanceur s’est crashé juste après le décollage. En même temps, la Corée du Sud décide de développer son lanceur réutilisable.
Après plusieurs reports, le décollage a eu lieu dans la nuit du 22 au 23 décembre, à 02 h 13 heure de Paris, depuis le centre spatial d’Alcântara au Brésil. Plusieurs nanosatellites étaient à bord. Hanbit-Nano a manifestement correctement décollé de son pas de tir mais quelques dizaines de secondes plus tard, tandis que le Livestream indique le passage du moment critique de pression aérodynamique (Max-Q), le lanceur semble avoir explosé. Hanbit-Nano a fini sa course par un crash dans les environs, sans faire de victimes d’après une déclaration d’Innospace. La société affirme tout de même le succès du décollage et va désormais analyser les données de vol pour déterminer la cause de l’échec du vol.
Hanbit-nano est un petit lanceur à propulsion hybride (mélangeant des carburants solide et liquide). Haute de 21.8 m et d’un diamètre de 1.4 m, la fusée compte deux étages. Le premier utilise un moteur hybride d’une poussée de 25 tonnes. Le second peut utiliser au choix un moteur hybride ou un moteur liquide (méthane/oxygène liquide) selon le souhait du client. La fusée est capable d’emporter une charge utile d’une centaine de kilos en orbite basse.
Fondée en 2017, la start-up Innospace basée à Sejong développe une série de lanceurs hybrides Hanbit. La société a choisi le site brésilien d’Alcântara pour construire son premier pas de tir. Le Brésil n’avait pas accueilli de lancement depuis l’explosion du lanceur VLS-1 de l'agence spatiale brésilienne, qui a fait 21 victimes le 22 août 2003. Depuis, sous l’effet des variations des politiques nationales, le programme de développement des lanceurs brésiliens en stand-by, laissant le champ libre à Innospace pour s’installer à Alcântara, à 1250 km du Centre spatial Guyanais. Le pas de tir d’Innospace a été inauguré en 2023 par le décollage d’un démonstrateur, Hanbit-TLV. Une fois Hanbit-Nano complétée, Innospace compte monter en échelle avec les lanceurs Hanbit-micro (capacité de 170 kg en orbite héliosynchrone - SSO), et Hanbit-mini (1300 kg en SSO).
La veille de l’échec d’Hanbit-Nano, l’agence spatiale de la Corée du Sud (KASA) a obtenu le feu vert du ministère de l’Economie et de Finances pour lancer son programme de développement de lanceur réutilisable, d’un budget de 1,6 Md$ (1.36 Md€). La KASA doit développer un lanceur de 80 tonnes d’ici 2034, avec une motorisation à base de méthane et d’oxygène liquide. Les premiers essais de moteurs sont attendus en 2031, un test de décollage et d’atterrissage vertical (VTVL) est attendu l’année suivante.
Les premiers vols sont attendus dès 2032, mais en version non-réutilisable notamment pour déployer le premier atterrisseur lunaire de la Corée du Sud prévu pour 2032. Le nouveau lanceur devrait remplacer la fusée KSLV 2 (alias Nuri), en activité depuis 2021. L’armée sud-coréenne dispose aussi d’un petit lanceur à propulsion solide. La Corée du Sud envoie aussi régulièrement ses satellites à bord d'autres lanceurs.
Le vol inaugural de la petite fusée de la société sud-coréenne s’est soldé par un échec. Le lanceur s’est crashé juste après le décollage. En même temps, la Corée du Sud décide de développer son lanceur réutilisable.
Après plusieurs reports, le décollage a eu lieu dans la nuit du 22 au 23 décembre, à 02 h 13 heure de Paris, depuis le centre spatial d’Alcântara au Brésil. Plusieurs nanosatellites étaient à bord. Hanbit-Nano a manifestement correctement décollé de son pas de tir mais quelques dizaines de secondes plus tard, tandis que le Livestream indique le passage du moment critique de pression aérodynamique (Max-Q), le lanceur semble avoir explosé. Hanbit-Nano a fini sa course par un crash dans les environs, sans faire de victimes d’après une déclaration d’Innospace. La société affirme tout de même le succès du décollage et va désormais analyser les données de vol pour déterminer la cause de l’échec du vol.
Hanbit-nano est un petit lanceur à propulsion hybride (mélangeant des carburants solide et liquide). Haute de 21.8 m et d’un diamètre de 1.4 m, la fusée compte deux étages. Le premier utilise un moteur hybride d’une poussée de 25 tonnes. Le second peut utiliser au choix un moteur hybride ou un moteur liquide (méthane/oxygène liquide) selon le souhait du client. La fusée est capable d’emporter une charge utile d’une centaine de kilos en orbite basse.
Fondée en 2017, la start-up Innospace basée à Sejong développe une série de lanceurs hybrides Hanbit. La société a choisi le site brésilien d’Alcântara pour construire son premier pas de tir. Le Brésil n’avait pas accueilli de lancement depuis l’explosion du lanceur VLS-1 de l'agence spatiale brésilienne, qui a fait 21 victimes le 22 août 2003. Depuis, sous l’effet des variations des politiques nationales, le programme de développement des lanceurs brésiliens en stand-by, laissant le champ libre à Innospace pour s’installer à Alcântara, à 1250 km du Centre spatial Guyanais. Le pas de tir d’Innospace a été inauguré en 2023 par le décollage d’un démonstrateur, Hanbit-TLV. Une fois Hanbit-Nano complétée, Innospace compte monter en échelle avec les lanceurs Hanbit-micro (capacité de 170 kg en orbite héliosynchrone - SSO), et Hanbit-mini (1300 kg en SSO).
La veille de l’échec d’Hanbit-Nano, l’agence spatiale de la Corée du Sud (KASA) a obtenu le feu vert du ministère de l’Economie et de Finances pour lancer son programme de développement de lanceur réutilisable, d’un budget de 1,6 Md$ (1.36 Md€). La KASA doit développer un lanceur de 80 tonnes d’ici 2034, avec une motorisation à base de méthane et d’oxygène liquide. Les premiers essais de moteurs sont attendus en 2031, un test de décollage et d’atterrissage vertical (VTVL) est attendu l’année suivante.
Les premiers vols sont attendus dès 2032, mais en version non-réutilisable notamment pour déployer le premier atterrisseur lunaire de la Corée du Sud prévu pour 2032. Le nouveau lanceur devrait remplacer la fusée KSLV 2 (alias Nuri), en activité depuis 2021. L’armée sud-coréenne dispose aussi d’un petit lanceur à propulsion solide. La Corée du Sud envoie aussi régulièrement ses satellites à bord d'autres lanceurs.
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