Le projet de budget 2026 va permettre de commander et livrer des équipements de première nécessité et de cohérence opérationnelle.
Le président de la commission de la défense est heureux, même s'il reste prudent : les surmarches budgétaires annoncées par le président de la République le 13 juillet sont intégrées au projet de budget pour 2026 (il doit y en avoir aussi en 2027, permettant ainsi de doubler le budget en 10 ans). La troisième dimension y gagne, avec des livraisons qui restent néanmoins très mesurées.
L'armée de l'air et de l'espace devrait recevoir deux A400M, un C-130H rénové, un Phénix obtenu par conversion d'un A330-200 civil, ainsi qu' « un Rafale (sans doute une coquille) et deux cabines de simulateur ». La 33e ESRA de Cognac recevra enfin son troisième et dernier avion léger de surveillance et de reconnaissance (ALSR) de la part de Sabena Technics, avec plusieurs années de retard sur le plan de marche prévu. Théoriquement, il devait gagner des fonctionnalités nouvelles de renseignement, mais la communication sur ce programme pas très réussi est très réduite.
L'armée de terre gagnera ses quatre premiers NH90 standard 2, soit moins que prévu. Ces appareils doivent équiper le 4e régiment d'hélicoptères des forces spéciales (RHFS) de Pau, en tout 18 appareils doivent être livrés. Six Tigre rénovés -sans doute au standard HAD- seront aussi reçus par l'ALAT. Cinq systèmes de drones tactiques seront aussi livrés au 61e régiment d'artillerie : le mois dernier, le CEMAT tentait d'être optimiste sur ce programme qui a atteint les six années de retard. Le savoir-faire de son 61e régiment d'artillerie, déjà entamé par cette déveine, ne pouvait plus attendre plus longtemps. Sauf à utiliser un des programmes de drones MALE alternatifs en développement accéléré.
La marine recevra son dernier avion de patrouille maritime ATL2 au standard 6, là aussi avec retards. MBDA lui livrera des kits et des missiles Exocet Block 3 (pour les frégates), les trois premiers Albatros (sur un total de 12 en commande).
Les trois armées reçoivent aussi 8 000 fusils d’assaut HK416, des systèmes de décontamination NRBC, des moyens de lutte anti-drones, des missiles Aster, Mistral et Mica. Des capacités de ROEM (renseignement d'origine électromagnétique) et des stations Syraucse IV seront aussi fournies par l'industrie.
D'importantes commandes doivent être passées : les « premiers aéronefs de patrouille maritime du futur » (successeurs de l'ATL2 et attendus à l'horizon 2035), des missiles Meteor, Mistral et Mica, et de nouveaux lots de stations Syracuse IV. Deux Rafale doivent aussi être commandés pour compenser l'attrition, avec aussi des infrastructures Phénix à Istres, afin de pouvoir augmenter la capacité en maintenance réalisée par la 31e EARTS (soit un troisième hangar).
Le projet de budget 2026 va permettre de commander et livrer des équipements de première nécessité et de cohérence opérationnelle.
Le président de la commission de la défense est heureux, même s'il reste prudent : les surmarches budgétaires annoncées par le président de la République le 13 juillet sont intégrées au projet de budget pour 2026 (il doit y en avoir aussi en 2027, permettant ainsi de doubler le budget en 10 ans). La troisième dimension y gagne, avec des livraisons qui restent néanmoins très mesurées.
L'armée de l'air et de l'espace devrait recevoir deux A400M, un C-130H rénové, un Phénix obtenu par conversion d'un A330-200 civil, ainsi qu' « un Rafale (sans doute une coquille) et deux cabines de simulateur ». La 33e ESRA de Cognac recevra enfin son troisième et dernier avion léger de surveillance et de reconnaissance (ALSR) de la part de Sabena Technics, avec plusieurs années de retard sur le plan de marche prévu. Théoriquement, il devait gagner des fonctionnalités nouvelles de renseignement, mais la communication sur ce programme pas très réussi est très réduite.
L'armée de terre gagnera ses quatre premiers NH90 standard 2, soit moins que prévu. Ces appareils doivent équiper le 4e régiment d'hélicoptères des forces spéciales (RHFS) de Pau, en tout 18 appareils doivent être livrés. Six Tigre rénovés -sans doute au standard HAD- seront aussi reçus par l'ALAT. Cinq systèmes de drones tactiques seront aussi livrés au 61e régiment d'artillerie : le mois dernier, le CEMAT tentait d'être optimiste sur ce programme qui a atteint les six années de retard. Le savoir-faire de son 61e régiment d'artillerie, déjà entamé par cette déveine, ne pouvait plus attendre plus longtemps. Sauf à utiliser un des programmes de drones MALE alternatifs en développement accéléré.
La marine recevra son dernier avion de patrouille maritime ATL2 au standard 6, là aussi avec retards. MBDA lui livrera des kits et des missiles Exocet Block 3 (pour les frégates), les trois premiers Albatros (sur un total de 12 en commande).
Les trois armées reçoivent aussi 8 000 fusils d’assaut HK416, des systèmes de décontamination NRBC, des moyens de lutte anti-drones, des missiles Aster, Mistral et Mica. Des capacités de ROEM (renseignement d'origine électromagnétique) et des stations Syraucse IV seront aussi fournies par l'industrie.
D'importantes commandes doivent être passées : les « premiers aéronefs de patrouille maritime du futur » (successeurs de l'ATL2 et attendus à l'horizon 2035), des missiles Meteor, Mistral et Mica, et de nouveaux lots de stations Syracuse IV. Deux Rafale doivent aussi être commandés pour compenser l'attrition, avec aussi des infrastructures Phénix à Istres, afin de pouvoir augmenter la capacité en maintenance réalisée par la 31e EARTS (soit un troisième hangar).
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