A une écrasante majorité, les compagnons membres du syndicat IAM District 751 ont rejeté le contrat de travail proposé par la nouvelle direction de Boeing (94,6 %) et décidé d'une grève illimitée (96 %).
Tous les réels talents de Kelly Ortberg, le président de Boeing, n'auront pas suffit à renverser la lame de fond. A une écrasante majorité, les compagnons membres du du syndicat IAM District 751 ont rejeté le contrat de travail proposé par la nouvelle direction de Boeing (94,6 %) et décidé d'une grève illimitée (96 %). Il faut remonter à 2008 pour retrouver un vote aussi franc et massif des personnels de Boeing. Mais, l'éclatement de la crise financière avait, à l'époque, "tué le mouvement de grève", rappelle le "Seattle Times".
Les propositions de hausses salariales ont donc été jugées insuffisantes par les "compagnons". La proposition était une augmentation des salaires de 25 % sur les quatre prochaines années mais la disparition du bonus annuel qui, en valeur, représentait 4 % de la rémunération. Résultat : l'augmentation salariale proposée par la direction de Boeing n'était finalement que de 10 % sur la période considérée, raconte l'un des compagnons interrogé par le "Seattle Times".
A moins d'un dénouement rapide, cette grève ajoutera un impact supplémentaire sur la production des avions Boeing et notamment celle des Boeing 737MAX qui tourne déjà au ralenti pour les raisons qui remontent à l'incident grave intervenu sur l'un des appareils d'Alaska Airlines. Et au premier chef, un impact pour le motoriste CFM International.
A une écrasante majorité, les compagnons membres du syndicat IAM District 751 ont rejeté le contrat de travail proposé par la nouvelle direction de Boeing (94,6 %) et décidé d'une grève illimitée (96 %).
Tous les réels talents de Kelly Ortberg, le président de Boeing, n'auront pas suffit à renverser la lame de fond. A une écrasante majorité, les compagnons membres du du syndicat IAM District 751 ont rejeté le contrat de travail proposé par la nouvelle direction de Boeing (94,6 %) et décidé d'une grève illimitée (96 %). Il faut remonter à 2008 pour retrouver un vote aussi franc et massif des personnels de Boeing. Mais, l'éclatement de la crise financière avait, à l'époque, "tué le mouvement de grève", rappelle le "Seattle Times".
Les propositions de hausses salariales ont donc été jugées insuffisantes par les "compagnons". La proposition était une augmentation des salaires de 25 % sur les quatre prochaines années mais la disparition du bonus annuel qui, en valeur, représentait 4 % de la rémunération. Résultat : l'augmentation salariale proposée par la direction de Boeing n'était finalement que de 10 % sur la période considérée, raconte l'un des compagnons interrogé par le "Seattle Times".
A moins d'un dénouement rapide, cette grève ajoutera un impact supplémentaire sur la production des avions Boeing et notamment celle des Boeing 737MAX qui tourne déjà au ralenti pour les raisons qui remontent à l'incident grave intervenu sur l'un des appareils d'Alaska Airlines. Et au premier chef, un impact pour le motoriste CFM International.
Commentaires