Pour la première fois depuis quarante ans, le Centre spatial guyanais a été le théâtre d’un lâcher de ballon stratosphérique, qui a permis de tester un nouveau type de véhicule manœuvrant.
Dans la nuit du 30 octobre, le Cnes a mis en œuvre depuis le Centre spatial guyanais un nouveau type de ballon stratosphérique manœuvrant : BalMan.
C’était la première fois depuis quarante ans qu’une telle activité n’avait pas eu lieu.
L’objectif du nouveau ballon, comme l’explique le communiqué de presse du Cnes, est de contrôler la dépendance des mouvements du ballon aux vents, afin de maîtriser la direction du système et d'avoir la capacité de rester au-dessus d'une zone géographique d’intérêt, à plusieurs dizaines de kilomètres d'altitude, bien plus longtemps que peut le faire un ballon dérivant, un avion voire un drone.
Pour cela les opérateurs de BalMan utilisent les courants de vents à différentes altitudes afin de déplacer horizontalement le véhicule. Fort de telles capacités, le véhicule bénéficiera à une multitude d’acteurs (dont la Défense) et trouvera des applications autour de la météorologie ou encore de la surveillance de zones à risques (surveillance de départs de feu, éruptions volcaniques…).
BalMan à une capacité d'emport maximale de 50 kilogrammes.
Le projet a été initié dans le cadre de France Relance, avec le soutien de la DGA et du Cnes.
La société toulousaine Hemeria, qui a été chargée de la conception et du développement du véhicule sous la maîtrise d’ouvrage du Cnes, a également contribué au financement.
Le succès de ce premier essai en vol a permis de valider l’enveloppe du ballon et des systèmes de sécurité du vol aux conditions de la haute altitude.
C’est pour Hemeria l’occasion d’afficher son ambition de leadership européen dans ce domaine, avec le soutien du Cnes.
Ce dernier, en tant qu’opérateur historique de ballons stratosphériques en France, pourra proposer ce nouveau type d’aérostat à la communauté scientifique pour l’étude prolongée de sites à forte valeur scientifique, tant dans le domaine de l'observation de la Terre que des sciences de l’Univers.
En attendant, un deuxième vol d’essai est annoncé courant 2025, pour véritablement tester la capacité manœuvrante du ballon et l’emport d’une charge utile.
Pour la première fois depuis quarante ans, le Centre spatial guyanais a été le théâtre d’un lâcher de ballon stratosphérique, qui a permis de tester un nouveau type de véhicule manœuvrant.
Dans la nuit du 30 octobre, le Cnes a mis en œuvre depuis le Centre spatial guyanais un nouveau type de ballon stratosphérique manœuvrant : BalMan.
C’était la première fois depuis quarante ans qu’une telle activité n’avait pas eu lieu.
L’objectif du nouveau ballon, comme l’explique le communiqué de presse du Cnes, est de contrôler la dépendance des mouvements du ballon aux vents, afin de maîtriser la direction du système et d'avoir la capacité de rester au-dessus d'une zone géographique d’intérêt, à plusieurs dizaines de kilomètres d'altitude, bien plus longtemps que peut le faire un ballon dérivant, un avion voire un drone.
Pour cela les opérateurs de BalMan utilisent les courants de vents à différentes altitudes afin de déplacer horizontalement le véhicule. Fort de telles capacités, le véhicule bénéficiera à une multitude d’acteurs (dont la Défense) et trouvera des applications autour de la météorologie ou encore de la surveillance de zones à risques (surveillance de départs de feu, éruptions volcaniques…).
BalMan à une capacité d'emport maximale de 50 kilogrammes.
Le projet a été initié dans le cadre de France Relance, avec le soutien de la DGA et du Cnes.
La société toulousaine Hemeria, qui a été chargée de la conception et du développement du véhicule sous la maîtrise d’ouvrage du Cnes, a également contribué au financement.
Le succès de ce premier essai en vol a permis de valider l’enveloppe du ballon et des systèmes de sécurité du vol aux conditions de la haute altitude.
C’est pour Hemeria l’occasion d’afficher son ambition de leadership européen dans ce domaine, avec le soutien du Cnes.
Ce dernier, en tant qu’opérateur historique de ballons stratosphériques en France, pourra proposer ce nouveau type d’aérostat à la communauté scientifique pour l’étude prolongée de sites à forte valeur scientifique, tant dans le domaine de l'observation de la Terre que des sciences de l’Univers.
En attendant, un deuxième vol d’essai est annoncé courant 2025, pour véritablement tester la capacité manœuvrante du ballon et l’emport d’une charge utile.
Commentaires