publié le 04 août 2023 à 10:32
612 mots
Ce 4 août, le port russe de Novorossiisk a subi une attaque de drones maritimes ukrainiens. Les images disponibles en sources ouvertes permettent de confirmer qu'au moins un navire de débarquement de chars a été touché. L'explosion du drone a provoqué une voie d'eau importante, de même qu'une forte gîte, pouvant entrainer la perte totale du bâtiment.
Durant la matinée du 4 août, le port militaire de Novorossiisk (Kraï de Krasnodar, Russie) a subi une attaque de plusieurs drones maritimes ukrainiens. Les drones ne sont pas encore identifiés mais il faut toutefois remarquer que le port en question est fortement éloigné des premières lignes ukrainiennes avec un accès maritime, et encore plus depuis les ports ukrainiens. Par exemple, un drone parti d'Odessa (oblast d'Odessa, Ukraine) a dû effectuer un trajet d'au moins 700 kilomètres, au nez et à la barbe des marins russes en Crimée... à moins qu'un navire de commerce camouflé se trouvant dans l'Est de la mer Noire ait déployé les drones utilisés dans cette attaque.
Si certains annoncent une attaque totalement repoussée par les militaires russes, les informations disponibles en sources ouvertes permettent de confirmer qu'au moins un drone maritime ukrainien (transportant une charge militaire de 450 kg) a pu exploser contre la coque d'un navire russe (vidéo ci-dessous).
La vidéo permet de confirmer que le navire russe impacté est un navire de débarquement de chars (LST) de la classe Ropucha. Il s'agirait du Olenegorski Gornjak (SDK-91, classe Ropucha I) Des images et vidéos prises depuis les berges du port de Novorossiisk confirment l'impact (ci-dessous) :
Il faut savoir que chaque navire dispose d'une limite de gîte : après un certain degré d'inclinaison, le navire peut chavirer, entrainant la perte du bâtiment. Or, les dégâts sont actuellement inconnus : a quel point la coque est percée ? Est-ce que le pont des véhicules est en train de prendre l'eau ? Quoiqu'il en soit, c'est une course contre la montre pour les marins russes, afin de placer le navire dans des eaux peu profondes. S'ils y arrivent, et en fonction de l'étendue des dégâts, ce dernier peut être réparé. Quoiqu'il en soit, avec un tonnage d'une configuration standard de 3.450 tonnes, il s'agit de la troisième attaque ukrainienne la plus importante contre la Marine russe en mer Noire, après la perte du croiseur Moskva et la perte d'un navire de débarquement de chars de la classe Alligator et des dégâts sur deux navires de débarquement de chars de la classe Ropucha après l'attaque d'un missile Tochka ukrainien sur le port de Berdyansk.
Ce LST avait déjà fait la une de l'actualité en étant utilisé comme ferries entre la Crimée et la Russie continentale afin d'aider les ferries civils à assurer la seule liaison directe après l'explosion du pont routier de Crimée. Enfin, il faut aussi rappeler que s'il s'agit bien de la première attaque de drones maritimes de cette région russe, le port voisin de Touapsé avait également été attaqué par des drones aériens, démontrant une fois de plus la capacité des Forces armées ukrainiennes à projeter des moyens, certes légers, à très longue distance.
Ce 4 août, le port russe de Novorossiisk a subi une attaque de drones maritimes ukrainiens. Les images disponibles en sources ouvertes permettent de confirmer qu'au moins un navire de débarquement de chars a été touché. L'explosion du drone a provoqué une voie d'eau importante, de même qu'une forte gîte, pouvant entrainer la perte totale du bâtiment.
Durant la matinée du 4 août, le port militaire de Novorossiisk (Kraï de Krasnodar, Russie) a subi une attaque de plusieurs drones maritimes ukrainiens. Les drones ne sont pas encore identifiés mais il faut toutefois remarquer que le port en question est fortement éloigné des premières lignes ukrainiennes avec un accès maritime, et encore plus depuis les ports ukrainiens. Par exemple, un drone parti d'Odessa (oblast d'Odessa, Ukraine) a dû effectuer un trajet d'au moins 700 kilomètres, au nez et à la barbe des marins russes en Crimée... à moins qu'un navire de commerce camouflé se trouvant dans l'Est de la mer Noire ait déployé les drones utilisés dans cette attaque.
Si certains annoncent une attaque totalement repoussée par les militaires russes, les informations disponibles en sources ouvertes permettent de confirmer qu'au moins un drone maritime ukrainien (transportant une charge militaire de 450 kg) a pu exploser contre la coque d'un navire russe (vidéo ci-dessous).
La vidéo permet de confirmer que le navire russe impacté est un navire de débarquement de chars (LST) de la classe Ropucha. Il s'agirait du Olenegorski Gornjak (SDK-91, classe Ropucha I) Des images et vidéos prises depuis les berges du port de Novorossiisk confirment l'impact (ci-dessous) :
Il faut savoir que chaque navire dispose d'une limite de gîte : après un certain degré d'inclinaison, le navire peut chavirer, entrainant la perte du bâtiment. Or, les dégâts sont actuellement inconnus : a quel point la coque est percée ? Est-ce que le pont des véhicules est en train de prendre l'eau ? Quoiqu'il en soit, c'est une course contre la montre pour les marins russes, afin de placer le navire dans des eaux peu profondes. S'ils y arrivent, et en fonction de l'étendue des dégâts, ce dernier peut être réparé. Quoiqu'il en soit, avec un tonnage d'une configuration standard de 3.450 tonnes, il s'agit de la troisième attaque ukrainienne la plus importante contre la Marine russe en mer Noire, après la perte du croiseur Moskva et la perte d'un navire de débarquement de chars de la classe Alligator et des dégâts sur deux navires de débarquement de chars de la classe Ropucha après l'attaque d'un missile Tochka ukrainien sur le port de Berdyansk.
Ce LST avait déjà fait la une de l'actualité en étant utilisé comme ferries entre la Crimée et la Russie continentale afin d'aider les ferries civils à assurer la seule liaison directe après l'explosion du pont routier de Crimée. Enfin, il faut aussi rappeler que s'il s'agit bien de la première attaque de drones maritimes de cette région russe, le port voisin de Touapsé avait également été attaqué par des drones aériens, démontrant une fois de plus la capacité des Forces armées ukrainiennes à projeter des moyens, certes légers, à très longue distance.
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