Après le MiG-29, le Su-27 est également devenu un avion de combat capable de larguer les bombes AASM livrées à l'Ukraine par la France. Cette bombe propulsée permet à la fois une attaque standoff avec un largage en altitude mais aussi une attaque stand-in avec un largage en basse altitude.
Le 16 janvier, Emmanuel Macron, président de la République, annonçait la livraison mensuelle de 50 Armement Air-Sol Modulaire (AASM ou A2SM), munition également connue sous le terme Highly Agile Modular Munition Extended Range (HAMMER). Une première utilisation en Ukraine avait été confirmée dans une vidéo publiée le 4 mars sur les réseaux sociaux et le 15 mars, une vidéo permettait d'affirmer que les MiG-29 Fulcrum ukrainiens pouvaient bel et bien emporter la bombe propulsée de Safran.
Cependant, depuis le 12 avril, il est possible d'annoncer que le MiG-29 n'est plus l'unique avion de combat ukrainien capable de transporter et larguer les AASM. Une vidéo publiée le 12 avril par la Force aérienne ukrainienne et reprise sur les réseaux sociaux (ci-dessous) montre un avion de combat Su-27 Flanker aux couleurs ukrainiennes en train de larguer une bombe AASM en direction d'une position russe non identifiée. Ainsi, le Flanker devient également un avion porteur de cette bombe air-sol propulsée.
Il faut noter que la vidéo montre un largage avec une certaine altitude, laissant penser que l'espace aérien dans cette zone n'est pas couvert par des systèmes antiaériens russes. Pour rappel, plus l'AASM est largué en altitude, plus la bombe pourra parcourir une plus longue distance. En haute altitude, la portée de cette bombe propulsée est supérieure à 60 kilomètres, offrant une certaine capacité standoff à l'avion de combat face à des systèmes antiaériens courte et moyenne portée. Le tir est aussi possible en stand-in (à portée des systèmes antiaériens) lorsque l'avion de combat vole en très basse altitude afin d'éviter d'être détecté par les radars. L'AASM dispose alors d'une portée supérieure à 15 kilomètres.
Enfin, avec une flotte d'avions de combat principalement centrée autour des MiG-29 et Su-27, les Ukrainiens ont déjà démontré que les ajouts d'armements air-sol sur l'un de ces deux appareils étaient dans la plupart des cas suivi par l'ajout de ces mêmes armements sur l'autre modèle. Ce fut le cas avec les missiles antiradars AGM-88 HARM, au départ uniquement tiré depuis les MiG-29 et ensuite, depuis des MiG-29 ou Su-27. Il en est de même pour les bombes planantes JDAM-ER sur les MiG-29 et sur les Su-27 (image ci-dessous).
Après le MiG-29, le Su-27 est également devenu un avion de combat capable de larguer les bombes AASM livrées à l'Ukraine par la France. Cette bombe propulsée permet à la fois une attaque standoff avec un largage en altitude mais aussi une attaque stand-in avec un largage en basse altitude.
Le 16 janvier, Emmanuel Macron, président de la République, annonçait la livraison mensuelle de 50 Armement Air-Sol Modulaire (AASM ou A2SM), munition également connue sous le terme Highly Agile Modular Munition Extended Range (HAMMER). Une première utilisation en Ukraine avait été confirmée dans une vidéo publiée le 4 mars sur les réseaux sociaux et le 15 mars, une vidéo permettait d'affirmer que les MiG-29 Fulcrum ukrainiens pouvaient bel et bien emporter la bombe propulsée de Safran.
Cependant, depuis le 12 avril, il est possible d'annoncer que le MiG-29 n'est plus l'unique avion de combat ukrainien capable de transporter et larguer les AASM. Une vidéo publiée le 12 avril par la Force aérienne ukrainienne et reprise sur les réseaux sociaux (ci-dessous) montre un avion de combat Su-27 Flanker aux couleurs ukrainiennes en train de larguer une bombe AASM en direction d'une position russe non identifiée. Ainsi, le Flanker devient également un avion porteur de cette bombe air-sol propulsée.
Il faut noter que la vidéo montre un largage avec une certaine altitude, laissant penser que l'espace aérien dans cette zone n'est pas couvert par des systèmes antiaériens russes. Pour rappel, plus l'AASM est largué en altitude, plus la bombe pourra parcourir une plus longue distance. En haute altitude, la portée de cette bombe propulsée est supérieure à 60 kilomètres, offrant une certaine capacité standoff à l'avion de combat face à des systèmes antiaériens courte et moyenne portée. Le tir est aussi possible en stand-in (à portée des systèmes antiaériens) lorsque l'avion de combat vole en très basse altitude afin d'éviter d'être détecté par les radars. L'AASM dispose alors d'une portée supérieure à 15 kilomètres.
Enfin, avec une flotte d'avions de combat principalement centrée autour des MiG-29 et Su-27, les Ukrainiens ont déjà démontré que les ajouts d'armements air-sol sur l'un de ces deux appareils étaient dans la plupart des cas suivi par l'ajout de ces mêmes armements sur l'autre modèle. Ce fut le cas avec les missiles antiradars AGM-88 HARM, au départ uniquement tiré depuis les MiG-29 et ensuite, depuis des MiG-29 ou Su-27. Il en est de même pour les bombes planantes JDAM-ER sur les MiG-29 et sur les Su-27 (image ci-dessous).
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