Après la confirmation de sa présence et de son utilisation sur le terrain, il est désormais possible de confirmer que la bombe AASM Hammer française est emportée par les avions de combat MiG-29 ukrainiens.
Le 16 janvier, le Président de la République, et ensuite le ministre des Armées, avaient annoncé la livraison à l'Ukraine de 50 bombes de précision propulsées de type Armement air-sol modulaire (AASM), et ce, mensuellement, durant toute l'année 2024. Une vidéo, publiée le 4 mars 2024 par la Force aérienne ukrainienne, confirmait la présence de cette munition en Ukraine et son utilisation dans l'oblast de Kherson. Cependant, aucune image de l'avion porteur n'était disponible... jusqu'à aujourd'hui.
Ce 15 mars, une image (ci-dessous) d'un MiG-29 Fulcrum ukrainien en basse altitude a été publiée sur les réseaux sociaux. L'avion, photographié par en dessous, ne montre qu'un seul armement sous son aile bâbord (gauche) : il s'agit d'une bombe air-sol propulsée AASM, livrée par la France. Après les missiles antiradars AGM-88 HARM ou encore les bombes planantes de précision JDAM-ER, les Fulcrum ukrainiens ajoutent à nouveau une munition respectant des standards OTAN sur un avion conçu pour le Pacte de Varsovie, et donc, pas du tout pensé dans les standards OTAN. Les ingénieurs français et ukrainiens ont donc réussi à intégrer cette bombe sur cet appareil. À voir si d'autres avions sont également concernés par cette munition ?
À noter que l'avion de combat volent avec le marquage jaune et bleu de la patrouille acrobatique des Ukrainian Falcons.
Pour rappel, l'AASM est une bombe air-sol, propulsée, guidée GPS (couplé avec d'autres types de guidage en option), et dont la charge militaire varie. Le système de propulsion permet ainsi d'utiliser la bombe en très haute altitude, dans une optique en standoff (hors de portée des systèmes antiaériens ennemis) avec une portée supérieure à 60 kilomètres. Cependant, la présence de systèmes antiaériens longue portée russes en Ukraine laisse plutôt penser à une utilisation stand-in, en basse altitude, le système de propulsion permettant à la bombe de parcourir plus de 15 kilomètres (plus d'infos techniques dans cet article) malgré un largage en basse altitude.
Après la confirmation de sa présence et de son utilisation sur le terrain, il est désormais possible de confirmer que la bombe AASM Hammer française est emportée par les avions de combat MiG-29 ukrainiens.
Le 16 janvier, le Président de la République, et ensuite le ministre des Armées, avaient annoncé la livraison à l'Ukraine de 50 bombes de précision propulsées de type Armement air-sol modulaire (AASM), et ce, mensuellement, durant toute l'année 2024. Une vidéo, publiée le 4 mars 2024 par la Force aérienne ukrainienne, confirmait la présence de cette munition en Ukraine et son utilisation dans l'oblast de Kherson. Cependant, aucune image de l'avion porteur n'était disponible... jusqu'à aujourd'hui.
Ce 15 mars, une image (ci-dessous) d'un MiG-29 Fulcrum ukrainien en basse altitude a été publiée sur les réseaux sociaux. L'avion, photographié par en dessous, ne montre qu'un seul armement sous son aile bâbord (gauche) : il s'agit d'une bombe air-sol propulsée AASM, livrée par la France. Après les missiles antiradars AGM-88 HARM ou encore les bombes planantes de précision JDAM-ER, les Fulcrum ukrainiens ajoutent à nouveau une munition respectant des standards OTAN sur un avion conçu pour le Pacte de Varsovie, et donc, pas du tout pensé dans les standards OTAN. Les ingénieurs français et ukrainiens ont donc réussi à intégrer cette bombe sur cet appareil. À voir si d'autres avions sont également concernés par cette munition ?
À noter que l'avion de combat volent avec le marquage jaune et bleu de la patrouille acrobatique des Ukrainian Falcons.
Pour rappel, l'AASM est une bombe air-sol, propulsée, guidée GPS (couplé avec d'autres types de guidage en option), et dont la charge militaire varie. Le système de propulsion permet ainsi d'utiliser la bombe en très haute altitude, dans une optique en standoff (hors de portée des systèmes antiaériens ennemis) avec une portée supérieure à 60 kilomètres. Cependant, la présence de systèmes antiaériens longue portée russes en Ukraine laisse plutôt penser à une utilisation stand-in, en basse altitude, le système de propulsion permettant à la bombe de parcourir plus de 15 kilomètres (plus d'infos techniques dans cet article) malgré un largage en basse altitude.
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