Après des essais sur un C-17A Globemaster III, Boeing, Near Earth Autonomy et l’US Air Force ont essayé d’inspecter un avion de transport stratégique C-5M Super Galaxy à l’aide d’un drone autonome. Le programme Autonomous Aircraft Inspection vise à augmenter l’efficacité de l’entretien des appareils de grandes tailles à l’aide de drones, tout en réduisant le temps nécessaire à l’inspection et ce, que ce soit dans un hangar ou sur un avion déployé en opérations.
En plus de l'entretien quotidien après chaque vol, un avion doit, au bout d'un certain nombre d'heures de vol, subir une période d'immobilisation afin d'assurer un entretien plus poussé. S'il permet de remettre en état l'avion, c'est aussi une période critique pour appareil militaire car l'avion en question n'est plus disponible pour effectuer des missions mais doit, en termes de sécurité, absolument subir cet entretien poussé. De fait, le temps pour inspecter en profondeur l'avion est un facteur important et l'US Air Force (USAF) cherche à diminuer ce facteur temps... tout en augmentant l'efficacité de l'entretien.
Le 23 janvier dernier, la base aérienne de Dover (Delaware, États-Unis) a été utilisée dans le cadre d'un essai du projet Autonomous Aircraft Inspection (AAI). L'essai a eu lien dans un hangar où se trouvait un avion de transport stratégique C-5M Super Galaxy (C4SRNET). Comme expliqué dans l'Innovation Quarterly de Boeing (IQ 2023 Q4, Vol 7, Issue 26), l'USAF, Boeing et Near Earth Autonomy se sont associés pour développer un drone autonome équipé d'une caméra de haute résolution. Lors d'un vol d'inspection, le drone crée un rendu 3D de l'avion et ces informations sont alors transmises directement sur un cloud sécurisé. Les personnels sur place peuvent alors utiliser un programme de détection automatique afin de les aider à localiser les zones à entretenir.
Ce programme a de nombreux avantages :
Actuellement, seuls les C-17A et C-5M ont été utilisés comme banc d'essai à ce projet mais il est fort probable que les ravitailleurs KC-135R et KC-46A seront également testés. À voir aussi si ce projet sera élargi aux avions de combat de grandes tailles, tels que les bombardiers stratégiques B-52H Stratofortress et B-1B Lancer ? Ou encore si des appareils non repris dans le catalogue de Boeing, comme le C-5M de Lockheed Martin ou les B-2A Spirit et B-21 Raider, tous deux de Northrop Grumman, pourront également être inspectés par ce drone ?
Boeing prévoit aussi d'ajouter un système de diagnostique 3D. Dénommé ATOM ou Augmented Training, Operations and Maintenance, ce casque de réalité virtuelle permettra aux personnels d'entretien d'avoir de nombreuses informations, images, demandes, process d'entretiens,... sans devoir transporter des manuels encombrants. Ceux-ci pourront même être connectés avec des personnels de l'USAF ou encore de Boeing afin de les aider à l'entretien et aux réparations de l'avion à entretenir.
Enfin, il reste à voir si ce projet se limitera seulement à une inspection visuelle ou si le capteur caméra peut-être remplacer afin de détecter d'autres anomalies non visibles. Si c'est le cas, est-ce que le projet aboutira sur un essaim de drones aux capteurs différents et étant capables de cataloguer avec précision et rapidité les différents dommages subit par l'avion analysé ?
Après des essais sur un C-17A Globemaster III, Boeing, Near Earth Autonomy et l’US Air Force ont essayé d’inspecter un avion de transport stratégique C-5M Super Galaxy à l’aide d’un drone autonome. Le programme Autonomous Aircraft Inspection vise à augmenter l’efficacité de l’entretien des appareils de grandes tailles à l’aide de drones, tout en réduisant le temps nécessaire à l’inspection et ce, que ce soit dans un hangar ou sur un avion déployé en opérations.
En plus de l'entretien quotidien après chaque vol, un avion doit, au bout d'un certain nombre d'heures de vol, subir une période d'immobilisation afin d'assurer un entretien plus poussé. S'il permet de remettre en état l'avion, c'est aussi une période critique pour appareil militaire car l'avion en question n'est plus disponible pour effectuer des missions mais doit, en termes de sécurité, absolument subir cet entretien poussé. De fait, le temps pour inspecter en profondeur l'avion est un facteur important et l'US Air Force (USAF) cherche à diminuer ce facteur temps... tout en augmentant l'efficacité de l'entretien.
Le 23 janvier dernier, la base aérienne de Dover (Delaware, États-Unis) a été utilisée dans le cadre d'un essai du projet Autonomous Aircraft Inspection (AAI). L'essai a eu lien dans un hangar où se trouvait un avion de transport stratégique C-5M Super Galaxy (C4SRNET). Comme expliqué dans l'Innovation Quarterly de Boeing (IQ 2023 Q4, Vol 7, Issue 26), l'USAF, Boeing et Near Earth Autonomy se sont associés pour développer un drone autonome équipé d'une caméra de haute résolution. Lors d'un vol d'inspection, le drone crée un rendu 3D de l'avion et ces informations sont alors transmises directement sur un cloud sécurisé. Les personnels sur place peuvent alors utiliser un programme de détection automatique afin de les aider à localiser les zones à entretenir.
Ce programme a de nombreux avantages :
Actuellement, seuls les C-17A et C-5M ont été utilisés comme banc d'essai à ce projet mais il est fort probable que les ravitailleurs KC-135R et KC-46A seront également testés. À voir aussi si ce projet sera élargi aux avions de combat de grandes tailles, tels que les bombardiers stratégiques B-52H Stratofortress et B-1B Lancer ? Ou encore si des appareils non repris dans le catalogue de Boeing, comme le C-5M de Lockheed Martin ou les B-2A Spirit et B-21 Raider, tous deux de Northrop Grumman, pourront également être inspectés par ce drone ?
Boeing prévoit aussi d'ajouter un système de diagnostique 3D. Dénommé ATOM ou Augmented Training, Operations and Maintenance, ce casque de réalité virtuelle permettra aux personnels d'entretien d'avoir de nombreuses informations, images, demandes, process d'entretiens,... sans devoir transporter des manuels encombrants. Ceux-ci pourront même être connectés avec des personnels de l'USAF ou encore de Boeing afin de les aider à l'entretien et aux réparations de l'avion à entretenir.
Enfin, il reste à voir si ce projet se limitera seulement à une inspection visuelle ou si le capteur caméra peut-être remplacer afin de détecter d'autres anomalies non visibles. Si c'est le cas, est-ce que le projet aboutira sur un essaim de drones aux capteurs différents et étant capables de cataloguer avec précision et rapidité les différents dommages subit par l'avion analysé ?
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