Après plus d'une dizaine d'années d'incertitudes, le Canada a officiellement annoncé commander 88 avions de combat F-35A. Le Canada était alors le seul état partenaire au programme de développement du F-35 à ne pas avoir commandé de F-35. La lenteur de cette acquisition avait même obligé l'Aviation Royale Canadienne à acheter des avions de combat de seconde main à l'Australie afin de soulager sa flotter vieillissante de F/A-18 Hornet.
Après de nombreuses hésitations et remises en question, le Canada s'est définitivement prononcé sur le remplacement de ses CF-18 Hornet. L'annonce est confirmé par les Services publics et Approvisionnement Canada, ainsi que par Lockheed Martin. Au total, ce sont donc 88 F-35 qui seront acheté par l'Aviation Royale Canadienne (ARC). Les premiers appareils seront livrés en 2026 et une fin de livraison à l'horizon 2032-2034. Le contrat de 19 milliards reprend bien sûr les avions mais aussi le matériel de soutien, les services connexes et la construction d'installations pour les futurs avions de combat sur les bases aériennes de Bagotville (Québec, Canada) et Cold Lake (Alberta, Canada). Le retour sur investissement est estimé à 425 millions de dollars et 3.300 emplois par année pour les industriels canadiens sur une période de 25 ans.
C'est donc officiellement la fin des doutes au Canada en ce qui concerne le successeur des CF-18 Hornet. En effet, depuis 1997, le Canada participe au programme JSF/F-35 mais n'avait toujours pas commandé de F-35. En effet, en 2010, le gouvernement conservateur de Steven Harper avait retenu sans appel d'offre le F-35. Le processus est entièrement stoppé avec l'arrivée au pouvoir de Justin Trudeau. Celui-ci avait promis durant sa campagne que le Canada choisirait "une autre option plus économique et qui répondrait mieux aux besoins de défense du Canada". Finalement, en 2017, après avoir lancé un appel d'offre, le gouvernement Trudeau est revenu sur sa position de 2015 : le F-35 est bel et bien choisit face à l'alternative proposée par Saab et ses JAS-39 Gripen E/F.
Pendant ce temps, les entreprises canadiennes, engagées depuis les premiers investissements canadiens, ont été intégrées à la construction de parties de F-35. De fait, le Canada était le seul État partenaire du programme à ne pas vouloir commander de F-35. Le risque de ne pas choisir le F-35 incluait ainsi une perte des investissements effectués les années précédentes. Le choix du F-35 aujourd'hui parait donc logique.
Il faut noter que les industriels canadiens ont tout de même cumulé 2,8 milliards de dollars de contrats alors que les gouvernements canadiens hésitaient toujours.
En 1982, le Canada décide d'acheter 138 avions de combat multirôle F/A-18 Hornet, pour un contrat d'une valeur de 3,2 milliards de dollars. Deux versions sont achetées :
Toutefois, au milieu des années 2010, l'ARC comprend qu'avec la lenteur des décisions politiques, son futur avion de combat n'est pas près d'entrer en service alors que certains CF-18 commencent sérieusement à vieillir, les premiers appareils étant livrés en 1982. En 2018, le Canada décide alors d'acheter 25 F/A-18 Hornet de seconde-main à l'Australie pour un montant de 90 millions de dollars canadiens. Les appareils sont livrés entre 2019 et 2021. Le contrat comprend :
Les 18 Hornet en état de vol sont alors modernisés pour être mis aux mêmes standards que les CF-18 canadiens (CF-18AM/BM). En 2021, l'ARC disposait de 96 Hornet, dont 71 CF-18AM et 25 CF-18BM.
Après plus d'une dizaine d'années d'incertitudes, le Canada a officiellement annoncé commander 88 avions de combat F-35A. Le Canada était alors le seul état partenaire au programme de développement du F-35 à ne pas avoir commandé de F-35. La lenteur de cette acquisition avait même obligé l'Aviation Royale Canadienne à acheter des avions de combat de seconde main à l'Australie afin de soulager sa flotter vieillissante de F/A-18 Hornet.
Après de nombreuses hésitations et remises en question, le Canada s'est définitivement prononcé sur le remplacement de ses CF-18 Hornet. L'annonce est confirmé par les Services publics et Approvisionnement Canada, ainsi que par Lockheed Martin. Au total, ce sont donc 88 F-35 qui seront acheté par l'Aviation Royale Canadienne (ARC). Les premiers appareils seront livrés en 2026 et une fin de livraison à l'horizon 2032-2034. Le contrat de 19 milliards reprend bien sûr les avions mais aussi le matériel de soutien, les services connexes et la construction d'installations pour les futurs avions de combat sur les bases aériennes de Bagotville (Québec, Canada) et Cold Lake (Alberta, Canada). Le retour sur investissement est estimé à 425 millions de dollars et 3.300 emplois par année pour les industriels canadiens sur une période de 25 ans.
C'est donc officiellement la fin des doutes au Canada en ce qui concerne le successeur des CF-18 Hornet. En effet, depuis 1997, le Canada participe au programme JSF/F-35 mais n'avait toujours pas commandé de F-35. En effet, en 2010, le gouvernement conservateur de Steven Harper avait retenu sans appel d'offre le F-35. Le processus est entièrement stoppé avec l'arrivée au pouvoir de Justin Trudeau. Celui-ci avait promis durant sa campagne que le Canada choisirait "une autre option plus économique et qui répondrait mieux aux besoins de défense du Canada". Finalement, en 2017, après avoir lancé un appel d'offre, le gouvernement Trudeau est revenu sur sa position de 2015 : le F-35 est bel et bien choisit face à l'alternative proposée par Saab et ses JAS-39 Gripen E/F.
Pendant ce temps, les entreprises canadiennes, engagées depuis les premiers investissements canadiens, ont été intégrées à la construction de parties de F-35. De fait, le Canada était le seul État partenaire du programme à ne pas vouloir commander de F-35. Le risque de ne pas choisir le F-35 incluait ainsi une perte des investissements effectués les années précédentes. Le choix du F-35 aujourd'hui parait donc logique.
Il faut noter que les industriels canadiens ont tout de même cumulé 2,8 milliards de dollars de contrats alors que les gouvernements canadiens hésitaient toujours.
En 1982, le Canada décide d'acheter 138 avions de combat multirôle F/A-18 Hornet, pour un contrat d'une valeur de 3,2 milliards de dollars. Deux versions sont achetées :
Toutefois, au milieu des années 2010, l'ARC comprend qu'avec la lenteur des décisions politiques, son futur avion de combat n'est pas près d'entrer en service alors que certains CF-18 commencent sérieusement à vieillir, les premiers appareils étant livrés en 1982. En 2018, le Canada décide alors d'acheter 25 F/A-18 Hornet de seconde-main à l'Australie pour un montant de 90 millions de dollars canadiens. Les appareils sont livrés entre 2019 et 2021. Le contrat comprend :
Les 18 Hornet en état de vol sont alors modernisés pour être mis aux mêmes standards que les CF-18 canadiens (CF-18AM/BM). En 2021, l'ARC disposait de 96 Hornet, dont 71 CF-18AM et 25 CF-18BM.
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