Le 2 novembre 2000 arrive dans la station spatiale internationale l’équipage de l’Expédition 1. Depuis, l’ISS n’est jamais vide. 25 ans plus tard, l’ISS a certes vieilli mais elle a transformé l'astronautique. Aujourd’hui, d’autres transformations sont en cours.
25 ans de présence continue dans l’ISS, c’est la visite de 290 astronautes représentant 26 nationalités différentes, une longue expérience multiculturelle en milieu confiné où l’esprit d’équipe prédomine au nom de l’efficacité face aux dangers. C’est aussi une paix qui persiste à 400 km au-dessus du conflit ukrainien qui aurait pu séparer les segments russe et américain de la station. Mais la coopération internationale entre astronaute a hérité de l’esprit de ses fondateurs, les astronautes Alexei Leonov et Thomas Stafford, les pères et commandants d’Apollo-Soyouz en 1975.
La science a été au cœur de la collaboration qui a réuni en principaux partenaires la Nasa, Roscosmos, l'ESA, la Jaxa (Japon) et la CSA (Canada). Plus de 4000 expériences, portées par des milliers de scientifiques de plus de 110 pays. Régulièrement, les astronautes jouent eux-mêmes les cobayes d’expériences de santé. Ce champ représente le gros de la science à bord de l’ISS, avec l’objectif d’étudier les effets de la microgravité sur le corps humain. On en apprend tous les jours : une dernière étude de l’université du Texas et d’EnMed a révélé que 85% des astronautes ont montré des symptômes de sinusite et de congestion nasale.
Les résultats en médecine spatiale enrichi par 25 ans d’habitation de l’ISS servent de base solide pour préparer l’exploration habitée lointaine, à commencer par la Lune avec des projets de bases lunaires et de station spatiale orbitale (Gateway), avant de viser Mars.
L’ISS sera désorbité au début de la prochaine décennie. Elle laissera place à des stations spatiales moins grandes, nationales (comme la station spatiale chinoise ou les projets russe et indien), ou privées avec les compagnies américaines Vast, Axiom Space, Voyager, Blue Origin, en lice dans le processus de la Nasa pour remplacer le segment américain de l’ISS.
Le modèle de coopération de l’ISS va disparaître de l’orbite basse, laissant place à la location d’espace ou de module par les agences spatiales, qui cohabiteront avec des compagnies privées. Seule la Chine propose d’inviter des internationaux dans sa station. Le premier sera d’ailleurs pakistanais. Quand au modèle de l’ISS, on va le retrouver en orbite lunaire avec la Gateway, qui réunit tous les partenaires principaux sauf la Russie, qui a été remplacée par un nouvel acteur majeur du vol habité, les Emirats Arabes Unis.
Le 2 novembre 2000 arrive dans la station spatiale internationale l’équipage de l’Expédition 1. Depuis, l’ISS n’est jamais vide. 25 ans plus tard, l’ISS a certes vieilli mais elle a transformé l'astronautique. Aujourd’hui, d’autres transformations sont en cours.
25 ans de présence continue dans l’ISS, c’est la visite de 290 astronautes représentant 26 nationalités différentes, une longue expérience multiculturelle en milieu confiné où l’esprit d’équipe prédomine au nom de l’efficacité face aux dangers. C’est aussi une paix qui persiste à 400 km au-dessus du conflit ukrainien qui aurait pu séparer les segments russe et américain de la station. Mais la coopération internationale entre astronaute a hérité de l’esprit de ses fondateurs, les astronautes Alexei Leonov et Thomas Stafford, les pères et commandants d’Apollo-Soyouz en 1975.
La science a été au cœur de la collaboration qui a réuni en principaux partenaires la Nasa, Roscosmos, l'ESA, la Jaxa (Japon) et la CSA (Canada). Plus de 4000 expériences, portées par des milliers de scientifiques de plus de 110 pays. Régulièrement, les astronautes jouent eux-mêmes les cobayes d’expériences de santé. Ce champ représente le gros de la science à bord de l’ISS, avec l’objectif d’étudier les effets de la microgravité sur le corps humain. On en apprend tous les jours : une dernière étude de l’université du Texas et d’EnMed a révélé que 85% des astronautes ont montré des symptômes de sinusite et de congestion nasale.
Les résultats en médecine spatiale enrichi par 25 ans d’habitation de l’ISS servent de base solide pour préparer l’exploration habitée lointaine, à commencer par la Lune avec des projets de bases lunaires et de station spatiale orbitale (Gateway), avant de viser Mars.
L’ISS sera désorbité au début de la prochaine décennie. Elle laissera place à des stations spatiales moins grandes, nationales (comme la station spatiale chinoise ou les projets russe et indien), ou privées avec les compagnies américaines Vast, Axiom Space, Voyager, Blue Origin, en lice dans le processus de la Nasa pour remplacer le segment américain de l’ISS.
Le modèle de coopération de l’ISS va disparaître de l’orbite basse, laissant place à la location d’espace ou de module par les agences spatiales, qui cohabiteront avec des compagnies privées. Seule la Chine propose d’inviter des internationaux dans sa station. Le premier sera d’ailleurs pakistanais. Quand au modèle de l’ISS, on va le retrouver en orbite lunaire avec la Gateway, qui réunit tous les partenaires principaux sauf la Russie, qui a été remplacée par un nouvel acteur majeur du vol habité, les Emirats Arabes Unis.
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