Le groupe présidé par Hervé Grandjean veut se positionner sur ce marché de la surveillance aérienne, après le rachat en juillet dernier d'Air Action Environnement, et vise à multiplier par trois le chiffre d'affaires actuel.
Depuis le 14 janvier, un avion de reconnaissance léger ALSR Vador de l’Armée de l’Air et de l’Espace est déployé en Lituanie. Depuis, il a effectué plusieurs vols autour de l’exclave russe de Kaliningrad et le long de la frontière biélorusse. Il était d’ailleurs en vol lorsqu’un Atlantique 2 français avait été pris à partie par une batterie antiaérienne russe S-400.
Le rapport annexé de la Loi de programmation militaire annonce notamment la cible du programme de NH90 pour les forces spéciales, et une réduction de moitié du programme d’avions légers de surveillance et de renseignement Vador.
Imaginé en 2020 par le général Thierry Burkhard alors chef d’état-major de l’armée de terre, l’exercice Orion est devenu un exercice interarmées et interallié, devant permettre de vérifier l’aptitude des armées françaises à la haute intensité.
Le retrait de service accéléré du Gabriel, et la guerre en Ukraine ont décidé le ministère des Armées à disposer d’une capacité intérimaire avant l’arrivée du Dassault Falcon Archange, désormais plus calée sur 2026 que 2025.
Le déploiement français en Roumanie atteindra les 800 militaires à la fin de l’année, et le millier assez rapidement. Trois chantiers d’infrastructures en cours attestent de cette volonté de Paris de s’installer dans la durée.
Avec la réception de son second ALSR, l'Armée de l'Air et de l'Espace renforce ses capacités de renseignement. Les appareils viendront à terme soutenir les opérations.