Au début du mois de mars, le Corps des Marines américains et la Marine américaine ont effectué des essais d’interopérabilité entre des hélicoptères pilotés et un drone. Ce regroupement d'appareils s’inscrit dans la conception américaine des opérations amphibies futures, combinant des éléments de soutien de l'US Navy auprès des moyens de combat des Marines.
Le Expeditionary Advanced Base Operations (EABO) est un nouveau concept établi par les Marines américains (USMC). Ce dernier se résume à utiliser un des groupements mobiles de l’USMC pour le déployer sur une île et y installer une base temporaire à partir de laquelle les troupes fraiches pourront converger avant de se diriger vers la zone de guerre toute proche. Cette île peut être abandonnée mais peut aussi être aux mains de troupes hostiles qu’il faut donc neutraliser avec les différents éléments du groupe expéditionnaire. Il faut aussi protéger la nouvelle base et donc disposer d’une puissance suffisamment efficace pour établir un déni d’accès et une interdiction sur la zone environnante (A2/AD).
Avec la montée en puissance de nouveaux systèmes A2/AD dans le monde et le manque capacitaire en milieu côtier, la Marine américaine a décidé au début des années 2000 de remplacer ses patrouilleurs de la classe Cyclone par des Littoral Combat Ship (LCS). Ces navires disposent de capacités de combat moderne :
C’est cette dernière caractéristique qu’il faut surtout prendre en compte dans cet article. En effet, les LCS doivent à terme emporter les nouveaux drones MQ-8C Fire Scout.
Ce drone est basé sur l’hélicoptère Bell 407 mais utilise les systèmes améliorés du MQ-8B Fire Scout. Ainsi, la cabine a été vidée pour ajouter un système de vol à distance. Il comprend aussi un radar Osprey AN/ZPY-8 de Leonardo, une caméra FLIR AN/AAQ-22D BRITE Star II et un moteur plus performant. L’arrivée du MQ-8C en 2021 permet à la Marine de mieux contrôler les zones côtières depuis les différents LCS tout en étant capable de renseigner et de désigner des cibles à distance.
A titre de comparaison, le MQ-8C est capable de parcourir 277 km mais surtout, de rester en vol environ 12 heures à l’inverse du MQ-8B qui est limité à 203 km ou 5h30 de vol. En revanche, les deux drones sont spécialisés dans la reconnaissance mais peuvent être utilisé comme moyens de lutte anti-sous-marine, guerre des mines ou encore lutte de surface grâce à des pylônes d'emport externes.
L’interopérabilité entre le Corps des Marines et la Marine américaine est un concept éprouvé depuis les opérations amphibies de la Seconde Guerre Mondiale et ce, jusqu’aux opérations les plus récentes. Cependant, ces deux branches sont indépendantes et évoluent donc différemment. Elles doivent alors sans cesse tester les nouveaux concepts et véhicules afin de confirmer que la prochaine opération amphibie utilisera des moyens modernes et efficaces.
Ainsi, le 10 mars dernier, un AH-1Z Viper et un UH-1Y Venom du Corps des Marines des États-Unis (USMC) ont effectué différentes opérations d'appui feu alors qu’ils étaient guidé par un MQ-8C Fire Scout. C’est la première fois que ce tandem drone-hélicoptère effectue une campagne de tir lors d’un exercice. Au vu des nouveaux concepts appliqués, il faut s'attendre à revoir ce nouveau duo lors de prochains exercices mais incluant cette fois-ci plusieurs Viper et Venom guidés par un seul Fire Scout. Une fois l'interopérabilité hélicoptère-drone approuvée, cela signifiera que les Marines déployés en milieu côtier depuis un LHA, LHD, etc... disposeront d'un appui ISR grâce à un MQ-8C provenant d'un Littoral Combat Ship.
Au début du mois de mars, le Corps des Marines américains et la Marine américaine ont effectué des essais d’interopérabilité entre des hélicoptères pilotés et un drone. Ce regroupement d'appareils s’inscrit dans la conception américaine des opérations amphibies futures, combinant des éléments de soutien de l'US Navy auprès des moyens de combat des Marines.
Le Expeditionary Advanced Base Operations (EABO) est un nouveau concept établi par les Marines américains (USMC). Ce dernier se résume à utiliser un des groupements mobiles de l’USMC pour le déployer sur une île et y installer une base temporaire à partir de laquelle les troupes fraiches pourront converger avant de se diriger vers la zone de guerre toute proche. Cette île peut être abandonnée mais peut aussi être aux mains de troupes hostiles qu’il faut donc neutraliser avec les différents éléments du groupe expéditionnaire. Il faut aussi protéger la nouvelle base et donc disposer d’une puissance suffisamment efficace pour établir un déni d’accès et une interdiction sur la zone environnante (A2/AD).
Avec la montée en puissance de nouveaux systèmes A2/AD dans le monde et le manque capacitaire en milieu côtier, la Marine américaine a décidé au début des années 2000 de remplacer ses patrouilleurs de la classe Cyclone par des Littoral Combat Ship (LCS). Ces navires disposent de capacités de combat moderne :
C’est cette dernière caractéristique qu’il faut surtout prendre en compte dans cet article. En effet, les LCS doivent à terme emporter les nouveaux drones MQ-8C Fire Scout.
Ce drone est basé sur l’hélicoptère Bell 407 mais utilise les systèmes améliorés du MQ-8B Fire Scout. Ainsi, la cabine a été vidée pour ajouter un système de vol à distance. Il comprend aussi un radar Osprey AN/ZPY-8 de Leonardo, une caméra FLIR AN/AAQ-22D BRITE Star II et un moteur plus performant. L’arrivée du MQ-8C en 2021 permet à la Marine de mieux contrôler les zones côtières depuis les différents LCS tout en étant capable de renseigner et de désigner des cibles à distance.
A titre de comparaison, le MQ-8C est capable de parcourir 277 km mais surtout, de rester en vol environ 12 heures à l’inverse du MQ-8B qui est limité à 203 km ou 5h30 de vol. En revanche, les deux drones sont spécialisés dans la reconnaissance mais peuvent être utilisé comme moyens de lutte anti-sous-marine, guerre des mines ou encore lutte de surface grâce à des pylônes d'emport externes.
L’interopérabilité entre le Corps des Marines et la Marine américaine est un concept éprouvé depuis les opérations amphibies de la Seconde Guerre Mondiale et ce, jusqu’aux opérations les plus récentes. Cependant, ces deux branches sont indépendantes et évoluent donc différemment. Elles doivent alors sans cesse tester les nouveaux concepts et véhicules afin de confirmer que la prochaine opération amphibie utilisera des moyens modernes et efficaces.
Ainsi, le 10 mars dernier, un AH-1Z Viper et un UH-1Y Venom du Corps des Marines des États-Unis (USMC) ont effectué différentes opérations d'appui feu alors qu’ils étaient guidé par un MQ-8C Fire Scout. C’est la première fois que ce tandem drone-hélicoptère effectue une campagne de tir lors d’un exercice. Au vu des nouveaux concepts appliqués, il faut s'attendre à revoir ce nouveau duo lors de prochains exercices mais incluant cette fois-ci plusieurs Viper et Venom guidés par un seul Fire Scout. Une fois l'interopérabilité hélicoptère-drone approuvée, cela signifiera que les Marines déployés en milieu côtier depuis un LHA, LHD, etc... disposeront d'un appui ISR grâce à un MQ-8C provenant d'un Littoral Combat Ship.
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