Alors qu’un avion de combat américain F-16 Fighting Falcon suivait à distance un bombardier stratégique russe Tu-95 au-dessus de l’ADIZ en Alaska, un avion de combat russe Su-35 a dépassé le F-16 en le frôlant et en coupant sa trajectoire. Cette manœuvre dangereuse n’est pas isolée et la liste est bien longue. À voir toutefois si cette manœuvre délibérée ne devait pas cacher une actualité américaine ?
Le 23 septembre dernier, un bombardier stratégique Tu-95 Bear et au moins un avion de combat Su-35S Flanker-M survolaient la zone d'identification de défense aérienne (ADIZ) au large de l'Alaska. Une patrouille d'avions de combat F-16 Fighting Falcon avait alors pris les airs pour les intercepter et suivre les appareils russes. Cependant, alors qu'un des F-16 américain suivait à distance raisonnable le Tu-95, le Flanker-M a frôlé ce même F-16. Le pilote russe s'était probablement éloigné ou avait ralenti, laissant les deux avions passer devant. C'est alors que le chasseur russe (numéroté 24 Blue RF-95493) a délibérément dépassé l'avion de combat américain à très faible distance pour ensuite couper sa trajectoire. Cette manœuvre est extrêmement dangereuse et aurait pu très mal se terminer pour les deux appareils et leurs pilotes. La caméra présente dans le cockpit du F-16 a même enregistré la réaction du pilote américain, qui se résume en deux mots ; "Holy fuck !", soit littéralement "Putain de merde !" en français.
L'interception n'était pas visible sur les sites de live tracking. Hasard ou non, un avion de guet aérien avancé et de commandement E-3 Sentry de l'US Air Force avait décollé depuis la base aérienne d'Elmendorf (Alaska, États-Unis) avant de ne plus devenir visible sur les sites de live tracking à 22h34 heure de Paris, soit 12h34 heure locale.
Pour rappel, l'ADIZ est une zone clairement identifiée mais ne fait pas partie de l'espace aérien américain. Toutefois, pour des raisons de défense nationale, cet espace requiert que tout appareil soit identifié avec un plan de vol préalablement enregistré. Dans le cas contraire, une patrouille aérienne de combat de l'US Air Force prendrait les airs afin d'identifier et de comprendre l'éventuel problème... ou l'éventuelle menace. À noter que la manœuvre n'est pas peut-être l'initiative personnelle du pilote ; le 23 septembre 2024, soit à la même date que l'interception aérienne, Volodymyr Zelensky, président ukrainien, visitait l'usine de munition de Scranton, produisant notamment des obus pour les Forces armées ukrainiennes. Dès lors, est-ce que la Russie souhaitait limiter la couverture médiatique de cet évènement en créant son propre "évènement médiatique" ? La question reste ouverte !
Ce n'est malheureusement pas la première fois que des avions de combat russes effectuent des manœuvres aériennes dangereuses. Le 28 août 2020, une interception d'un bombardier stratégique américain en mer Noire avait fait le buzz sur les réseaux sociaux, un Su-27 Flanker russe s'étant approché fortement du bombardier avant de passer au dessus de son cockpit et ce, à moins de 30 mètres. Le 5 novembre 2018, un Su-27 russe s'était approché d'un avion de renseignement électromagnétique EP-3 Aries II de l'US Navy avant de remettre les gaz. La liste est longue et ne comprend pas uniquement des avions américains ; le 13 août, les médias russes publiaient une vidéo montrant un Su-27 manoeuvrant dangereusement à côté d'un F-18 Hornet espagnol. La vidéo est filmée depuis un avion de transport Tu-214 avec à son bord le ministre de la Défense russe Sergei Shoigu et l'avion avait déposé un plan de vol... contrairement aux deux avions de combat Su-27 l'escortant.
Alors qu’un avion de combat américain F-16 Fighting Falcon suivait à distance un bombardier stratégique russe Tu-95 au-dessus de l’ADIZ en Alaska, un avion de combat russe Su-35 a dépassé le F-16 en le frôlant et en coupant sa trajectoire. Cette manœuvre dangereuse n’est pas isolée et la liste est bien longue. À voir toutefois si cette manœuvre délibérée ne devait pas cacher une actualité américaine ?
Le 23 septembre dernier, un bombardier stratégique Tu-95 Bear et au moins un avion de combat Su-35S Flanker-M survolaient la zone d'identification de défense aérienne (ADIZ) au large de l'Alaska. Une patrouille d'avions de combat F-16 Fighting Falcon avait alors pris les airs pour les intercepter et suivre les appareils russes. Cependant, alors qu'un des F-16 américain suivait à distance raisonnable le Tu-95, le Flanker-M a frôlé ce même F-16. Le pilote russe s'était probablement éloigné ou avait ralenti, laissant les deux avions passer devant. C'est alors que le chasseur russe (numéroté 24 Blue RF-95493) a délibérément dépassé l'avion de combat américain à très faible distance pour ensuite couper sa trajectoire. Cette manœuvre est extrêmement dangereuse et aurait pu très mal se terminer pour les deux appareils et leurs pilotes. La caméra présente dans le cockpit du F-16 a même enregistré la réaction du pilote américain, qui se résume en deux mots ; "Holy fuck !", soit littéralement "Putain de merde !" en français.
L'interception n'était pas visible sur les sites de live tracking. Hasard ou non, un avion de guet aérien avancé et de commandement E-3 Sentry de l'US Air Force avait décollé depuis la base aérienne d'Elmendorf (Alaska, États-Unis) avant de ne plus devenir visible sur les sites de live tracking à 22h34 heure de Paris, soit 12h34 heure locale.
Pour rappel, l'ADIZ est une zone clairement identifiée mais ne fait pas partie de l'espace aérien américain. Toutefois, pour des raisons de défense nationale, cet espace requiert que tout appareil soit identifié avec un plan de vol préalablement enregistré. Dans le cas contraire, une patrouille aérienne de combat de l'US Air Force prendrait les airs afin d'identifier et de comprendre l'éventuel problème... ou l'éventuelle menace. À noter que la manœuvre n'est pas peut-être l'initiative personnelle du pilote ; le 23 septembre 2024, soit à la même date que l'interception aérienne, Volodymyr Zelensky, président ukrainien, visitait l'usine de munition de Scranton, produisant notamment des obus pour les Forces armées ukrainiennes. Dès lors, est-ce que la Russie souhaitait limiter la couverture médiatique de cet évènement en créant son propre "évènement médiatique" ? La question reste ouverte !
Ce n'est malheureusement pas la première fois que des avions de combat russes effectuent des manœuvres aériennes dangereuses. Le 28 août 2020, une interception d'un bombardier stratégique américain en mer Noire avait fait le buzz sur les réseaux sociaux, un Su-27 Flanker russe s'étant approché fortement du bombardier avant de passer au dessus de son cockpit et ce, à moins de 30 mètres. Le 5 novembre 2018, un Su-27 russe s'était approché d'un avion de renseignement électromagnétique EP-3 Aries II de l'US Navy avant de remettre les gaz. La liste est longue et ne comprend pas uniquement des avions américains ; le 13 août, les médias russes publiaient une vidéo montrant un Su-27 manoeuvrant dangereusement à côté d'un F-18 Hornet espagnol. La vidéo est filmée depuis un avion de transport Tu-214 avec à son bord le ministre de la Défense russe Sergei Shoigu et l'avion avait déposé un plan de vol... contrairement aux deux avions de combat Su-27 l'escortant.
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