Turgis et Gaillard réussit son premier vol du drone MALE Aarok
Turgis et Gaillard réussit son premier vol du drone MALE Aarok
© Turgis et Gaillard

publié le 12 septembre 2025 à 09:00

424 mots

Turgis et Gaillard réussit son premier vol du drone MALE Aarok

Il a volé moins d'une heure dans les environs de Blois. Le biôme exécutif du groupe estime avoir franchi une étape déterminante, et conserver ses atouts dans une offre MALE de plus en plus dense.


Premier vol de l'Aarok réalisé le 9 septembre, à Blois

C'est la rentrée du drone MALE rustique, et Turgis et Gaillard ouvre le bal du défilé des collections, en annonçant le premier vol de son Aarok, le 9 septembre, à Blois. Il avait été le premier à dégaîner, mais depuis le salon du Bourget, on sait que ce sont en fait pas moins de cinq équipes qui ont été retenues par le minarm pour un premier écrémage de nouvelles solutions techniques.

Premier drone MALE européen

Le drone a volé avec un pilote à bord le 9 septembre. La présidente de Turgis et Gaillard, Fanny Turgis a salué « une étape décisive dans le développement du AAROK. Le premier vol vient couronner quatre ans d’efforts importants (autofinancés en partie NDLR) pour donner naissance au premier drone MALE européen. Toute l’équipe a travaillé sans relâche pour transformer une simple idée en un aéronef abouti, car le AAROK a d’ores et déjà démontré une grande maturité durant ce premier vol. » Selon elle, le premier vol a duré « moins d'une heure », à une « altitude de 4000-5000 pieds ». Le pilote Axel Vallat, ancien de l'EPNER et prestataire sur le programme, était aux commandes à bord de l'aéronef. La DGAC a été impliquée pour délivrer l'autorisation du vol.

Ouverture de l'enveloppe de vol 

« On va ouvrir le domaine, dit le directeur général du group Patrick Gallard, il faut aller chercher des vitesse plus importantes, de l'altitude. Cette ouverture de domaine sera réalisée durant ce deuxième semestre puis on basculera sur des aspects opérationnels ». Comme le premier vol, ce travail sera mené à Blois, où la société entend construire une usine pour fabriquer les engins de série. Le prototype a profité des capacités de Turgis et Gaillard présentes à Cuers (Var), qui héberge bureau d'études et atelier de prototypage. Les deux décideurs se disent satisfaits par le contrat reçu au salon du Bourget, de la part de la DGA. Si l'enveloppe globale du minarm a été révélée, ce n'est pas le cas de la répartition entre les cinq équipes aussi Turgis et Gaillard n'en dit pas plus.

Une première capacité dès 2027-2028 pour relever potentiellement les Reaper de l'AAE

L'AAROK doit être prêt à une première capacité dès « 2027-2028 » assure Patrick Gaillard, « afin de potentiellement relever les Reaper de l'armée de l'air et de l'espace ». Mais le directeur général du groupe assure aussi que les capteurs embarqués (boule optronique Euroflir 610 de Safran et radar multimodes de Thales) prédisposent aussi l'Aarok à la surveillance maritime, une composante actuellement sous-capacitaire dans la marine française.

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12/09/2025 09:00
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Turgis et Gaillard réussit son premier vol du drone MALE Aarok

Il a volé moins d'une heure dans les environs de Blois. Le biôme exécutif du groupe estime avoir franchi une étape déterminante, et conserver ses atouts dans une offre MALE de plus en plus dense.

Turgis et Gaillard réussit son premier vol du drone MALE Aarok
Turgis et Gaillard réussit son premier vol du drone MALE Aarok

Premier vol de l'Aarok réalisé le 9 septembre, à Blois

C'est la rentrée du drone MALE rustique, et Turgis et Gaillard ouvre le bal du défilé des collections, en annonçant le premier vol de son Aarok, le 9 septembre, à Blois. Il avait été le premier à dégaîner, mais depuis le salon du Bourget, on sait que ce sont en fait pas moins de cinq équipes qui ont été retenues par le minarm pour un premier écrémage de nouvelles solutions techniques.

Premier drone MALE européen

Le drone a volé avec un pilote à bord le 9 septembre. La présidente de Turgis et Gaillard, Fanny Turgis a salué « une étape décisive dans le développement du AAROK. Le premier vol vient couronner quatre ans d’efforts importants (autofinancés en partie NDLR) pour donner naissance au premier drone MALE européen. Toute l’équipe a travaillé sans relâche pour transformer une simple idée en un aéronef abouti, car le AAROK a d’ores et déjà démontré une grande maturité durant ce premier vol. » Selon elle, le premier vol a duré « moins d'une heure », à une « altitude de 4000-5000 pieds ». Le pilote Axel Vallat, ancien de l'EPNER et prestataire sur le programme, était aux commandes à bord de l'aéronef. La DGAC a été impliquée pour délivrer l'autorisation du vol.

Ouverture de l'enveloppe de vol 

« On va ouvrir le domaine, dit le directeur général du group Patrick Gallard, il faut aller chercher des vitesse plus importantes, de l'altitude. Cette ouverture de domaine sera réalisée durant ce deuxième semestre puis on basculera sur des aspects opérationnels ». Comme le premier vol, ce travail sera mené à Blois, où la société entend construire une usine pour fabriquer les engins de série. Le prototype a profité des capacités de Turgis et Gaillard présentes à Cuers (Var), qui héberge bureau d'études et atelier de prototypage. Les deux décideurs se disent satisfaits par le contrat reçu au salon du Bourget, de la part de la DGA. Si l'enveloppe globale du minarm a été révélée, ce n'est pas le cas de la répartition entre les cinq équipes aussi Turgis et Gaillard n'en dit pas plus.

Une première capacité dès 2027-2028 pour relever potentiellement les Reaper de l'AAE

L'AAROK doit être prêt à une première capacité dès « 2027-2028 » assure Patrick Gaillard, « afin de potentiellement relever les Reaper de l'armée de l'air et de l'espace ». Mais le directeur général du groupe assure aussi que les capteurs embarqués (boule optronique Euroflir 610 de Safran et radar multimodes de Thales) prédisposent aussi l'Aarok à la surveillance maritime, une composante actuellement sous-capacitaire dans la marine française.



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