La précision, la mobilité et le faible coût d’emploi du Slinger doivent permettre de soulager les défenses anti-drones ukrainiennes face aux drones russes. Le canon semble clairement de retour sur le champ de bataille en tant que solution économique viable dans cette optique mais à voir s’il ne sera pas, dans une décennie, remplacé par des armes bien plus modernes...
Le drone a pris une place prépondérante dans l'invasion russe de l'Ukraine et tout particulièrement les drones suicides. Russes et ukrainiens utilisent toutes sortes de variétés de drones modifiés ou spécialement conçus pour s'écraser sur une cible déterminée ou non. Seul moyen sûr et efficace de se défendre face à cette menace, c'est la destruction pure et simple des drones ennemis. Seul problème pour les Ukrainiens : le coût de cette destruction. Les Forces armées ukrainiennes disposent de systèmes antiaériens lance-missiles de tous types, en ce compris des systèmes modernes ou de dernières générations. Mais le revers de la médaille, c'est le coût du ou des missiles tirés contre un drone qui ne dépasse pas les 20.000 dollars !
C'est dans cette optique que les États-Unis, dans le cadre d'une précédente aide militaire, ont financé la livraison de 10 systèmes anti-drones Slinger. Les obus de 30 mm de ce système anti-drones permettent de détruire un drone pour seulement une centaine de dollars, voir 1.000 dollars. Ce système léger (moins de 400 kg, munitions comprises) ne requiert pas l'utilisation d'une plateforme spécifique : le coffre d'un pick-up tout terrain suffit !
Le système en question comprend :
Un stabilisateur permet au véhicule porteur du Slinger de pouvoir bouger à faible vitesse tout en gardant une précision suffisante pour détruire des drones.
L'utilisation des drones à grande échelle démontre le besoin de détenir des systèmes antiaériens lance-missiles contre les menaces classiques (avions, hélicoptères, missiles, grands drones) mais aussi des systèmes adaptés pour des menaces plus petites mais tout aussi destructrice. Les Forces armées ukrainiennes ont alors démontré que de bon vieux systèmes antiaérien Flakpanzer Gepard (vidéo ci-dessous) sont extrêmement efficaces contre des drones ou encore des missiles. Ils seront bientôt rejoints par de bien plus modernes Skynex allemands et désormais Slinger australiens. A voir donc si les Forces armées vont se transformer afin d'acquérir non plus des systèmes lance-missiles courte portée anti-drones mais bien des canons ou des systèmes mixtes canons/missiles ?
À plus long (moyen ?) terme, il faut voir si les canons reviendront en masse sur le champ de bataille dans une optique anti-drone ou antiaérienne. Ceux-ci ne seraient alors qu'une solution temporaire, comme démontré récemment par l'US Army, en déployant sa toute première batterie antiaérienne et anti-drone à énergie dirigée (laser). En quelques années, ce sont près de 5 prototypes laser ou à micro-ondes différents qui seront testés par l'US Army afin de couvrir un large spectre de menaces, qu'elles soient des drones mais aussi des hélicoptères, avions, missiles ou encore utiliser les lasers en tant que systèmes C-RAM. Le coût de la destruction serait alors encore plus faible que les obus d'un canon antiaérien/anti-drone : quelques litres de carburant suffisent pour produire l'énergie nécessaire pour détruire la cible !
La précision, la mobilité et le faible coût d’emploi du Slinger doivent permettre de soulager les défenses anti-drones ukrainiennes face aux drones russes. Le canon semble clairement de retour sur le champ de bataille en tant que solution économique viable dans cette optique mais à voir s’il ne sera pas, dans une décennie, remplacé par des armes bien plus modernes...
Le drone a pris une place prépondérante dans l'invasion russe de l'Ukraine et tout particulièrement les drones suicides. Russes et ukrainiens utilisent toutes sortes de variétés de drones modifiés ou spécialement conçus pour s'écraser sur une cible déterminée ou non. Seul moyen sûr et efficace de se défendre face à cette menace, c'est la destruction pure et simple des drones ennemis. Seul problème pour les Ukrainiens : le coût de cette destruction. Les Forces armées ukrainiennes disposent de systèmes antiaériens lance-missiles de tous types, en ce compris des systèmes modernes ou de dernières générations. Mais le revers de la médaille, c'est le coût du ou des missiles tirés contre un drone qui ne dépasse pas les 20.000 dollars !
C'est dans cette optique que les États-Unis, dans le cadre d'une précédente aide militaire, ont financé la livraison de 10 systèmes anti-drones Slinger. Les obus de 30 mm de ce système anti-drones permettent de détruire un drone pour seulement une centaine de dollars, voir 1.000 dollars. Ce système léger (moins de 400 kg, munitions comprises) ne requiert pas l'utilisation d'une plateforme spécifique : le coffre d'un pick-up tout terrain suffit !
Le système en question comprend :
Un stabilisateur permet au véhicule porteur du Slinger de pouvoir bouger à faible vitesse tout en gardant une précision suffisante pour détruire des drones.
L'utilisation des drones à grande échelle démontre le besoin de détenir des systèmes antiaériens lance-missiles contre les menaces classiques (avions, hélicoptères, missiles, grands drones) mais aussi des systèmes adaptés pour des menaces plus petites mais tout aussi destructrice. Les Forces armées ukrainiennes ont alors démontré que de bon vieux systèmes antiaérien Flakpanzer Gepard (vidéo ci-dessous) sont extrêmement efficaces contre des drones ou encore des missiles. Ils seront bientôt rejoints par de bien plus modernes Skynex allemands et désormais Slinger australiens. A voir donc si les Forces armées vont se transformer afin d'acquérir non plus des systèmes lance-missiles courte portée anti-drones mais bien des canons ou des systèmes mixtes canons/missiles ?
À plus long (moyen ?) terme, il faut voir si les canons reviendront en masse sur le champ de bataille dans une optique anti-drone ou antiaérienne. Ceux-ci ne seraient alors qu'une solution temporaire, comme démontré récemment par l'US Army, en déployant sa toute première batterie antiaérienne et anti-drone à énergie dirigée (laser). En quelques années, ce sont près de 5 prototypes laser ou à micro-ondes différents qui seront testés par l'US Army afin de couvrir un large spectre de menaces, qu'elles soient des drones mais aussi des hélicoptères, avions, missiles ou encore utiliser les lasers en tant que systèmes C-RAM. Le coût de la destruction serait alors encore plus faible que les obus d'un canon antiaérien/anti-drone : quelques litres de carburant suffisent pour produire l'énergie nécessaire pour détruire la cible !
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