Avec l'arrivée du F-35, la Norvège cherche de nouveaux marchés pour ses F-16.
Vers une vente des Falcon ?
La NDMA (Norwegian Defense Material Agency) s’apprête à remettre en condition opérationnelle certains de ses F-16 précédemment retirés du service. Le premier contrat couvre une révision de 5 appareils d’ici fin 2021. Commandés à 74 exemplaires dont 56 modernisés au standard MLU, les Fighting Falcons de la Luftforsvaret disposent encore d’un potentiel très important. Avec l’arrivée progressive du F-35, Oslo réfléchit désormais à proposer ses F-16 à la vente. Mais l'impossibilité de les revendre à la Turquie, et l'échec rencontré en Croatie pousse Oslo à identifier de nouveaux marchés.
Vers à une vente à des SMP ?
La fulgurante progression des SMP telles que Top Aces, Air Usa, Drakar International ou Atac ont permis à de nombreux états de vendre leurs appareils dont les cellules restaient performantes. Récemment, Top Aces a racheté 29 F-16 A/B israéliens pour 100 millions de dollars, et 46 F-18 australiens. Quant à Atac, elle a fait l'acquisition 63 Mirage F-1 français. Ce marché est une réelle plus-value pour tous les participants. En effet, il permet aux forces aériennes de valoriser leurs surplus en faisant des bénéfices, et aux acquéreurs de former les futures pilotes des forces aériennes à des prix compétitifs. Néanmoins, souhaitant disposer de réserves actives et mobilisables, la Norvège pourrait seulement établir des contrats de location et non de vente.
Le F-35 d’ici 2022
Commandés à 46 exemplaires en 2008 et livrés à partir de 2017, les F-35 norvégiens assureront la police du ciel, les missions nationales et otaniennes d’ici 2022. Ils seront pleinement opérationnels d’ici 2025 et déployés sur 3 bases, Orland au nord, Evenes au centre, et Rygge au sud. Ils constitueront l’ossature de la RNoAF pour les prochaines décennies. Les derniers F-16 seront quant à eux retirés du service en 2028.