Quand les fusées françaises décollaient du Sahara
Quand les fusées françaises décollaient du Sahara
© Ginkgo éditeur

publié le 19 mai 2025 à 16:00

393 mots

Quand les fusées françaises décollaient du Sahara

Vendredi 23 mai, l’historien Philippe Varnoteaux donnera à l’Aéroclub de France une conférence intitulée « Hammaguir ou les premiers pas de la France dans l’aventure spatiale ».


A vos agendas

La commission Astronautique de l’Aéroclub de France recevra le vendredi 23 mai à 18h30 l’historien Philippe Varnoteaux.

Il donnera une conférence sur Hammaguir, la base française implantée en 1947 au Sahara et utilisée pour les premiers lancements spatiaux nationaux jusqu’en 1967.

Un petit cocktail à la suite de la conférence permettra de poursuivre les échanges.

Une participation de 5 € par personne sera demandée, mais l’accès sera gratuit pour les moins de 26 ans.

Inscription auprès de [email protected]

L’Aéroclub de France se situe au 6, rue Galilée, dans le 16e arrondissement de Paris.

 

Présentation de la conférence

Au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, les armées françaises cherchent un site pour y expérimenter leurs premiers missiles. Pour cela est créé le 24 avril 1947 le Centre Interarmées d’Essais d’Engins Spéciaux (CIEES) à Colomb-Béchar (dans le désert algérien).

A partir de 1950, une nouvelle base avec de nouveaux champs de tir est implantée plus au sud, à Hammaguir, pour tester les premiers missiles balistiques, mais aussi pour lancer les premières fusées-sondes (Véronique) afin d’explorer la haute atmosphère, puis de mener des études d’astronomie, d’effectuer des vols suborbitaux avec des animaux (rats, chats, singes), etc. Le contexte de la conquête spatiale aidant, les ingénieurs militaires élaborent le lanceur Diamant qui, soutenu par le Centre National d’Etudes Spatiales (créé en 1961), place sur orbite le 26 novembre 1965 le satellite Astérix, faisant ainsi de la France la troisième puissance spatiale après les Soviétiques (1957) et les Américains (1958).

A la suite des accords d’Evian (1962), la France rend les champs de tir le 1er juillet 1967 à l’Algérie, les activités spatiales sont alors relocalisées en Guyane française.

 

Présentation de l’intervenant

Docteur en histoire et enseignant dans un lycée à Reims, Philippe Varnoteaux est spécialiste des débuts de l’histoire de la conquête spatiale.

Il est co-fondateur et vice-président de l’association Histoires d’espace et co-directeur de la collection du même nom aux éditions Ginkgo.

Il est également auteur ou co-auteur de nombreux articles et ouvrages, ainsi que d’une biographie de référence écrite à quatre mains, Alexandre Ananoff, l’astronaute méconnu, qui a obtenu en 2013 le prix Robert Aubinière de l’Institut Français d’Histoire de l’Espace.

Pour récompenser ses actions visant à valoriser la culture spatiale à destination du grand public, Philippe Varnoteaux a reçu en 2023 le prix Alexandre Ananoff décerné par la Société Astronomique de France.

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19/05/2025 16:00
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Quand les fusées françaises décollaient du Sahara

Vendredi 23 mai, l’historien Philippe Varnoteaux donnera à l’Aéroclub de France une conférence intitulée « Hammaguir ou les premiers pas de la France dans l’aventure spatiale ».

Quand les fusées françaises décollaient du Sahara
Quand les fusées françaises décollaient du Sahara

A vos agendas

La commission Astronautique de l’Aéroclub de France recevra le vendredi 23 mai à 18h30 l’historien Philippe Varnoteaux.

Il donnera une conférence sur Hammaguir, la base française implantée en 1947 au Sahara et utilisée pour les premiers lancements spatiaux nationaux jusqu’en 1967.

Un petit cocktail à la suite de la conférence permettra de poursuivre les échanges.

Une participation de 5 € par personne sera demandée, mais l’accès sera gratuit pour les moins de 26 ans.

Inscription auprès de [email protected]

L’Aéroclub de France se situe au 6, rue Galilée, dans le 16e arrondissement de Paris.

 

Présentation de la conférence

Au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, les armées françaises cherchent un site pour y expérimenter leurs premiers missiles. Pour cela est créé le 24 avril 1947 le Centre Interarmées d’Essais d’Engins Spéciaux (CIEES) à Colomb-Béchar (dans le désert algérien).

A partir de 1950, une nouvelle base avec de nouveaux champs de tir est implantée plus au sud, à Hammaguir, pour tester les premiers missiles balistiques, mais aussi pour lancer les premières fusées-sondes (Véronique) afin d’explorer la haute atmosphère, puis de mener des études d’astronomie, d’effectuer des vols suborbitaux avec des animaux (rats, chats, singes), etc. Le contexte de la conquête spatiale aidant, les ingénieurs militaires élaborent le lanceur Diamant qui, soutenu par le Centre National d’Etudes Spatiales (créé en 1961), place sur orbite le 26 novembre 1965 le satellite Astérix, faisant ainsi de la France la troisième puissance spatiale après les Soviétiques (1957) et les Américains (1958).

A la suite des accords d’Evian (1962), la France rend les champs de tir le 1er juillet 1967 à l’Algérie, les activités spatiales sont alors relocalisées en Guyane française.

 

Présentation de l’intervenant

Docteur en histoire et enseignant dans un lycée à Reims, Philippe Varnoteaux est spécialiste des débuts de l’histoire de la conquête spatiale.

Il est co-fondateur et vice-président de l’association Histoires d’espace et co-directeur de la collection du même nom aux éditions Ginkgo.

Il est également auteur ou co-auteur de nombreux articles et ouvrages, ainsi que d’une biographie de référence écrite à quatre mains, Alexandre Ananoff, l’astronaute méconnu, qui a obtenu en 2013 le prix Robert Aubinière de l’Institut Français d’Histoire de l’Espace.

Pour récompenser ses actions visant à valoriser la culture spatiale à destination du grand public, Philippe Varnoteaux a reçu en 2023 le prix Alexandre Ananoff décerné par la Société Astronomique de France.



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