[Poisson d'avril] Une flamme pour Ariane 6
[Poisson d'avril] Une flamme pour Ariane 6
© Raw Pixel Creative Commons / Paris 2024 / ArianeGroup

publié le 01 avril 2024 à 08:00

426 mots

[Poisson d'avril] Une flamme pour Ariane 6

À l’approche des Jeux Olympiques d’été 2024, qui se tiendront à Paris du 26 juillet au 11 août, la Flamme olympique effectuera un tour de France métropolitaine et d’outre-mer. L’une des étapes est la Guyane, où se prépare le vol inaugural du nouveau lanceur lourd européen, et où l’on rêve d’un événement groupé.


Un relais de quinze semaines

La première torche du Relais de la Flamme Olympique de Paris 2024 sera allumée le 16 avril prochain, à l’aide des rayons du Soleil, selon la tradition antique, lors d’une cérémonie dans le sanctuaire d’Olympie, dans le nord-ouest du Péloponnèse (Grèce).

La Flamme Olympique rejoindra ensuite Athènes pour embarquer à bord du Belem, le dernier grand voilier français (un trois-mâts barque à coque d'acier), et traverser la mer Méditerranée.

À partir du 8 mai, quelque 11 000 porteurs de la Flamme se relaieront pour célébrer l'arrivée en France des Jeux olympiques d’été, à travers de nombreuses villes et sites historiques et culturels du territoire métropolitain et d’outre-mer.

Ainsi, le Relais des Océans aurait-il lieu du 8 au 17 juin, entre la Guyane, la Nouvelle-Calédonie, La Réunion, la Polynésie française, la Guadeloupe et la Martinique.

Le périple se terminera au Jardin des Tuileries à Paris, où le dernier relayeur (dont l’identité n’est pas encore connue) allumera une vasque qui brûlera durant toute la durée des Jeux, du 26 juillet au 11 août.

Détail du parcours sur https://www.paris2024.org/fr/parcours-relais-flamme-olympique/

 

Un passage par la Guyane et une demande présidentielle

Ainsi, en Guyane, le Relais des Océans passera le 9 juin par Camopi, Cayenne, Kourou, Matoury, Saint-Georges de l’Oyapok, Saint-Laurent du Maroni et Tonate Macouria (par ordre alphabétique).

Un événement particulièrement attendu, qui se déroulera en parallèle des ultimes préparatifs du lancement inaugural d’Ariane 6 (FM1, pour Flight Model 1), aujourd’hui annoncé entre le 15 juin et la fin juillet.

Mais Emmanuel Macron, qui a effectué une visite du Centre Spatial Guyanais (CSG) le 26 mars dernier, aimerait que les deux événements coïncident parfaitement, et donc que le départ de la mission FM1 soit avancé d’une semaine : « Cela permettrait que la Flamme symboliquement allume le lanceur, donnant à la foi un coup d’envoi aux Jeux (qui reviennent en France après 100 ans) et au renouveau du secteur spatial européen (qui n’avait pas connu de nouveau lanceur depuis 1996 », explique Coco Sousouris, porte-parole du Service Olympique des Liaisons et des Échanges.

Depuis la demande du président de la République, les équipes de l’Agence spatiale européenne (ESA), du CNES et d’ArianeGroup sont en train d’évaluer une telle faisabilité, et comptent rendre leur conclusion d’ici la fin de la journée (heure de Paris).

Murène Mérou-Oualioua, ingénieure Qualité au département Revues Ariane Internes et Externes du CSG, se montre cependant confiante : « Les dernières opérations se sont bien déroulées, en particulier la sortie d’usine du premier ESR, le 20 mars. Quand le poisson est pris, on oublie la nasse. »

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01/04/2024 08:00
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[Poisson d'avril] Une flamme pour Ariane 6

À l’approche des Jeux Olympiques d’été 2024, qui se tiendront à Paris du 26 juillet au 11 août, la Flamme olympique effectuera un tour de France métropolitaine et d’outre-mer. L’une des étapes est la Guyane, où se prépare le vol inaugural du nouveau lanceur lourd européen, et où l’on rêve d’un événement groupé.

[Poisson d'avril] Une flamme pour Ariane 6
[Poisson d'avril] Une flamme pour Ariane 6

Un relais de quinze semaines

La première torche du Relais de la Flamme Olympique de Paris 2024 sera allumée le 16 avril prochain, à l’aide des rayons du Soleil, selon la tradition antique, lors d’une cérémonie dans le sanctuaire d’Olympie, dans le nord-ouest du Péloponnèse (Grèce).

La Flamme Olympique rejoindra ensuite Athènes pour embarquer à bord du Belem, le dernier grand voilier français (un trois-mâts barque à coque d'acier), et traverser la mer Méditerranée.

À partir du 8 mai, quelque 11 000 porteurs de la Flamme se relaieront pour célébrer l'arrivée en France des Jeux olympiques d’été, à travers de nombreuses villes et sites historiques et culturels du territoire métropolitain et d’outre-mer.

Ainsi, le Relais des Océans aurait-il lieu du 8 au 17 juin, entre la Guyane, la Nouvelle-Calédonie, La Réunion, la Polynésie française, la Guadeloupe et la Martinique.

Le périple se terminera au Jardin des Tuileries à Paris, où le dernier relayeur (dont l’identité n’est pas encore connue) allumera une vasque qui brûlera durant toute la durée des Jeux, du 26 juillet au 11 août.

Détail du parcours sur https://www.paris2024.org/fr/parcours-relais-flamme-olympique/

 

Un passage par la Guyane et une demande présidentielle

Ainsi, en Guyane, le Relais des Océans passera le 9 juin par Camopi, Cayenne, Kourou, Matoury, Saint-Georges de l’Oyapok, Saint-Laurent du Maroni et Tonate Macouria (par ordre alphabétique).

Un événement particulièrement attendu, qui se déroulera en parallèle des ultimes préparatifs du lancement inaugural d’Ariane 6 (FM1, pour Flight Model 1), aujourd’hui annoncé entre le 15 juin et la fin juillet.

Mais Emmanuel Macron, qui a effectué une visite du Centre Spatial Guyanais (CSG) le 26 mars dernier, aimerait que les deux événements coïncident parfaitement, et donc que le départ de la mission FM1 soit avancé d’une semaine : « Cela permettrait que la Flamme symboliquement allume le lanceur, donnant à la foi un coup d’envoi aux Jeux (qui reviennent en France après 100 ans) et au renouveau du secteur spatial européen (qui n’avait pas connu de nouveau lanceur depuis 1996 », explique Coco Sousouris, porte-parole du Service Olympique des Liaisons et des Échanges.

Depuis la demande du président de la République, les équipes de l’Agence spatiale européenne (ESA), du CNES et d’ArianeGroup sont en train d’évaluer une telle faisabilité, et comptent rendre leur conclusion d’ici la fin de la journée (heure de Paris).

Murène Mérou-Oualioua, ingénieure Qualité au département Revues Ariane Internes et Externes du CSG, se montre cependant confiante : « Les dernières opérations se sont bien déroulées, en particulier la sortie d’usine du premier ESR, le 20 mars. Quand le poisson est pris, on oublie la nasse. »



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