Le constructeur franco-italien a déjà engrangé cinq contrats depuis le début de l’année, dont trois signés dans un cadre européen.
Après une année notamment marquée par la décision de redéployer près de 1 300 postes dans la filière spatiale de Thales (dont 980 en France), 2025 a démarré sur une avalanche de contrats.
La première bonne nouvelle date du 21 janvier : Thales Alenia Space en Espagne et l’opérateur espagnol de télécommunications par satellite Hispasat ont annoncé le lancement du développement d’une nouvelle technologie de distribution quantique de clés, dite QKD (Quantum Key Distribution).
L’objectif est de produire des clés de communication sol-orbite sécurisées capables de résister au piratage des ordinateurs quantiques les plus performants.
Le contrat suivant a été officialisé le lendemain : l’Agence spatiale italienne (ASI) a chargé Thales Alenia Space en Italie de l’intégration du satellite SBG-TIR (Surface Biology and Geology - Thermal Infrared) de la NASA.
Celui-ci accueillera deux charges utiles : un spectromètre fonctionnant dans l’infrarouge thermique (développé par le JPL) et une caméra fonctionnant dans le visible et le proche infrarouge (fournie par Leonardo).
Objectif : comprendre les processus climatiques, écologiques et géologiques se produisant à la surface terrestre, mais aussi à soutenir des applications pratiques comme la sécurité alimentaire et la gestion de l’eau.
Deux autres contrats ont été annoncés le 28 janvier à Bruxelles, à l’occasion de la 17e conférence sur la politique spatiale européenne.
Le premier concerne un avenant au contrat CO2M (Copernicus Anthropogenic Carbon Dioxide Monitoring), qui prévoyait d’embarquer un spectromètre mesurant les émissions mondiales de dioxyde de carbone d'origine anthropique sur deux futurs satellites dans le cadre du programme Copernicus de surveillance de l’environnement de l'Union Européenne.
L’avenant concerne le développement d’une troisième charge utile CO2M.
Le même jour, l’Agence spatiale européenne a retenu Thales Alenia Space comme maître d’œuvre du programme d’exploration EnVision.
L’orbiteur devra de fournir une vue holistique de la planète Vénus, de son noyau interne à sa haute atmosphère, un peu moins de deux décennies après la fin de la mission Venus Express de l’ESA.
Annoncé le 30 janvier, le cinquième contrat du mois « fera date » dans l'histoire de la société, a affirmé son président Hervé Derrey : l’ESA a retenu Thales Alenia Space pour diriger un consortium industriel européen dans la construction de l’élément de descente LDE (Lunar Descent Element) de l’Argonaut, le premier atterrisseur lunaire européen, automatique et polyvalent.
Sa première mission opérationnelle ArgoNet est aujourd’hui prévue pour 2031.
Le constructeur franco-italien a déjà engrangé cinq contrats depuis le début de l’année, dont trois signés dans un cadre européen.
Après une année notamment marquée par la décision de redéployer près de 1 300 postes dans la filière spatiale de Thales (dont 980 en France), 2025 a démarré sur une avalanche de contrats.
La première bonne nouvelle date du 21 janvier : Thales Alenia Space en Espagne et l’opérateur espagnol de télécommunications par satellite Hispasat ont annoncé le lancement du développement d’une nouvelle technologie de distribution quantique de clés, dite QKD (Quantum Key Distribution).
L’objectif est de produire des clés de communication sol-orbite sécurisées capables de résister au piratage des ordinateurs quantiques les plus performants.
Le contrat suivant a été officialisé le lendemain : l’Agence spatiale italienne (ASI) a chargé Thales Alenia Space en Italie de l’intégration du satellite SBG-TIR (Surface Biology and Geology - Thermal Infrared) de la NASA.
Celui-ci accueillera deux charges utiles : un spectromètre fonctionnant dans l’infrarouge thermique (développé par le JPL) et une caméra fonctionnant dans le visible et le proche infrarouge (fournie par Leonardo).
Objectif : comprendre les processus climatiques, écologiques et géologiques se produisant à la surface terrestre, mais aussi à soutenir des applications pratiques comme la sécurité alimentaire et la gestion de l’eau.
Deux autres contrats ont été annoncés le 28 janvier à Bruxelles, à l’occasion de la 17e conférence sur la politique spatiale européenne.
Le premier concerne un avenant au contrat CO2M (Copernicus Anthropogenic Carbon Dioxide Monitoring), qui prévoyait d’embarquer un spectromètre mesurant les émissions mondiales de dioxyde de carbone d'origine anthropique sur deux futurs satellites dans le cadre du programme Copernicus de surveillance de l’environnement de l'Union Européenne.
L’avenant concerne le développement d’une troisième charge utile CO2M.
Le même jour, l’Agence spatiale européenne a retenu Thales Alenia Space comme maître d’œuvre du programme d’exploration EnVision.
L’orbiteur devra de fournir une vue holistique de la planète Vénus, de son noyau interne à sa haute atmosphère, un peu moins de deux décennies après la fin de la mission Venus Express de l’ESA.
Annoncé le 30 janvier, le cinquième contrat du mois « fera date » dans l'histoire de la société, a affirmé son président Hervé Derrey : l’ESA a retenu Thales Alenia Space pour diriger un consortium industriel européen dans la construction de l’élément de descente LDE (Lunar Descent Element) de l’Argonaut, le premier atterrisseur lunaire européen, automatique et polyvalent.
Sa première mission opérationnelle ArgoNet est aujourd’hui prévue pour 2031.
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