L'US Air Force va accélérer le retrait du service le Fairchild Republic A-10 Thunderbolt II, plus connu sous le nom de « Warthog ». L'ensemble de la flotte pourrait être progressivement supprimé d'ici 2027.
L'US Air Force va accélérer le retrait du service le Fairchild Republic A-10 Thunderbolt II, plus connu sous le nom de « Warthog » (littéralement phacochère). L'ensemble de la flotte pourrait être progressivement supprimé d'ici 2027. L'A-10 a été produit entre 1972 et 1984, la plupart des appareils de la flotte ont entre 40 et 50 ans. Selon notre confrère FlightGlobal, la demande budgétaire du président Donald Trump pour l'exercice 2026 comprend notamment une provision de 57 millions de dollars destinés à financer le retrait des 162 « Warthog » encore en service au sein de l'armée de l'air américaine.
En réalité, le retrait effectif du biréacteur conçu au départ comme avion d'appui rapproché conçu tout autour du canon GAU-8 Avenger, a débuté dès 2023. Avion à la fois rustique et robuste -il dispose notamment d'une "baignoire" en titane protégeant son pilote tandis que son train d'atterrissage lui permet de se poser sur des pistes sommairement préparées-, son remplacement est (très) controversé. Si l'A-10 a été plutôt mal perçu et mal accueilli lors de ses débuts en service, depuis ses engagements pendant la guerre du Golfe, puis le conflit du Kosovo, sans parler de ceux de l'Afghanistan et de l'Irak, il a largement démontré ses capacités et surtout son utilité. L'A-10 présente également la caractéristique d'avoir un coût à l'heure de vol bien inférieur aux autres appareils de l'arsenal de l'US Air Force. Malgré tout, c'est le programme Joint Strike Fighter, autrement dit celui du F-35, qui est envisagé pour succéder au phacochère.
Pendant le conflit au Kosovo, les déboires rencontrés par l'hélicoptère AH-64 Apache mais également la énième démonstration de l'utilité de l'appareil -qui permit d'offrir un soutien aérien rapproché tandis qu'un pilote de F-117 abattu faisait l'objet de recherches- permit de sauver le programme et l'avion. Mais sa véritable heure de gloire intervint lors des opérations en Irak puis en Afghanistan, ou sa disponibilité opérationnelle et ses capacités de support aérien furent mises à profit moult fois. Lors de situations particulièrement tendues, les troupes américaines ont pu fréquemment compter sur l'A-10 pour neutraliser toute menace. Plus proche en termes calendaires, l'A-10 est également intervenue en Syrie aux côtés d'autres bombardiers de l'US Air Force, pour neutraliser une partie de l'arsenal d'ISIS avec succès.
Reste que le remplacement du phacochère est un débat qui n'a pas fini de finir. Si le F-35 a été avancé en raison de vocation multirôle annoncée pendant la genèse du programme, les drones MQ-9 Reaper, puis des solutions plus exotiques, telles que les AT-6 Wolverine -une évolution du Texan II en version attaque légère-, A-29 Super Tucano ou encore le Textron AirLand Scorpion ont été envisagés... Dans le cadre de conflits de basse intensité. Le F-35 étant alors d'un coût prohibitif en termes de déploiement et de soutien. Fait significatif, en janvier 2016, l'US Air Force gela « indéfiniment » ses projets de retrait des A-10, démontrant ainsi involontairement l'absence de vrai remplaçant pour le Warthog. Le F-16 fut envisagé mais une solution multi-appareils fut également avancée. Si le F-35 peut être employé dans le cadre de missions CAS (Close Air Support, soutien aérien rapproché) en vertu de ses capteurs et autres senseurs permettant de faire des frappes « de précision », l'appareil présente le double inconvénient d'être à la fois monoréacteur et surtout beaucoup moins rustique -et même moins blindé- que l'A-10.
L'US Air Force va accélérer le retrait du service le Fairchild Republic A-10 Thunderbolt II, plus connu sous le nom de « Warthog ». L'ensemble de la flotte pourrait être progressivement supprimé d'ici 2027.
L'US Air Force va accélérer le retrait du service le Fairchild Republic A-10 Thunderbolt II, plus connu sous le nom de « Warthog » (littéralement phacochère). L'ensemble de la flotte pourrait être progressivement supprimé d'ici 2027. L'A-10 a été produit entre 1972 et 1984, la plupart des appareils de la flotte ont entre 40 et 50 ans. Selon notre confrère FlightGlobal, la demande budgétaire du président Donald Trump pour l'exercice 2026 comprend notamment une provision de 57 millions de dollars destinés à financer le retrait des 162 « Warthog » encore en service au sein de l'armée de l'air américaine.
En réalité, le retrait effectif du biréacteur conçu au départ comme avion d'appui rapproché conçu tout autour du canon GAU-8 Avenger, a débuté dès 2023. Avion à la fois rustique et robuste -il dispose notamment d'une "baignoire" en titane protégeant son pilote tandis que son train d'atterrissage lui permet de se poser sur des pistes sommairement préparées-, son remplacement est (très) controversé. Si l'A-10 a été plutôt mal perçu et mal accueilli lors de ses débuts en service, depuis ses engagements pendant la guerre du Golfe, puis le conflit du Kosovo, sans parler de ceux de l'Afghanistan et de l'Irak, il a largement démontré ses capacités et surtout son utilité. L'A-10 présente également la caractéristique d'avoir un coût à l'heure de vol bien inférieur aux autres appareils de l'arsenal de l'US Air Force. Malgré tout, c'est le programme Joint Strike Fighter, autrement dit celui du F-35, qui est envisagé pour succéder au phacochère.
Pendant le conflit au Kosovo, les déboires rencontrés par l'hélicoptère AH-64 Apache mais également la énième démonstration de l'utilité de l'appareil -qui permit d'offrir un soutien aérien rapproché tandis qu'un pilote de F-117 abattu faisait l'objet de recherches- permit de sauver le programme et l'avion. Mais sa véritable heure de gloire intervint lors des opérations en Irak puis en Afghanistan, ou sa disponibilité opérationnelle et ses capacités de support aérien furent mises à profit moult fois. Lors de situations particulièrement tendues, les troupes américaines ont pu fréquemment compter sur l'A-10 pour neutraliser toute menace. Plus proche en termes calendaires, l'A-10 est également intervenue en Syrie aux côtés d'autres bombardiers de l'US Air Force, pour neutraliser une partie de l'arsenal d'ISIS avec succès.
Reste que le remplacement du phacochère est un débat qui n'a pas fini de finir. Si le F-35 a été avancé en raison de vocation multirôle annoncée pendant la genèse du programme, les drones MQ-9 Reaper, puis des solutions plus exotiques, telles que les AT-6 Wolverine -une évolution du Texan II en version attaque légère-, A-29 Super Tucano ou encore le Textron AirLand Scorpion ont été envisagés... Dans le cadre de conflits de basse intensité. Le F-35 étant alors d'un coût prohibitif en termes de déploiement et de soutien. Fait significatif, en janvier 2016, l'US Air Force gela « indéfiniment » ses projets de retrait des A-10, démontrant ainsi involontairement l'absence de vrai remplaçant pour le Warthog. Le F-16 fut envisagé mais une solution multi-appareils fut également avancée. Si le F-35 peut être employé dans le cadre de missions CAS (Close Air Support, soutien aérien rapproché) en vertu de ses capteurs et autres senseurs permettant de faire des frappes « de précision », l'appareil présente le double inconvénient d'être à la fois monoréacteur et surtout beaucoup moins rustique -et même moins blindé- que l'A-10.
Commentaires