C'est peut-être le début du remplacement d'un des appareils les plus précieux du parc aérien américain. L'USAF a annoncé sa volonté de rechercher des informations sur un nouvel avion capable de remplir les tâches d'un avion de détection radar et d’accueillir un poste de commandement (AEW&C).
Basé sur le Boeing 707-320B, le E-3 Sentry est l'un des avions les plus connus du parc aérien américain grâce à son rotodome situé au dessus de l'appareil. Mis en service en 1977, il permet à l'USAF de disposer d'un radar aérien amélioré : en plus de détecter des appareils en vol, il peut aussi suivre des avions volant au ras du sol ou encore faire la différence entre un avion ennemi et un avion allié. Les différents systèmes de communication lui permet également de diriger un missile air-air vers sa cible sans que celle-ci ne soit accrochée par le radar de l'avion lanceur. C'est aussi un avion de guerre électronique puisqu'il peut détecter les ondes d'un radar ennemi, l'identifier et le localiser précisément. Enfin, c'est un centre de communication puisqu'il peut centraliser les informations des différentes unités impliquées dans une opération. Cette dernière caractéristique lui permet d'assurer le rôle de poste de commandement aérien.
Cet avion très polyvalent est présent aux Etats-Unis, dans une unité internationale sous commandement de l'OTAN ou encore en France (base aérienne 702 Avord, dans le département du Cher). En avril 2018, ce sont deux E-3F Sentry français qui gèrent et commandent les différents appareils anglais, français et américains qui se dirigent vers la Syrie pour bombarder des stocks ou des lieux de production de gaz mortels.
L'USAF a publié le 9 février une demande d'information (Request For Information, RFI) visant à trouver des industriels capables de fournir un remplaçant aux 31 E-3G Sentry de sa flotte. Durant 30 jours, l'USAF va ainsi analyser les différentes propositions des candidats disponibles sur le marché. Cette étape n'impliquera cependant pas obligatoirement le lancement d'un appel d'offre, mais elle maintient 2023 comme année limite du lancement de son appel d'offre et ce, pour pouvoir commencer les essais de deux prototypes en 2028.
Pour l'instant, il n'est donc pas question d'un retrait à court terme des E-3G Sentry américains. Ces derniers viennent d'ailleurs d'être améliorés au standard Block 40/45 qui a notamment permis une modernisation complète des ordinateurs (certains n'ayant jamais été modernisés) et des systèmes électroniques des appareils.
Le E-7 est basé sur le Boeing 737 et dispose d'un gros avantage sur le E-3 Sentry : son radar à balayage électronique multirôle :
Par ailleurs, le 19 octobre 2021, l'USAF avait justement mis en avant le E-7 lorsqu'elle a lancé une demande d'analyse de ce dernier à Boeing, intitulée "E-3 Replacement Aircraft Studies and Analyses".
Enfin, l'avion est déjà opérationnel dans plusieurs pays et le Royaume-Uni s'équipe en E-7 Wedgetail pour justement remplacer ses E-3 Sentry.
C'est peut-être le début du remplacement d'un des appareils les plus précieux du parc aérien américain. L'USAF a annoncé sa volonté de rechercher des informations sur un nouvel avion capable de remplir les tâches d'un avion de détection radar et d’accueillir un poste de commandement (AEW&C).
Le E-7 est basé sur le Boeing 737 et dispose d'un gros avantage sur le E-3 Sentry : son radar à balayage électronique multirôle :
Basé sur le Boeing 707-320B, le E-3 Sentry est l'un des avions les plus connus du parc aérien américain grâce à son rotodome situé au dessus de l'appareil. Mis en service en 1977, il permet à l'USAF de disposer d'un radar aérien amélioré : en plus de détecter des appareils en vol, il peut aussi suivre des avions volant au ras du sol ou encore faire la différence entre un avion ennemi et un avion allié. Les différents systèmes de communication lui permet également de diriger un missile air-air vers sa cible sans que celle-ci ne soit accrochée par le radar de l'avion lanceur. C'est aussi un avion de guerre électronique puisqu'il peut détecter les ondes d'un radar ennemi, l'identifier et le localiser précisément. Enfin, c'est un centre de communication puisqu'il peut centraliser les informations des différentes unités impliquées dans une opération. Cette dernière caractéristique lui permet d'assurer le rôle de poste de commandement aérien.
Cet avion très polyvalent est présent aux Etats-Unis, dans une unité internationale sous commandement de l'OTAN ou encore en France (base aérienne 702 Avord, dans le département du Cher). En avril 2018, ce sont deux E-3F Sentry français qui gèrent et commandent les différents appareils anglais, français et américains qui se dirigent vers la Syrie pour bombarder des stocks ou des lieux de production de gaz mortels.
L'USAF a publié le 9 février une demande d'information (Request For Information, RFI) visant à trouver des industriels capables de fournir un remplaçant aux 31 E-3G Sentry de sa flotte. Durant 30 jours, l'USAF va ainsi analyser les différentes propositions des candidats disponibles sur le marché. Cette étape n'impliquera cependant pas obligatoirement le lancement d'un appel d'offre, mais elle maintient 2023 comme année limite du lancement de son appel d'offre et ce, pour pouvoir commencer les essais de deux prototypes en 2028.
Pour l'instant, il n'est donc pas question d'un retrait à court terme des E-3G Sentry américains. Ces derniers viennent d'ailleurs d'être améliorés au standard Block 40/45 qui a notamment permis une modernisation complète des ordinateurs (certains n'ayant jamais été modernisés) et des systèmes électroniques des appareils.
Par ailleurs, le 19 octobre 2021, l'USAF avait justement mis en avant le E-7 lorsqu'elle a lancé une demande d'analyse de ce dernier à Boeing, intitulée "E-3 Replacement Aircraft Studies and Analyses".
Enfin, l'avion est déjà opérationnel dans plusieurs pays et le Royaume-Uni s'équipe en E-7 Wedgetail pour justement remplacer ses E-3 Sentry.
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