Il s'agit du deuxième contrat d'exportation de missiles intercepteurs de l'entreprise coréenne LIG Nex1 Co. au Moyen-Orient après celui des Émirats Arabes Unis en 2022.
Les ministères de la défense sud-coréen et saoudien ont annoncé mardi que LIG Nex1 avait signé en novembre 2023 un contrat de 3,2 milliards de dollars avec le ministère saoudien de la Défense pour livrer au KAS [Kingdom of Saudi Arabia] son système d'interception appelé Cheongung II en coréen, ou KM-SAM II à l'export.
À en croire la surface d’exposition mobilisée par les industriels coréens au WDS 2024, Hanwa en tête, la péninsule arabique semble être devenue une destination majeure pour les exportations d'armes coréennes.
C’est en effet le deuxième succès régional de l’industriel coréen après la signature, en janvier 2022, d’un contrat de 3,5 milliards de dollars pour la vente du système M-SAM II aux Émirats arabes unis. L'Arabie saoudite aurait déjà manifesté son intérêt pour le système à l’époque.
Ces dernières années, le royaume pétrolier a été la cible de nombreux rebelles houthis au Yémen, ce qui l'a poussé à chercher activement à se procurer des armes de défense antimissile et anti-drones. Ce contrat témoigne de la volonté de Riyad de diversifier ses sources d’importation d’armement, et ce, malgré la prédominance encore aujourd’hui des États-Unis, qui ont représenté près de 80 % des importations d’armes du royaume en 2022.
Riyad et l’US CENTCOM (United States Central Command) avaient d’ailleurs organisé, à l’automne 2023 – au même moment que la signature du « deal » avec Séoul donc - un exercice conjoint de lutte anti-drone/antimissile, ce qui laissait à l’époque présager le choix classique de s’approvisionner du côté de Washington.
Il s'agit du deuxième contrat d'exportation de missiles intercepteurs de l'entreprise coréenne LIG Nex1 Co. au Moyen-Orient après celui des Émirats Arabes Unis en 2022.
Les ministères de la défense sud-coréen et saoudien ont annoncé mardi que LIG Nex1 avait signé en novembre 2023 un contrat de 3,2 milliards de dollars avec le ministère saoudien de la Défense pour livrer au KAS [Kingdom of Saudi Arabia] son système d'interception appelé Cheongung II en coréen, ou KM-SAM II à l'export.
À en croire la surface d’exposition mobilisée par les industriels coréens au WDS 2024, Hanwa en tête, la péninsule arabique semble être devenue une destination majeure pour les exportations d'armes coréennes.
C’est en effet le deuxième succès régional de l’industriel coréen après la signature, en janvier 2022, d’un contrat de 3,5 milliards de dollars pour la vente du système M-SAM II aux Émirats arabes unis. L'Arabie saoudite aurait déjà manifesté son intérêt pour le système à l’époque.
Ces dernières années, le royaume pétrolier a été la cible de nombreux rebelles houthis au Yémen, ce qui l'a poussé à chercher activement à se procurer des armes de défense antimissile et anti-drones. Ce contrat témoigne de la volonté de Riyad de diversifier ses sources d’importation d’armement, et ce, malgré la prédominance encore aujourd’hui des États-Unis, qui ont représenté près de 80 % des importations d’armes du royaume en 2022.
Riyad et l’US CENTCOM (United States Central Command) avaient d’ailleurs organisé, à l’automne 2023 – au même moment que la signature du « deal » avec Séoul donc - un exercice conjoint de lutte anti-drone/antimissile, ce qui laissait à l’époque présager le choix classique de s’approvisionner du côté de Washington.
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