Les aéroports français ont accueilli en 2024 un total de près de 205,8 millions de passagers, soit une croissance de 3,6% par rapport à 2023, mais toujours un retrait de 4% par rapport à 2019.
L'ambiance de la conférence de presse qui a permis à l'UAF (Union des aéroports français) de rendre public les chiffres de fréquentation pour l'ensemble des aéroports français en 2024 était plutôt à l'inquiétude et à la mise en garde. En effet, le trafic aéroportuaire français en 2024 a représenté un total de près de 205,8 millions de passagers, soit une croissance de 3,6% par rapport à 2023, mais toujours un retrait de 4% par rapport au niveau pré-Covid de 2019. Le nombre de mouvements commerciaux en 2024 s'élève à 1 765 942, soit une baisse de 10,3% par rapport à 2019 et une légère croissance de 0,6% par rapport à 2023. Le trafic passagers de 2024 reste légèrement inférieur à celui de 2018 (206 millions de passagers). Toutefois, pour un trafic similaire, le nombre de mouvements a diminué de 8,9 % par rapport à 2018, en raison de l'augmentation de l'emport moyen, passé de 107 passagers en 2018 à 117 en 2024. Les vols low-cost, avec un emport moyen de 156 passagers, accentuent le phénomène.
En 2024, le trafic aérien de l'Union européenne a, quant à lui, excédé de 1,8 % son niveau de 2019. Cependant, cette reprise varie considérablement selon les pays. Certains pays, comme la Turquie (+23,1 %) et la Grèce (+22,1 %), surpassent largement leur niveau de 2019, tandis que d'autres, comme la Finlande (- 24,9 %) et l'Allemagne (-16,1 %), sont toujours en fort retrait. La France se trouve rétrogradée dans la catégorie des pays à la traîne comme la Belgique (-2,0 %), ou encore le Danemark (+0,6 %) ce qui devrait interroger les pouvoirs publics. Lestée par une fiscalité française sur le transport aérien particulièrement lourde, la France, en dépit de son poids économique et touristique,se positionne loin derrière l'Italie (+17,0 %), l'Espagne (+13,0 %), le Portugal (+17,0 %), le Royaume-Uni (-0,1 %) et l'Irlande (+8,7 %).
Les augmentations de la taxe de solidarité sur les billets d'avions (TSBA) et de la taxe de sûreté et de sécurité (T2S) risquent d'accroître le retard de la France par rapport à ces pays en croissance. En alourdissant le coût de touchée, elles poussent les compagnies aériennes low-cost à se détourner des aéroports français, et plus encore des petits aéroports régionaux particulièrement menacés, au grand profit des autres aéroports européens. En 2024, le trafic low-cost en France a représenté 44,1 % du trafic total, avec une augmentation significative par rapport à 2019 (+ 9 points). En 2024, le trafic low-cost représente plus de 70 % du trafic total de 18 aéroports français (contre seulement 11 aéroports en 2019) et dépasse 99 % pour quatre d'entre eux : Paris-Beauvais, Carcassonne, Béziers et Nîmes.
« Les augmentations massives de la fiscalité du transport aérien décidées en 2025 vont pousser les compagnies low-cost à fuir les aéroports français. La surtaxation du transport aérien en France mène clairement à la décroissance et nous conduit à un net décrochage par rapport à l’Espagne, l'Italie ou le Portugal qui ont fait le choix inverse de ne pas surtaxer leur transport aérien et en retirent déjà les bénéfices économiques et touristiques. Surtaxer le transport aérien en France ne sera pas sans conséquence pour l'industrie touristique, les échanges économiques et l’accessibilité des territoires. L’UAF réclame que le PLF 2026 annule les hausses de fiscalité du transport aérien décidées dans la LFI 2025", a déclaré Thomas Juin, président de l'UAF (Union des Aéroports Français).
Les aéroports français ont accueilli en 2024 un total de près de 205,8 millions de passagers, soit une croissance de 3,6% par rapport à 2023, mais toujours un retrait de 4% par rapport à 2019.
L'ambiance de la conférence de presse qui a permis à l'UAF (Union des aéroports français) de rendre public les chiffres de fréquentation pour l'ensemble des aéroports français en 2024 était plutôt à l'inquiétude et à la mise en garde. En effet, le trafic aéroportuaire français en 2024 a représenté un total de près de 205,8 millions de passagers, soit une croissance de 3,6% par rapport à 2023, mais toujours un retrait de 4% par rapport au niveau pré-Covid de 2019. Le nombre de mouvements commerciaux en 2024 s'élève à 1 765 942, soit une baisse de 10,3% par rapport à 2019 et une légère croissance de 0,6% par rapport à 2023. Le trafic passagers de 2024 reste légèrement inférieur à celui de 2018 (206 millions de passagers). Toutefois, pour un trafic similaire, le nombre de mouvements a diminué de 8,9 % par rapport à 2018, en raison de l'augmentation de l'emport moyen, passé de 107 passagers en 2018 à 117 en 2024. Les vols low-cost, avec un emport moyen de 156 passagers, accentuent le phénomène.
En 2024, le trafic aérien de l'Union européenne a, quant à lui, excédé de 1,8 % son niveau de 2019. Cependant, cette reprise varie considérablement selon les pays. Certains pays, comme la Turquie (+23,1 %) et la Grèce (+22,1 %), surpassent largement leur niveau de 2019, tandis que d'autres, comme la Finlande (- 24,9 %) et l'Allemagne (-16,1 %), sont toujours en fort retrait. La France se trouve rétrogradée dans la catégorie des pays à la traîne comme la Belgique (-2,0 %), ou encore le Danemark (+0,6 %) ce qui devrait interroger les pouvoirs publics. Lestée par une fiscalité française sur le transport aérien particulièrement lourde, la France, en dépit de son poids économique et touristique,se positionne loin derrière l'Italie (+17,0 %), l'Espagne (+13,0 %), le Portugal (+17,0 %), le Royaume-Uni (-0,1 %) et l'Irlande (+8,7 %).
Les augmentations de la taxe de solidarité sur les billets d'avions (TSBA) et de la taxe de sûreté et de sécurité (T2S) risquent d'accroître le retard de la France par rapport à ces pays en croissance. En alourdissant le coût de touchée, elles poussent les compagnies aériennes low-cost à se détourner des aéroports français, et plus encore des petits aéroports régionaux particulièrement menacés, au grand profit des autres aéroports européens. En 2024, le trafic low-cost en France a représenté 44,1 % du trafic total, avec une augmentation significative par rapport à 2019 (+ 9 points). En 2024, le trafic low-cost représente plus de 70 % du trafic total de 18 aéroports français (contre seulement 11 aéroports en 2019) et dépasse 99 % pour quatre d'entre eux : Paris-Beauvais, Carcassonne, Béziers et Nîmes.
« Les augmentations massives de la fiscalité du transport aérien décidées en 2025 vont pousser les compagnies low-cost à fuir les aéroports français. La surtaxation du transport aérien en France mène clairement à la décroissance et nous conduit à un net décrochage par rapport à l’Espagne, l'Italie ou le Portugal qui ont fait le choix inverse de ne pas surtaxer leur transport aérien et en retirent déjà les bénéfices économiques et touristiques. Surtaxer le transport aérien en France ne sera pas sans conséquence pour l'industrie touristique, les échanges économiques et l’accessibilité des territoires. L’UAF réclame que le PLF 2026 annule les hausses de fiscalité du transport aérien décidées dans la LFI 2025", a déclaré Thomas Juin, président de l'UAF (Union des Aéroports Français).
Commentaires