Le drone HP30 du Toulousain Diodon démontre sa fiabilité en Baltique
Le drone HP30 du Toulousain Diodon démontre sa fiabilité en Baltique
© Jean-Marc Tanguy

publié le 26 juin 2025 à 10:29

376 mots

Le drone HP30 du Toulousain Diodon démontre sa fiabilité en Baltique

Quatre exemplaires ont été déployé au profit de l'OTAN durant trois semaines en juin pour contribuer à la sécurisation des infrastructures critiques. Une initiative du commandement de la transformation (SACT) de l'amiral français Pierre Vandier.


Trois semaines en Baltique 

C'est le plus petit drone engagé par l'OTAN pour sa task force X en Baltique, et il aura néanmoins fourni une activité quotidienne durant trois semaines, soutenu par cinq personnels de Diodon venus de Toulouse. Plus que jamais, « small is beautiful », et le HP30 aura confirmé sa capacité à créer le buzz dans les forces armées, qui, en Baltique, auront besoin de plus en plus de capacités de surveillance face aux activités des compétiteurs.

Quatre drones 

Le HP30 présente « l'avantage de flotter, de pouvoir décoller sur l'eau, d'être mis en œuvre en moins d'une minute et d'être facilement réparable au besoin » résume un de ses télépilotes, Pierre-Louis, le 25 juin. Il est 7h du matin et le Français est déjà prêt à envoyer un de ses engins pour une vérification en mer, depuis la base danoise Center for Vaben, à Sjaellands Odde, à une heure de voiture à l'ouest de Copenhague. Chaque vol fait l'objet d'une transmission vidéo en temps réel, diffusée au PC de la TF X ici, et à l'OTAN, via une connexion Starlink. « Tous les jours et nuits, nos drones ont volé, et, partis de Toulouse avec quatre drones, nous y revenons avec quatre drones » assure Antoine Tournet, le PDG de la société qu'il a co-créée.

Un appel d'offres de l'OTAN 

Le dirigeant est ravi d'avoir été sélectionné directement par l'OTAN : il n'y a qu'un seul autre modèle de drone aérien, filaire, fourni par l'Americain Hoverfly, à avoir été retenu, parmi la dizaine de modèles drones, essentiellement de surface (USV) engagés par l'OTAN. «La sélection a été faite il y a deux mois, après un appel d'offres de l'OTAN en mars, précise-t-il, et nous avons pu être intégrés sur trois types d'USV anglo-saxons ici au Danemark ». De quoi renforcer la visibilité du HP30, tout en renforçant aussi les liens avec les trois fabricants français d'USV présents sur place.

Une société créée en 2018

La société créé en 2018 par deux étudiants ingénieurs de l'ISAE en troisième année, a accumulé les références au fil de l'eau, vendant notamment ses engins aux Pays-Bas, à la France et au Danmark, pour les garde-côtes. En France, elle a aussi collaboré avec Naval group pour une drone largable depuis un sous-marin en plongée.

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26/06/2025 10:29
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Le drone HP30 du Toulousain Diodon démontre sa fiabilité en Baltique

Quatre exemplaires ont été déployé au profit de l'OTAN durant trois semaines en juin pour contribuer à la sécurisation des infrastructures critiques. Une initiative du commandement de la transformation (SACT) de l'amiral français Pierre Vandier.

Le drone HP30 du Toulousain Diodon démontre sa fiabilité en Baltique
Le drone HP30 du Toulousain Diodon démontre sa fiabilité en Baltique

Trois semaines en Baltique 

C'est le plus petit drone engagé par l'OTAN pour sa task force X en Baltique, et il aura néanmoins fourni une activité quotidienne durant trois semaines, soutenu par cinq personnels de Diodon venus de Toulouse. Plus que jamais, « small is beautiful », et le HP30 aura confirmé sa capacité à créer le buzz dans les forces armées, qui, en Baltique, auront besoin de plus en plus de capacités de surveillance face aux activités des compétiteurs.

Quatre drones 

Le HP30 présente « l'avantage de flotter, de pouvoir décoller sur l'eau, d'être mis en œuvre en moins d'une minute et d'être facilement réparable au besoin » résume un de ses télépilotes, Pierre-Louis, le 25 juin. Il est 7h du matin et le Français est déjà prêt à envoyer un de ses engins pour une vérification en mer, depuis la base danoise Center for Vaben, à Sjaellands Odde, à une heure de voiture à l'ouest de Copenhague. Chaque vol fait l'objet d'une transmission vidéo en temps réel, diffusée au PC de la TF X ici, et à l'OTAN, via une connexion Starlink. « Tous les jours et nuits, nos drones ont volé, et, partis de Toulouse avec quatre drones, nous y revenons avec quatre drones » assure Antoine Tournet, le PDG de la société qu'il a co-créée.

Un appel d'offres de l'OTAN 

Le dirigeant est ravi d'avoir été sélectionné directement par l'OTAN : il n'y a qu'un seul autre modèle de drone aérien, filaire, fourni par l'Americain Hoverfly, à avoir été retenu, parmi la dizaine de modèles drones, essentiellement de surface (USV) engagés par l'OTAN. «La sélection a été faite il y a deux mois, après un appel d'offres de l'OTAN en mars, précise-t-il, et nous avons pu être intégrés sur trois types d'USV anglo-saxons ici au Danemark ». De quoi renforcer la visibilité du HP30, tout en renforçant aussi les liens avec les trois fabricants français d'USV présents sur place.

Une société créée en 2018

La société créé en 2018 par deux étudiants ingénieurs de l'ISAE en troisième année, a accumulé les références au fil de l'eau, vendant notamment ses engins aux Pays-Bas, à la France et au Danmark, pour les garde-côtes. En France, elle a aussi collaboré avec Naval group pour une drone largable depuis un sous-marin en plongée.



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