Suite à l’accord trouvé entre la France, l’Allemagne et l’Espagne, les industriels participants au projet NGF d’avion de sixième génération faisant partie du programme SCAF, entrent ce lundi 20 mars dans la phase 1B de son développement.
Le 1er décembre 2022 marquait la fin de longues négociations et des nombreuses inquiétudes qui avaient pu apparaître sur le futur avion de combat européen. Eric Trappier, président de Dassault Aviation, se réjouissait alors de pouvoir prochainement entamer la phase 1B, devant aboutir au développement d’un démonstrateur et qui devrait voler vers 2029. Cette coordination passera par les trois industriels européens : Indra (Espagne) , Airbus Defence (Allemagne) et Dassault Aviation (France) en tant que maître d'œuvre principal.
C’est aujourd’hui que se lance officiellement la première phase 1B d’une longue série d’étapes devant permettre aux industriels d’avancer sur le développement de l’avion de combat NGF, avec un budget de 3,2 milliards d’euros. Le logiciel Catia de Dassault Systèmes, expert mondial dans la conception numérique, va servir de base collaborative numérique afin de concevoir le futur avion de combat.
Côté français, les partenaires historiques comme Safran et Thales vont participer au projet, avec à leurs côtés l’ensemble des PME et des sous-traitants traditionnels de Dassault qui vont également apporter leur savoir-faire, comme c’est déjà le cas du Rafale qui prendra progressivement sa retraite après l’entrée en service du NGF. Ce dernier est perçu comme la clé de voûte du système de systèmes SCAF, où l’ensemble des membres d’une coalition seront connectés dans un cloud de combat où les acteurs aériens, maritimes, terrestres et spatiaux pourront interagir.
Même si le projet avance enfin, il reste de nombreuses étapes à valider avant d'aboutir à la mise en service de l'appareil, l’objectif restant 2040. Les besoins de chaque partie, comme la navalisation ou la capacité à porter le feu nucléaire pour la France, pourraient ainsi entraîner des exigences et surcoûts que les partenaires ne souhaiteront pas partager. A titre d'exemple : comment quantifier la charge de travail induite par des exigences de taille spécifiques à un embarquement sur un porte-avions ?
Même si une étape a bel et bien été franchie et qu’elle permettra de valider des options technologiques et développer des systèmes spécifiques à l’avion, les négociations continuent en coulisses pour préparer les prochaines échéances ainsi que la répartition des budgets entre les partenaires étatiques et industriels. La Phase 2, dont le financement devrait avoisiner les 4 milliards d’euros, devra aboutir au vol du démonstrateur technologique en 2029.
Suite à l’accord trouvé entre la France, l’Allemagne et l’Espagne, les industriels participants au projet NGF d’avion de sixième génération faisant partie du programme SCAF, entrent ce lundi 20 mars dans la phase 1B de son développement.
Le 1er décembre 2022 marquait la fin de longues négociations et des nombreuses inquiétudes qui avaient pu apparaître sur le futur avion de combat européen. Eric Trappier, président de Dassault Aviation, se réjouissait alors de pouvoir prochainement entamer la phase 1B, devant aboutir au développement d’un démonstrateur et qui devrait voler vers 2029. Cette coordination passera par les trois industriels européens : Indra (Espagne) , Airbus Defence (Allemagne) et Dassault Aviation (France) en tant que maître d'œuvre principal.
C’est aujourd’hui que se lance officiellement la première phase 1B d’une longue série d’étapes devant permettre aux industriels d’avancer sur le développement de l’avion de combat NGF, avec un budget de 3,2 milliards d’euros. Le logiciel Catia de Dassault Systèmes, expert mondial dans la conception numérique, va servir de base collaborative numérique afin de concevoir le futur avion de combat.
Côté français, les partenaires historiques comme Safran et Thales vont participer au projet, avec à leurs côtés l’ensemble des PME et des sous-traitants traditionnels de Dassault qui vont également apporter leur savoir-faire, comme c’est déjà le cas du Rafale qui prendra progressivement sa retraite après l’entrée en service du NGF. Ce dernier est perçu comme la clé de voûte du système de systèmes SCAF, où l’ensemble des membres d’une coalition seront connectés dans un cloud de combat où les acteurs aériens, maritimes, terrestres et spatiaux pourront interagir.
Même si le projet avance enfin, il reste de nombreuses étapes à valider avant d'aboutir à la mise en service de l'appareil, l’objectif restant 2040. Les besoins de chaque partie, comme la navalisation ou la capacité à porter le feu nucléaire pour la France, pourraient ainsi entraîner des exigences et surcoûts que les partenaires ne souhaiteront pas partager. A titre d'exemple : comment quantifier la charge de travail induite par des exigences de taille spécifiques à un embarquement sur un porte-avions ?
Même si une étape a bel et bien été franchie et qu’elle permettra de valider des options technologiques et développer des systèmes spécifiques à l’avion, les négociations continuent en coulisses pour préparer les prochaines échéances ainsi que la répartition des budgets entre les partenaires étatiques et industriels. La Phase 2, dont le financement devrait avoisiner les 4 milliards d’euros, devra aboutir au vol du démonstrateur technologique en 2029.
Commentaires