Le porte-avions emporte un groupe aérien embarqué réduit, pour une mission à géométrie variable.
Par les temps de nuages budgétaires, il est toujours de bon ton de rappeler qu'on existe. Le Charles-de-Gaulle a donc appareillé cet après-midi de Toulon pour moins d'un mois de mission, la plus courte de l'histoire du navire. Qui restera cantonné, à priori, à la méditerranée occidentale (MEDOC), pour un retour attendu avant Noël.
Le navire emporte une douzaine de Rafale Marine visibles cet après-midi sur le pont et sans doute quelques autres dans le hangar, en plus de deux Hawkeye (non visibles aujourd'hui), deux hélicoptères Dauphin Pedro pour la sécurité aéronautique, et un Caïman Marine pour la personal recovery et l'escorte rapprochée, avec une mitrailleuse M3M capable de tirer 1100 ogives à la minute.
Dans cette mission sans grand enjeu géostratégique discernable, le groupe aéronaval va rester en Méditerranée occidentale, une zone où pullulent les passeurs de drogue, entre Maroc et Espagne, où il faut continuer à scruter les trafics (et groupes terroristes) régnant en Libye, arbitrer entre Tunisiens et Algériens. Pour le reste, c'est le grand calme.
La marine devrait en profiter pour faire tourner la série de six épisodes destinés à M6, dont les prises de vues sont étalés sur deux mois. Il était plus pratique de pouvoir avoir un porte-avions à la mer, mais le déploiement actuel était prévu depuis des mois. Reste à savoir lequel a conditionné l'autre. Un déploiement à la mer du Charles-de-Gaulle n'est jamais inutile, et sert l'entraînement des pilotes, puisque le chef d'état-major des armées n'avait pas eu besoin du PACDG plus tôt dans l'année. Son prochain déploiement n'est pas connu à ce stade, pas officiellement en tout cas.
Le Charles-de-Gaulle nécessite 1 250 marins pour sa conduite, 100 pour l'état-major et 450 à 500 pour le groupe aérien embarqué (GAE), 1900 marins au total au maximum, dont 250 femmes. Le navire est commandé par le capitaine de vaisseau Thomas Puga, fils de l'ancien chef d'état-major particulier, et ancien pilote de Hawkeye, ancien COMOPS du navire. Le groupe aéronaval est commandé par un surfacier, le contre-amiral Thibault de Possesse. Ce dernier a notamment commandé la frégate de défense aérienne Chevalier Paul. Avant d'être adjoint mer à Matignon puis de diriger le centre des hautes études militaires.
Le porte-avions emporte un groupe aérien embarqué réduit, pour une mission à géométrie variable.
Par les temps de nuages budgétaires, il est toujours de bon ton de rappeler qu'on existe. Le Charles-de-Gaulle a donc appareillé cet après-midi de Toulon pour moins d'un mois de mission, la plus courte de l'histoire du navire. Qui restera cantonné, à priori, à la méditerranée occidentale (MEDOC), pour un retour attendu avant Noël.
Le navire emporte une douzaine de Rafale Marine visibles cet après-midi sur le pont et sans doute quelques autres dans le hangar, en plus de deux Hawkeye (non visibles aujourd'hui), deux hélicoptères Dauphin Pedro pour la sécurité aéronautique, et un Caïman Marine pour la personal recovery et l'escorte rapprochée, avec une mitrailleuse M3M capable de tirer 1100 ogives à la minute.
Dans cette mission sans grand enjeu géostratégique discernable, le groupe aéronaval va rester en Méditerranée occidentale, une zone où pullulent les passeurs de drogue, entre Maroc et Espagne, où il faut continuer à scruter les trafics (et groupes terroristes) régnant en Libye, arbitrer entre Tunisiens et Algériens. Pour le reste, c'est le grand calme.
La marine devrait en profiter pour faire tourner la série de six épisodes destinés à M6, dont les prises de vues sont étalés sur deux mois. Il était plus pratique de pouvoir avoir un porte-avions à la mer, mais le déploiement actuel était prévu depuis des mois. Reste à savoir lequel a conditionné l'autre. Un déploiement à la mer du Charles-de-Gaulle n'est jamais inutile, et sert l'entraînement des pilotes, puisque le chef d'état-major des armées n'avait pas eu besoin du PACDG plus tôt dans l'année. Son prochain déploiement n'est pas connu à ce stade, pas officiellement en tout cas.
Le Charles-de-Gaulle nécessite 1 250 marins pour sa conduite, 100 pour l'état-major et 450 à 500 pour le groupe aérien embarqué (GAE), 1900 marins au total au maximum, dont 250 femmes. Le navire est commandé par le capitaine de vaisseau Thomas Puga, fils de l'ancien chef d'état-major particulier, et ancien pilote de Hawkeye, ancien COMOPS du navire. Le groupe aéronaval est commandé par un surfacier, le contre-amiral Thibault de Possesse. Ce dernier a notamment commandé la frégate de défense aérienne Chevalier Paul. Avant d'être adjoint mer à Matignon puis de diriger le centre des hautes études militaires.
Commentaires