Alors qu'une augmentation de la TSBA (ex-Taxe de solidarité) est en discussion à l'Assemblée nationale, la FNAM et l'UAF ont réalisé une étude, en collaboration avec le cabinet Deloitte, sur les bénéfices socio-économiques du transport aérien en France.
52 miliards d'euros. C'est la valeur ajoutée globale que génère le transport aérien en France, selon une étude réalisée par le cabinet Deloitte et commandée par la FNAM (Fédération nationale de l'Aviation et ses Métiers) et l'UAF (Union des Aéroports Français). Cela correspond à 1,8 du PIB de la France, ce qui est comparable au secteur de l'hébergement ou de la restauration. De même, toujours selon l'étude, le secteur aérien soutient un total de 567 946 emplois directs, indirects ou induits. Dans le détail, 37% des recettes des touristes internationaux en France, soit 23 milliards d'euros, sont le fait de voyageurs arrivés en avion. En matière de recettes fiscales pour l'Etat, la contribution du secteur, à plus de 12 milliards d'euros, est substantielle et comparable par exemple au budget du ministère de la Transition écologique, de l'énergie, du climat et de la prévention des risques.
Au-delà de la présentation de l’étude, les acteurs du secteur, ont rappelé que le projet de nouvelle taxe ferait de la France le pays taxant le plus son transport aérien au sein de l’Union européenne avec l’Allemagne. La FNAM a notamment alerté sur la perte de compétitivité des compagnies aériennes basées en France, la destruction d’emplois dans le secteur ainsi que la perte d’attractivité de la France par rapport à ses voisins européens. Ces mêmes conséquences ont pu être observées en Allemagne lors de l’imposition d’une fiscalité analogue. En matière de tourisme, les acteurs de l’aérien soulignent également le risque majeur de perte d’attractivité de la France par rapport à ses voisins européens et un report de demande vers des destinations, du bassin méditerranéen notamment, moins couteuses que la France.
Selon les analyses de la FNAM, la mise en œuvre du nouveau barème de la TSBA (Taxe sur les billets d'avions, ex-Taxe de solidarité), actuellement en discussion à l'Assemblée nationale, pourrait entraîner une diminution de trafic en 2025 de 2% en moyenne sur l’ensemble du territoire et bien au-delà sur certains aéroports. Sur la base d’une hypothèse conservatrice de diminution de trafic en moyenne de 2%, la nouvelle taxe induirait, sans prise en compte des effets catalytiques sur le reste de l’économie française, la destruction de 11 500 emplois et une perte de recettes fiscales de plus de 500 M€ pour l’État. Les compagnies du Pavillon français, déjà soumises à une taxation importante et n’étant pas en mesure d’en supporter davantage, elles n’auront d’autre choix que de répercuter les coûts de cette taxe supplémentaire sur le prix des billets, s’éloignant de la démarche de démocratisation du voyage en avion.
L’UAF a de son côté alerté sur la suppression à venir de nombreuses liaisons aériennes, sous l’effet de la nouvelle pression fiscale, par les compagnies low-cost desservant aujourd’hui majoritairement ou totalement les aéroports régionaux français et pour lesquelles la sensibilité au prix est extrêmement forte. Cette destruction de liaisons sur les aéroports régionaux affaiblira considérablement la connectivité et l’économie touristique des territoires et réduira la localisation d’entreprises en région. L’UAF a également rappelé que la disparition de l’aviation d’affaires aurait pour principale conséquence le départ de nombreuses entreprises des territoires. La FNAM et l'UAF poursuivent leurs démarches auprès du Gouvernement et du Parlement afin de réduire significativement la fiscalité envisagée et veiller, a minima, à ce qu’elle soutienne concrètement la transition écologique du secteur. Il en va de l’attractivité économique de la France et de ses territoires, de la compétitivité du secteur aérien français et de la préservation de ses emplois.
Alors qu'une augmentation de la TSBA (ex-Taxe de solidarité) est en discussion à l'Assemblée nationale, la FNAM et l'UAF ont réalisé une étude, en collaboration avec le cabinet Deloitte, sur les bénéfices socio-économiques du transport aérien en France.
52 miliards d'euros. C'est la valeur ajoutée globale que génère le transport aérien en France, selon une étude réalisée par le cabinet Deloitte et commandée par la FNAM (Fédération nationale de l'Aviation et ses Métiers) et l'UAF (Union des Aéroports Français). Cela correspond à 1,8 du PIB de la France, ce qui est comparable au secteur de l'hébergement ou de la restauration. De même, toujours selon l'étude, le secteur aérien soutient un total de 567 946 emplois directs, indirects ou induits. Dans le détail, 37% des recettes des touristes internationaux en France, soit 23 milliards d'euros, sont le fait de voyageurs arrivés en avion. En matière de recettes fiscales pour l'Etat, la contribution du secteur, à plus de 12 milliards d'euros, est substantielle et comparable par exemple au budget du ministère de la Transition écologique, de l'énergie, du climat et de la prévention des risques.
Au-delà de la présentation de l’étude, les acteurs du secteur, ont rappelé que le projet de nouvelle taxe ferait de la France le pays taxant le plus son transport aérien au sein de l’Union européenne avec l’Allemagne. La FNAM a notamment alerté sur la perte de compétitivité des compagnies aériennes basées en France, la destruction d’emplois dans le secteur ainsi que la perte d’attractivité de la France par rapport à ses voisins européens. Ces mêmes conséquences ont pu être observées en Allemagne lors de l’imposition d’une fiscalité analogue. En matière de tourisme, les acteurs de l’aérien soulignent également le risque majeur de perte d’attractivité de la France par rapport à ses voisins européens et un report de demande vers des destinations, du bassin méditerranéen notamment, moins couteuses que la France.
Selon les analyses de la FNAM, la mise en œuvre du nouveau barème de la TSBA (Taxe sur les billets d'avions, ex-Taxe de solidarité), actuellement en discussion à l'Assemblée nationale, pourrait entraîner une diminution de trafic en 2025 de 2% en moyenne sur l’ensemble du territoire et bien au-delà sur certains aéroports. Sur la base d’une hypothèse conservatrice de diminution de trafic en moyenne de 2%, la nouvelle taxe induirait, sans prise en compte des effets catalytiques sur le reste de l’économie française, la destruction de 11 500 emplois et une perte de recettes fiscales de plus de 500 M€ pour l’État. Les compagnies du Pavillon français, déjà soumises à une taxation importante et n’étant pas en mesure d’en supporter davantage, elles n’auront d’autre choix que de répercuter les coûts de cette taxe supplémentaire sur le prix des billets, s’éloignant de la démarche de démocratisation du voyage en avion.
L’UAF a de son côté alerté sur la suppression à venir de nombreuses liaisons aériennes, sous l’effet de la nouvelle pression fiscale, par les compagnies low-cost desservant aujourd’hui majoritairement ou totalement les aéroports régionaux français et pour lesquelles la sensibilité au prix est extrêmement forte. Cette destruction de liaisons sur les aéroports régionaux affaiblira considérablement la connectivité et l’économie touristique des territoires et réduira la localisation d’entreprises en région. L’UAF a également rappelé que la disparition de l’aviation d’affaires aurait pour principale conséquence le départ de nombreuses entreprises des territoires. La FNAM et l'UAF poursuivent leurs démarches auprès du Gouvernement et du Parlement afin de réduire significativement la fiscalité envisagée et veiller, a minima, à ce qu’elle soutienne concrètement la transition écologique du secteur. Il en va de l’attractivité économique de la France et de ses territoires, de la compétitivité du secteur aérien français et de la préservation de ses emplois.
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