Si un certain nombre d'emplois sont menacés en Normandie, les possibilités de reclassement dans la filière aéronautique normande semblent nombreuses au regard des recrutements annoncés : 2 000 en 2025 et 2 200 par an sur la période 2026-2030.
Alors qu'un certain nombre d'acteurs annoncent des lendemains qui ne chantent pas dans des secteurs d'activité comme l'automobile, notamment en Normandie, le cluster NAE qui regroupe 178 entités (grands groupes, ETI, PME, startups, laboratoires de recherche, établissements d'enseignement,...) vient de publier les résultats de son enquête auprès de 123 industriels de la Région sur leurs besoins en recrutement sur les années à venir. La filière prévoit 2 000 recrutements en 2025 et 2 200 par an de 2026 à 20230 portés par une "activité industrielle est en pleine croissance, malgré des turbulences industrielles, et qui englobe les constructeurs d'aéronefs, d’astronefs ou de leurs moteurs, et la chaîne d’approvisionnement (sous-traitants, fournisseurs et prestataires de services)". De quoi proposer des reclassements vers les secteurs affectés.
D'autant que les profils recherchés doivent le permettre. "Les plans de charge et capacités des TPE/PME démontrent des besoins importants dans les métiers traditionnels sans prérequis (usineurs, opérateurs qualifiés de type câbleurs, soudeurs), les entreprises étant prêtes à former si les compétences nécessaires ne sont pas maîtrisées (dispositifs FOREM ou POE) et à amener les collaborateurs vers des certifications professionnelles comme le CQPM ou titres AFPA. Des besoins de techniciens spécialisés (usinage, commerce, méthodes) et en ingénieurs dans les fonctions commerciales, numériques, conception et développement de nouvelles solutions sont également exprimés", souligne NAE.
Et qui poursuit : " chez les grands donneurs d’ordre, les profils attendus sont plus spécialisés, le degré de polyvalence étant moins prégnant qu’en PME. Le nombre de métiers cités avec plus de précisions en est révélateur : Techniciens en métrologie, méthodes, process, étalonnage, automatisme et robotisation…, Opérateurs usineurs, chaudronniers, approvisionneurs, opérateurs 3D… et Ingénieurs calculs, méthodes, HSE, chimie, traitement du signal, mesures physiques…."
Une filière aéronautique normande qui en plus a des difficultés à recruter. "80% des PME/ETI (membres du cluster NAE/ndlr) expriment des difficultés de recrutement, particulièrement sensibles sur les métiers de techniciens spécialisés (électronique, essais, maintenance, méthodes, qualité…) et pénalisantes sur les métiers traditionnels (usineurs, monteurs, opérateurs) avec un impact sur l’activité (sous-capacité, perte de rentabilité)", souligne NAE qui ajoute : "des difficultés similaires sont rencontrées par 84% des grands donneurs d’ordre industriels normands, pour lesquels les techniciens restent complexes à recruter et les besoins sur les métiers traditionnels restent importants. En revanche, les profils attendus sont plus spécialisés, le degré de polyvalence étant moins prégnant qu’en PME".
Si un certain nombre d'emplois sont menacés en Normandie, les possibilités de reclassement dans la filière aéronautique normande semblent nombreuses au regard des recrutements annoncés : 2 000 en 2025 et 2 200 par an sur la période 2026-2030.
Alors qu'un certain nombre d'acteurs annoncent des lendemains qui ne chantent pas dans des secteurs d'activité comme l'automobile, notamment en Normandie, le cluster NAE qui regroupe 178 entités (grands groupes, ETI, PME, startups, laboratoires de recherche, établissements d'enseignement,...) vient de publier les résultats de son enquête auprès de 123 industriels de la Région sur leurs besoins en recrutement sur les années à venir. La filière prévoit 2 000 recrutements en 2025 et 2 200 par an de 2026 à 20230 portés par une "activité industrielle est en pleine croissance, malgré des turbulences industrielles, et qui englobe les constructeurs d'aéronefs, d’astronefs ou de leurs moteurs, et la chaîne d’approvisionnement (sous-traitants, fournisseurs et prestataires de services)". De quoi proposer des reclassements vers les secteurs affectés.
D'autant que les profils recherchés doivent le permettre. "Les plans de charge et capacités des TPE/PME démontrent des besoins importants dans les métiers traditionnels sans prérequis (usineurs, opérateurs qualifiés de type câbleurs, soudeurs), les entreprises étant prêtes à former si les compétences nécessaires ne sont pas maîtrisées (dispositifs FOREM ou POE) et à amener les collaborateurs vers des certifications professionnelles comme le CQPM ou titres AFPA. Des besoins de techniciens spécialisés (usinage, commerce, méthodes) et en ingénieurs dans les fonctions commerciales, numériques, conception et développement de nouvelles solutions sont également exprimés", souligne NAE.
Et qui poursuit : " chez les grands donneurs d’ordre, les profils attendus sont plus spécialisés, le degré de polyvalence étant moins prégnant qu’en PME. Le nombre de métiers cités avec plus de précisions en est révélateur : Techniciens en métrologie, méthodes, process, étalonnage, automatisme et robotisation…, Opérateurs usineurs, chaudronniers, approvisionneurs, opérateurs 3D… et Ingénieurs calculs, méthodes, HSE, chimie, traitement du signal, mesures physiques…."
Une filière aéronautique normande qui en plus a des difficultés à recruter. "80% des PME/ETI (membres du cluster NAE/ndlr) expriment des difficultés de recrutement, particulièrement sensibles sur les métiers de techniciens spécialisés (électronique, essais, maintenance, méthodes, qualité…) et pénalisantes sur les métiers traditionnels (usineurs, monteurs, opérateurs) avec un impact sur l’activité (sous-capacité, perte de rentabilité)", souligne NAE qui ajoute : "des difficultés similaires sont rencontrées par 84% des grands donneurs d’ordre industriels normands, pour lesquels les techniciens restent complexes à recruter et les besoins sur les métiers traditionnels restent importants. En revanche, les profils attendus sont plus spécialisés, le degré de polyvalence étant moins prégnant qu’en PME".
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