Depuis que Baykar a offert aux Ukrainiens trois drones TB-2, les 600 millions d'hryvnia récoltés par un fonds participatif cherchaient un projet pour soutenir l'Armée ukrainienne. C'est chose faite depuis le 18 août car via un contrat, l'Ukraine a désormais accès à une base d'images satellites d’une précision métrique, l'accès à la constellation de satellites d'ICEYE et un accès exclusif à l'un de ces satellites.
A la fin du mois de mai, les Lituaniens ont lancé un fonds participatif pour financer un drone TB-2 pour l'Ukraine. Face à la réussite de cette initiative, un artiste ukrainien a lancé lui aussi un fond pour l'achat de trois TB-2 (plus d'infos dans cet article). Au final, Baykar - l'entreprise construisant les TB-2 - a décidé d'offrir les quatre drones à l'Ukraine. De fait, les 600 millions de hryvnia (soit 16,371 millions d'euros actuels) récoltés par les Ukrainiens n'ont pas été utilisés... jusqu'au 18 août dernier.
Dans un communiqué de presse publié le 18 août, la compagnie finlandaise ICEYE a officialisé la signature d'un contrat avec la fondation Serhiy Prytula Charity (en charge de récolter les fonds pour les TB-2). Le contrat prévoit qu'ICEYE transfère l'un de ses satellites d'observation RSO (radar à synthèse d'ouverture) à l'Ukraine mais que ce dernier soit toujours géré par ICEYE. En revanche, toutes les images prises par ce dernier seront la propriété unique de l'Ukraine.
Un satellite RSO est très avantageux pour les Ukrainiens car contrairement aux satellites d'observation classique, il peut prendre une image d'une zone, qu'elle soit nuageuse, sous une tempête de neige ou même de nuit. L'idée est qu'au lieu de prendre une photo, l'antenne du satellite va illuminer une zone avec des ondes radio et les récupérer (comme un radar). La surface de cette zone peut faire jusqu'à 225 kilomètres carré et avec une résolution proche du mètre (certains annoncent 0,5 mètre de précision). Les images sont transférées aux Ukrainiens en quelques heures. Ils ont également accès à la constellation de satellites RSO d'ICEYE survolant leur territoire ainsi que leur base de données.
L'avantage pour les Ukrainiens est de disposer d'une source de renseignement indépendante des États lui fournissant déjà des photos satellites (choix libre d'une zone à analyser en très haute résolution sans passer par les différents centres de renseignement des pays soutenant l'Ukraine). Les photos viendront aussi appuyer le flux de renseignements délivrés par plusieurs pays, comme par exemple, les renseignements provenant des RC-135V/W Rivet Joint ou E-8C JSTARS américains (article sur le sujet).
Depuis que Baykar a offert aux Ukrainiens trois drones TB-2, les 600 millions d'hryvnia récoltés par un fonds participatif cherchaient un projet pour soutenir l'Armée ukrainienne. C'est chose faite depuis le 18 août car via un contrat, l'Ukraine a désormais accès à une base d'images satellites d’une précision métrique, l'accès à la constellation de satellites d'ICEYE et un accès exclusif à l'un de ces satellites.
A la fin du mois de mai, les Lituaniens ont lancé un fonds participatif pour financer un drone TB-2 pour l'Ukraine. Face à la réussite de cette initiative, un artiste ukrainien a lancé lui aussi un fond pour l'achat de trois TB-2 (plus d'infos dans cet article). Au final, Baykar - l'entreprise construisant les TB-2 - a décidé d'offrir les quatre drones à l'Ukraine. De fait, les 600 millions de hryvnia (soit 16,371 millions d'euros actuels) récoltés par les Ukrainiens n'ont pas été utilisés... jusqu'au 18 août dernier.
Dans un communiqué de presse publié le 18 août, la compagnie finlandaise ICEYE a officialisé la signature d'un contrat avec la fondation Serhiy Prytula Charity (en charge de récolter les fonds pour les TB-2). Le contrat prévoit qu'ICEYE transfère l'un de ses satellites d'observation RSO (radar à synthèse d'ouverture) à l'Ukraine mais que ce dernier soit toujours géré par ICEYE. En revanche, toutes les images prises par ce dernier seront la propriété unique de l'Ukraine.
Un satellite RSO est très avantageux pour les Ukrainiens car contrairement aux satellites d'observation classique, il peut prendre une image d'une zone, qu'elle soit nuageuse, sous une tempête de neige ou même de nuit. L'idée est qu'au lieu de prendre une photo, l'antenne du satellite va illuminer une zone avec des ondes radio et les récupérer (comme un radar). La surface de cette zone peut faire jusqu'à 225 kilomètres carré et avec une résolution proche du mètre (certains annoncent 0,5 mètre de précision). Les images sont transférées aux Ukrainiens en quelques heures. Ils ont également accès à la constellation de satellites RSO d'ICEYE survolant leur territoire ainsi que leur base de données.
L'avantage pour les Ukrainiens est de disposer d'une source de renseignement indépendante des États lui fournissant déjà des photos satellites (choix libre d'une zone à analyser en très haute résolution sans passer par les différents centres de renseignement des pays soutenant l'Ukraine). Les photos viendront aussi appuyer le flux de renseignements délivrés par plusieurs pays, comme par exemple, les renseignements provenant des RC-135V/W Rivet Joint ou E-8C JSTARS américains (article sur le sujet).
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