Dans une interview accordée à l’agence de presse iranienne Tasnmin News, le directeur général d’Iran Electronics Industries, une filiale du ministère de la Défense iranien, a déclaré que son pays avait réussi à pirater plusieurs avions espions à ses frontières aériennes.
L’information nous vient tout droit de l’agence de presse iranienne Tasmin News Agency qui a récemment réalisé une interview du général de brigade de l’armée iranienne Amir Rastegari. Il est le directeur général d’Iran Electronics Industries, une filiale du ministère de la Défense iranien, qui fournit de nombreux systèmes et produits électroniques en Iran, dont des composants électroniques pour les systèmes d’armes du pays.
Il affirme dans son interview que l’Iran possède un équipement de guerre électronique qui lui offre la possibilité de détecter et agir contre toute une série de longueurs d'ondes et de fréquences. Il insiste sur le fait que son pays est en capacité de « surveiller tous les spectres électromagnétiques et de prendre les mesures offensives nécessaires contre eux »; une protection d’autant plus nécessaire au vu de la manière dont le pays est scruté, tant pour son partenariat militaire avec la Russie que pour son programme nucléaire.
Dans son interview, Amir Rastegari affirme que les militaires iraniens ont récemment brouillé les signaux d’un avion espion qui volait à l'intérieur de la région d'information de vol (ou FIR pour Flight Information Région) de l’Iran sans préciser le lieu exact. Selon lui, l’avion diffusait des ondes dans l’objectif de recueillir des informations. Le brouillage aurait fait faire demi-tour au pilote qui aurait alors cru à un problème technique de l’aéronef. Rastegari a dévoilé que des enregistrements de ses échanges avec sa base d'origine, serait en possession des autorités iraniennes.
A la suite de ce premier incident, deux avions auraient fait leur apparition un jour plus tard avant d’être, là encore, interrompus par le brouillage mis en place par les forces iraniennes. Ils auraient fait état de la situation à leur base, comprenant qu'ils étaient volontairement empêchés dans leur opération et indiquant ne plus pouvoir continuer la mission, avant de s’éloigner.
En octobre 2022 déjà, l’Iran affirmait avoir réussi à brouiller un avion de reconnaissance hostile à une distance de 400 kilomètres. Au début du mois d’avril 2023, un avion EP-3E Aries II de la marine américaine a été averti par Téhéran avant de pénétrer dans l'espace aérien iranien au-dessus de la mer d’Oman (voir notre article sur le sujet). L’avion, produit par Lockheed Martin est une variante de reconnaissance des signaux électroniques du P-3 Orion. Il est employé par la marine américaine dans ses opérations SIGINT. Le SIGINT, Signals Intelligence ou renseignement d'origine électromagnétique, revient à collecter des renseignements à partir de systèmes de communication et d'information. Il concerne notamment les communications entre personnes, mais aussi un large ensemble de signaux électroniques exploitables.
Le Commandement des systèmes aéronavals (NAVAIR) américain indique à son sujet les caractéristiques suivantes :
L’origine de ces avions n'a pas été précisée par Téhéran. Les déclarations d’Amir Rastegari auront au moins réussi à prévenir les nations un peu trop curieuses à l’égard de Téhéran que le pays se cloisonne de plus en plus et entend faire respecter ses frontières. Cela pourrait avoir pour conséquences d’inquiéter encore plus les Etats cherchant à limiter les progrès de l’Iran dans le domaine militaire tels que les Etats-Unis et Israël.
Dans une interview accordée à l’agence de presse iranienne Tasnmin News, le directeur général d’Iran Electronics Industries, une filiale du ministère de la Défense iranien, a déclaré que son pays avait réussi à pirater plusieurs avions espions à ses frontières aériennes.
L’information nous vient tout droit de l’agence de presse iranienne Tasmin News Agency qui a récemment réalisé une interview du général de brigade de l’armée iranienne Amir Rastegari. Il est le directeur général d’Iran Electronics Industries, une filiale du ministère de la Défense iranien, qui fournit de nombreux systèmes et produits électroniques en Iran, dont des composants électroniques pour les systèmes d’armes du pays.
Il affirme dans son interview que l’Iran possède un équipement de guerre électronique qui lui offre la possibilité de détecter et agir contre toute une série de longueurs d'ondes et de fréquences. Il insiste sur le fait que son pays est en capacité de « surveiller tous les spectres électromagnétiques et de prendre les mesures offensives nécessaires contre eux »; une protection d’autant plus nécessaire au vu de la manière dont le pays est scruté, tant pour son partenariat militaire avec la Russie que pour son programme nucléaire.
Dans son interview, Amir Rastegari affirme que les militaires iraniens ont récemment brouillé les signaux d’un avion espion qui volait à l'intérieur de la région d'information de vol (ou FIR pour Flight Information Région) de l’Iran sans préciser le lieu exact. Selon lui, l’avion diffusait des ondes dans l’objectif de recueillir des informations. Le brouillage aurait fait faire demi-tour au pilote qui aurait alors cru à un problème technique de l’aéronef. Rastegari a dévoilé que des enregistrements de ses échanges avec sa base d'origine, serait en possession des autorités iraniennes.
A la suite de ce premier incident, deux avions auraient fait leur apparition un jour plus tard avant d’être, là encore, interrompus par le brouillage mis en place par les forces iraniennes. Ils auraient fait état de la situation à leur base, comprenant qu'ils étaient volontairement empêchés dans leur opération et indiquant ne plus pouvoir continuer la mission, avant de s’éloigner.
En octobre 2022 déjà, l’Iran affirmait avoir réussi à brouiller un avion de reconnaissance hostile à une distance de 400 kilomètres. Au début du mois d’avril 2023, un avion EP-3E Aries II de la marine américaine a été averti par Téhéran avant de pénétrer dans l'espace aérien iranien au-dessus de la mer d’Oman (voir notre article sur le sujet). L’avion, produit par Lockheed Martin est une variante de reconnaissance des signaux électroniques du P-3 Orion. Il est employé par la marine américaine dans ses opérations SIGINT. Le SIGINT, Signals Intelligence ou renseignement d'origine électromagnétique, revient à collecter des renseignements à partir de systèmes de communication et d'information. Il concerne notamment les communications entre personnes, mais aussi un large ensemble de signaux électroniques exploitables.
Le Commandement des systèmes aéronavals (NAVAIR) américain indique à son sujet les caractéristiques suivantes :
L’origine de ces avions n'a pas été précisée par Téhéran. Les déclarations d’Amir Rastegari auront au moins réussi à prévenir les nations un peu trop curieuses à l’égard de Téhéran que le pays se cloisonne de plus en plus et entend faire respecter ses frontières. Cela pourrait avoir pour conséquences d’inquiéter encore plus les Etats cherchant à limiter les progrès de l’Iran dans le domaine militaire tels que les Etats-Unis et Israël.
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