L’association d’un grand constructeur de satellites, de l’Onera et d’un fournisseur New Space de systèmes de propulsion à gaz froid iodé doit permettre d’évaluer les potentiels de l’iode comme nouveau propulseur pour les satellites de plus de 500 kg.
Airbus Defence and Space (qui assemble notamment des plateformes électriques pour satellites de grande taille dans son usine de Toulouse), l’Onera (le centre français de recherche aérospatiale) et la startup francilienne ThrustMe (spécialiste des systèmes de propulsion à gaz froid iodé pour petits satellites) viennent de lancer le projet Ipisc (Iodine Propulsion Interaction with Satellites and Components), soutenu par l’ESA et le CNES.
Ce projet vise à évaluer les potentiels de l’iode (qui constitue une alternative aux gaz rares comme le xénon ou le krypton) comme nouveau propulseur pour les satellites de plus de 500 kg, dont la durée de vie des missions est censée dépasser une dizaine d'années et dont les besoins en ergols sont élevés, qu'il s’agisse de missions sur orbite terrestre basse (LEO), sur orbite terrestre moyenne (MEO), sur orbite géostationnaire (GEO) ou interplanétaires.
Le projet doit notamment s’intéresser à l'interaction des systèmes de propulsion à l'iode avec une gamme de matériaux et de composants de satellites.
L'équipe française du projet Ipisc est dirigée par l’Onera, qui apportera son expertise concernant la tenue des matériaux à l'environnement spatial et mettra à disposition ses moyens expérimentaux et de simulation numérique pour évaluer l'impact de l'iode sur les matériaux de surface des satellites.
Airbus Defence and Space sera en charge de cette évaluation, tandis que l'expertise de ThrustMe en propulsion à l'iode sera essentielle à l’obtention de conditions expérimentales représentatives.
Jean-Marc Charbonnier, directeur de programmes Espace à l'Onera, précise : « Ce projet va bénéficier d’un nouveau moyen expérimental sans équivalent, Picomax (Pulvérisation Ionique et Contamination des Matériaux SpatiauX). Ce moyen, financé par l’Onera à hauteur de 1,2 million d’euros grâce à la subvention de la DGA, permettra d'évaluer l'impact de la propulsion plasma (pas uniquement à l'iode) et de la contamination moléculaire sur les matériaux spatiaux. »
Pour mémoire, ThrustMe (fondée en 2017) a dépassé en mai l’an passé le cap des 100 commandes de ses produits et a reçu en février dernier sa première commande directe de la part du Cnes.
Dmytro Rafalskyi, cofondateur et directeur technique de ThrustMe, se félicite de ce partenariat : « Après notre première démonstration mondiale de la propulsion à l'iode dans l'espace et son industrialisation rapide, de nombreux acteurs industriels établis l'étudient actuellement et tentent de la faire fonctionner – c'est une excellente nouvelle pour nous. Nous allons maintenant aller plus loin, en permettant à cette technologie d'être également utilisée sur de grandes plateformes, pour des missions en orbite basse, en orbite géostationnaire et peut-être même dans l'espace lointain. Nos partenaires de l'Onera et d'Airbus apporteront des compétences cruciales en science des matériaux, en physique et en ingénierie des plateformes spatiales, tandis que nos connaissances pionnières en matière de propulsion à l'iode seront essentielles pour obtenir des conditions expérimentales représentatives. »
L’association d’un grand constructeur de satellites, de l’Onera et d’un fournisseur New Space de systèmes de propulsion à gaz froid iodé doit permettre d’évaluer les potentiels de l’iode comme nouveau propulseur pour les satellites de plus de 500 kg.
Airbus Defence and Space (qui assemble notamment des plateformes électriques pour satellites de grande taille dans son usine de Toulouse), l’Onera (le centre français de recherche aérospatiale) et la startup francilienne ThrustMe (spécialiste des systèmes de propulsion à gaz froid iodé pour petits satellites) viennent de lancer le projet Ipisc (Iodine Propulsion Interaction with Satellites and Components), soutenu par l’ESA et le CNES.
Ce projet vise à évaluer les potentiels de l’iode (qui constitue une alternative aux gaz rares comme le xénon ou le krypton) comme nouveau propulseur pour les satellites de plus de 500 kg, dont la durée de vie des missions est censée dépasser une dizaine d'années et dont les besoins en ergols sont élevés, qu'il s’agisse de missions sur orbite terrestre basse (LEO), sur orbite terrestre moyenne (MEO), sur orbite géostationnaire (GEO) ou interplanétaires.
Le projet doit notamment s’intéresser à l'interaction des systèmes de propulsion à l'iode avec une gamme de matériaux et de composants de satellites.
L'équipe française du projet Ipisc est dirigée par l’Onera, qui apportera son expertise concernant la tenue des matériaux à l'environnement spatial et mettra à disposition ses moyens expérimentaux et de simulation numérique pour évaluer l'impact de l'iode sur les matériaux de surface des satellites.
Airbus Defence and Space sera en charge de cette évaluation, tandis que l'expertise de ThrustMe en propulsion à l'iode sera essentielle à l’obtention de conditions expérimentales représentatives.
Jean-Marc Charbonnier, directeur de programmes Espace à l'Onera, précise : « Ce projet va bénéficier d’un nouveau moyen expérimental sans équivalent, Picomax (Pulvérisation Ionique et Contamination des Matériaux SpatiauX). Ce moyen, financé par l’Onera à hauteur de 1,2 million d’euros grâce à la subvention de la DGA, permettra d'évaluer l'impact de la propulsion plasma (pas uniquement à l'iode) et de la contamination moléculaire sur les matériaux spatiaux. »
Pour mémoire, ThrustMe (fondée en 2017) a dépassé en mai l’an passé le cap des 100 commandes de ses produits et a reçu en février dernier sa première commande directe de la part du Cnes.
Dmytro Rafalskyi, cofondateur et directeur technique de ThrustMe, se félicite de ce partenariat : « Après notre première démonstration mondiale de la propulsion à l'iode dans l'espace et son industrialisation rapide, de nombreux acteurs industriels établis l'étudient actuellement et tentent de la faire fonctionner – c'est une excellente nouvelle pour nous. Nous allons maintenant aller plus loin, en permettant à cette technologie d'être également utilisée sur de grandes plateformes, pour des missions en orbite basse, en orbite géostationnaire et peut-être même dans l'espace lointain. Nos partenaires de l'Onera et d'Airbus apporteront des compétences cruciales en science des matériaux, en physique et en ingénierie des plateformes spatiales, tandis que nos connaissances pionnières en matière de propulsion à l'iode seront essentielles pour obtenir des conditions expérimentales représentatives. »
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