Les saisissantes vidéos de soldats nord-coréens individuellement traqués et éliminés par des mini-drones ukrainiens ont marqué les esprits. L'Armée de Terre veut donc équiper ses combattants d'un système de protection anti-drones individuel.
Le soldat du futur n'aura pas seulement suivi une formation obligatoire au télé-pilotage de drones. Il sera également individuellement équipé d'une protection anti-drones transportable et mise en oeuvre par le combattant seul avec "une mise en place, des changements de configuration et un rangement très rapide voire immédiat", indique la fiche de besoin émise par l'Armée de Terre via les appels à manifestation d'intérêt de l'Agence de l'innovation de défense. Les saisissantes vidéos de soldats nord-coréens individuellement traqués et éliminés par des mini-drones ukrainiens ont marqué les esprits.
"Les drones sont devenus les piliers du combat moderne", souligne la fiche qui poursuit : "Pour augmenter sa survivabilité, le soldat doit se protéger contre ces attaques venues de la troisième dimension. Ces attaques se caractérisent par une vitesse et une létalité qui s'accroissent chaque jour, d'où la nécessité de doter les soldats de moyens de défense proportionnels et efficaces. Il est donc crucial que les forces armées s'approprient de tels moyens de protection". L'objectif du besoin est de "protéger le combattant terrestre et le matériel face à une menace « drone aérien » omnidirectionnelle.
Déployable quasi instantanément pour répondre à la vitesse de la menace, "la protection doit être assez résistante pour dissiper l'énergie d'une explosion (2 à 3 kg d’équivalent TNT)". Elle doit aussi "inclure une composante de furtivité optique et infrarouge de la structure qu’il recouvre, et s'inclure dans l'environnement pour minimiser sa capacité à se faire repérer". La protection sera déclinée en deux versions : l'une "pour combattant débarqué avec ouvertures pour observations et tir", l'autre "pour du matériel volumineux (stock de munitions, réservoir souple de carburant, un véhicule stocké …) sans ouverture". Voilà qui devrait intéresser le groupe suédois Saab et sa filiale française Saab Barracuda implantée à Vierzon.
Les saisissantes vidéos de soldats nord-coréens individuellement traqués et éliminés par des mini-drones ukrainiens ont marqué les esprits. L'Armée de Terre veut donc équiper ses combattants d'un système de protection anti-drones individuel.
Le soldat du futur n'aura pas seulement suivi une formation obligatoire au télé-pilotage de drones. Il sera également individuellement équipé d'une protection anti-drones transportable et mise en oeuvre par le combattant seul avec "une mise en place, des changements de configuration et un rangement très rapide voire immédiat", indique la fiche de besoin émise par l'Armée de Terre via les appels à manifestation d'intérêt de l'Agence de l'innovation de défense. Les saisissantes vidéos de soldats nord-coréens individuellement traqués et éliminés par des mini-drones ukrainiens ont marqué les esprits.
"Les drones sont devenus les piliers du combat moderne", souligne la fiche qui poursuit : "Pour augmenter sa survivabilité, le soldat doit se protéger contre ces attaques venues de la troisième dimension. Ces attaques se caractérisent par une vitesse et une létalité qui s'accroissent chaque jour, d'où la nécessité de doter les soldats de moyens de défense proportionnels et efficaces. Il est donc crucial que les forces armées s'approprient de tels moyens de protection". L'objectif du besoin est de "protéger le combattant terrestre et le matériel face à une menace « drone aérien » omnidirectionnelle.
Déployable quasi instantanément pour répondre à la vitesse de la menace, "la protection doit être assez résistante pour dissiper l'énergie d'une explosion (2 à 3 kg d’équivalent TNT)". Elle doit aussi "inclure une composante de furtivité optique et infrarouge de la structure qu’il recouvre, et s'inclure dans l'environnement pour minimiser sa capacité à se faire repérer". La protection sera déclinée en deux versions : l'une "pour combattant débarqué avec ouvertures pour observations et tir", l'autre "pour du matériel volumineux (stock de munitions, réservoir souple de carburant, un véhicule stocké …) sans ouverture". Voilà qui devrait intéresser le groupe suédois Saab et sa filiale française Saab Barracuda implantée à Vierzon.
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