Le 12 septembre, le milliardaire américain s’est offert une marche dans le vide à l’extérieur d’un vaisseau Crew Dragon de SpaceX, avant de laisser sa place à l’ingénieure américaine Sarah Gillis. Une première sans réel intérêt mais fortement médiatisée.
La silhouette de Jared Isaacman s’extrayant (en partie) du vaisseau Crew Dragon « Resilience » de SpaceX ce 12 septembre en fin de matinée (heure de Paris) rappelait les images des premiers pas dans le vide du cosmonaute soviétique Alexeï Leonov, le 18 mars 1965 (mission Voskhod 2).
Sauf que cette fois, l’événement était retransmis en direct sur internet, grâce au réseau de satellites Starlink de SpaceX.
Surtout, la prouesse était réalisée par un astronaute non-professionnel (mais très aguerri) dans le cadre d’une mission commerciale, Polaris Dawn, démarrée deux jours auparavant.
Durant une dizaine de minutes, le milliardaire américain a prudemment effectué des essais de mobilité du scaphandre développé pour l’occasion par SpaceX.
Il a aussi pu contempler la Terre à 738 km d’altitude, au-dessus de l’Australie, alors que le vaisseau plongeait dans la nuit orbitale : « Chez nous, a-t-il déclaré, nous avons tous beaucoup de travail à faire. Mais d'ici, la Terre ressemble à un monde parfait. »
Puis c’est Sarah Gillis, employée de chez SpaceX, qui s’est prêtée aux mêmes exercices, également accrochée à la rambarde fixée à l’extérieur du vaisseau et sans jamais sortir de l’écoutille le bas de ses jambes – il serait ainsi plus approprié de parler de sortie extravéhiculaire debout (SEVA – Stand-Up Extravehicular Activity).
Pendant toute la durée des opérations, la cabine se trouvait totalement dépressurisée et tout l’équipage portait un scaphandre.
Bill Nelson, l’administrateur de la Nasa, a félicité sur son compte X le projet Polaris Dawn et SpaceX, considérant que « Le succès d'aujourd'hui représente un pas de géant pour l'industrie spatiale commerciale et l'objectif à long terme de la Nasa de construire une économie spatiale américaine dynamique. »
On peut cependant s’interroger sur le véritable intérêt de cette téméraire mission, sans utilité opérationnelle, qui a nécessité de longs et coûteux préparatifs ; présentée comme une première étape dans le développement du tourisme spatial, la marche de Jared Isaacman constitue surtout à une nouvelle démonstration de la force technologique de SpaceX.
Le 12 septembre, le milliardaire américain s’est offert une marche dans le vide à l’extérieur d’un vaisseau Crew Dragon de SpaceX, avant de laisser sa place à l’ingénieure américaine Sarah Gillis. Une première sans réel intérêt mais fortement médiatisée.
La silhouette de Jared Isaacman s’extrayant (en partie) du vaisseau Crew Dragon « Resilience » de SpaceX ce 12 septembre en fin de matinée (heure de Paris) rappelait les images des premiers pas dans le vide du cosmonaute soviétique Alexeï Leonov, le 18 mars 1965 (mission Voskhod 2).
Sauf que cette fois, l’événement était retransmis en direct sur internet, grâce au réseau de satellites Starlink de SpaceX.
Surtout, la prouesse était réalisée par un astronaute non-professionnel (mais très aguerri) dans le cadre d’une mission commerciale, Polaris Dawn, démarrée deux jours auparavant.
Durant une dizaine de minutes, le milliardaire américain a prudemment effectué des essais de mobilité du scaphandre développé pour l’occasion par SpaceX.
Il a aussi pu contempler la Terre à 738 km d’altitude, au-dessus de l’Australie, alors que le vaisseau plongeait dans la nuit orbitale : « Chez nous, a-t-il déclaré, nous avons tous beaucoup de travail à faire. Mais d'ici, la Terre ressemble à un monde parfait. »
Puis c’est Sarah Gillis, employée de chez SpaceX, qui s’est prêtée aux mêmes exercices, également accrochée à la rambarde fixée à l’extérieur du vaisseau et sans jamais sortir de l’écoutille le bas de ses jambes – il serait ainsi plus approprié de parler de sortie extravéhiculaire debout (SEVA – Stand-Up Extravehicular Activity).
Pendant toute la durée des opérations, la cabine se trouvait totalement dépressurisée et tout l’équipage portait un scaphandre.
Bill Nelson, l’administrateur de la Nasa, a félicité sur son compte X le projet Polaris Dawn et SpaceX, considérant que « Le succès d'aujourd'hui représente un pas de géant pour l'industrie spatiale commerciale et l'objectif à long terme de la Nasa de construire une économie spatiale américaine dynamique. »
On peut cependant s’interroger sur le véritable intérêt de cette téméraire mission, sans utilité opérationnelle, qui a nécessité de longs et coûteux préparatifs ; présentée comme une première étape dans le développement du tourisme spatial, la marche de Jared Isaacman constitue surtout à une nouvelle démonstration de la force technologique de SpaceX.
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