publié le 26 janvier 2024 à 15:12
631 mots
Suite à la situation géopolitique au Moyen-Orient, Israël semble vouloir augmenter les capacités de ses forces aériennes en cherchant à acquérir des avions de combat F-35I, F-15IA et hélicoptères de combat AH-64.
Le Times of Israel, citant des sources confidentielles au sein du ministère de la Défense israélien, annonce qu'Israël souhaite augmenter les capacités aériennes de ses Forces armées. Le journal israélien annonce même que la visite à Washington (Washington D.C., États-Unis) de ce 18 janvier d'Eyal Zamir, directeur-général au sein du ministère de la Défense israélien, n'est pas un hasard. Celui-ci aurait notamment rencontré des officiels du Pentagone, du Département d’État (équivalent américain du ministère des Affaires étrangères en France) et de représentants d'industriels majeurs pour discuter sur l'avancement des négociations de plusieurs contrats d'achats. Ceux-ci comprendraient ainsi :
Concrètement, ces annonces n'étonnent pas au vu de la situation géopolitique du Moyen-Orient. En revanche, le nombre d'appareils commandés est assez conséquent : Israël a déjà commandé 50 F-35I (36 appareils en service fin 2022) et souhaiterait donc augmenter cette commande de 50 %, ce qui n'est pas rien ! Les Israéliens sont très intéressés par la furtivité du Lightning II car les appareils peuvent alors frapper à tout moment et en toute discrétion des cibles stratégiques au Moyen-Orient. Ce fut d'ailleurs le cas en novembre 2023, lorsque l'aéroport de Damas (Damas, Syrie) a été bombardé par des F-35 israéliens. Ces appareils sont également utilisés pour des missions air-air, comme démontré dans la vidéo ci-dessous, où un F-35I détruit un missile Quds houthi.
En ce qui concerne le F-15IA (Israel Advanced), la variante israélienne du F-15EX Eagle II, ses capacités de projection et surtout, d'emport d'armement, représentent un très gros avantage : Boeing espère que son nouvel Eagle pourra emporter jusqu'à 22 missiles air-air moyenne/longue portée AIM-120 AMRAAM. À titre d'exemple, le F-35 est limité à 4 AMRAAM en soute. En configuration chasseur-bombardier, l'Eagle II devrait emporter 8 AMRAAM ou missiles courte portée Sidewinder... et pas moins de 28 bombes planantes SDB. Pour rappel, lors de l'opération Opera (7 juin 1981), les F-15 israéliens assuraient l'escorte aérienne des F-16 Fighting Falcon devant bombarder le chantier de construction du réacteur nucléaire d'Osirak. Aujourd'hui, les F-15C et F-15I (F-15E israéliens) ont été beaucoup utilisés après l'attaque du 7 octobre 2023 du Hamas sur Israël. Ces avions sont notamment équipés de missiles air-air, de nombreuses bombes ainsi que de pods AAQ-13 de navigation et AAQ-14 de ciblage.
Enfin, l'attaque du Hamas a démontré l'importance des hélicoptères de combat : interdiction du champ de bataille, appui aérien rapproché, destruction de cibles protégées (bunkers),... L'IAF utilise actuellement 26 AH-64A Apache et 17 plus modernes AH-64D Apache. Si les AH-64A ont subi quelques améliorations et modernisations, cette volonté d'acheter 12 hélicoptères supplémentaires représente peut-être la volonté d'Israël de se séparer d'une partie de ses anciens Apache. Toutefois, au vu des besoins de moyens de soutien sur les zones de combat à Gaza... mais aussi sur les zones où la tension est élevée (frontières avec le Liban ou encore avec la Syrie), Israël souhaite peut-être augmenter les appareils de combat aérien rapproché pour ses troupes.
Suite à la situation géopolitique au Moyen-Orient, Israël semble vouloir augmenter les capacités de ses forces aériennes en cherchant à acquérir des avions de combat F-35I, F-15IA et hélicoptères de combat AH-64.
Le Times of Israel, citant des sources confidentielles au sein du ministère de la Défense israélien, annonce qu'Israël souhaite augmenter les capacités aériennes de ses Forces armées. Le journal israélien annonce même que la visite à Washington (Washington D.C., États-Unis) de ce 18 janvier d'Eyal Zamir, directeur-général au sein du ministère de la Défense israélien, n'est pas un hasard. Celui-ci aurait notamment rencontré des officiels du Pentagone, du Département d’État (équivalent américain du ministère des Affaires étrangères en France) et de représentants d'industriels majeurs pour discuter sur l'avancement des négociations de plusieurs contrats d'achats. Ceux-ci comprendraient ainsi :
Concrètement, ces annonces n'étonnent pas au vu de la situation géopolitique du Moyen-Orient. En revanche, le nombre d'appareils commandés est assez conséquent : Israël a déjà commandé 50 F-35I (36 appareils en service fin 2022) et souhaiterait donc augmenter cette commande de 50 %, ce qui n'est pas rien ! Les Israéliens sont très intéressés par la furtivité du Lightning II car les appareils peuvent alors frapper à tout moment et en toute discrétion des cibles stratégiques au Moyen-Orient. Ce fut d'ailleurs le cas en novembre 2023, lorsque l'aéroport de Damas (Damas, Syrie) a été bombardé par des F-35 israéliens. Ces appareils sont également utilisés pour des missions air-air, comme démontré dans la vidéo ci-dessous, où un F-35I détruit un missile Quds houthi.
En ce qui concerne le F-15IA (Israel Advanced), la variante israélienne du F-15EX Eagle II, ses capacités de projection et surtout, d'emport d'armement, représentent un très gros avantage : Boeing espère que son nouvel Eagle pourra emporter jusqu'à 22 missiles air-air moyenne/longue portée AIM-120 AMRAAM. À titre d'exemple, le F-35 est limité à 4 AMRAAM en soute. En configuration chasseur-bombardier, l'Eagle II devrait emporter 8 AMRAAM ou missiles courte portée Sidewinder... et pas moins de 28 bombes planantes SDB. Pour rappel, lors de l'opération Opera (7 juin 1981), les F-15 israéliens assuraient l'escorte aérienne des F-16 Fighting Falcon devant bombarder le chantier de construction du réacteur nucléaire d'Osirak. Aujourd'hui, les F-15C et F-15I (F-15E israéliens) ont été beaucoup utilisés après l'attaque du 7 octobre 2023 du Hamas sur Israël. Ces avions sont notamment équipés de missiles air-air, de nombreuses bombes ainsi que de pods AAQ-13 de navigation et AAQ-14 de ciblage.
Enfin, l'attaque du Hamas a démontré l'importance des hélicoptères de combat : interdiction du champ de bataille, appui aérien rapproché, destruction de cibles protégées (bunkers),... L'IAF utilise actuellement 26 AH-64A Apache et 17 plus modernes AH-64D Apache. Si les AH-64A ont subi quelques améliorations et modernisations, cette volonté d'acheter 12 hélicoptères supplémentaires représente peut-être la volonté d'Israël de se séparer d'une partie de ses anciens Apache. Toutefois, au vu des besoins de moyens de soutien sur les zones de combat à Gaza... mais aussi sur les zones où la tension est élevée (frontières avec le Liban ou encore avec la Syrie), Israël souhaite peut-être augmenter les appareils de combat aérien rapproché pour ses troupes.
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