Les États-Unis viennent d’autoriser le Japon pour un potentiel giga-contrat de 1200 missiles air-air AMRAAM. Les versions autorisées sont les toutes dernières développées par Raytheon : l’AIM-120C-8 et le plus rare à l’export AIM-120D-3.
Le 2 janvier, la Defense Security Agency (DSCA) publiait l’autorisation du Département d’État américain (équivalent au ministère de l'Europe et des Affaires étrangères français) concernant une potentielle vente de missiles air-air AIM-120 Advanced Medium-Range Air-to-Air Missile, plus connu sous son acronyme AMRAAM. Cette autorisation doit permettre à la Force aérienne d'autodéfense japonaise (JASDF) de se rééquiper en missiles air-air moyenne/longue portée pour ses avions de combat F-15J/D Eagle, F-2 Viper Zero ou encore F-35A/B Lightning II. Ce rééquipement s'annonce conséquent car l'autorisation concerne l'achat d'un maximum de 1200 AIM-120C-8 ou AIM-120D-3 (et autres systèmes d'appuis, d'entrainement,...) pour un total estimé à 3,64 milliards de dollars (soit 3,49 milliards d'euros).
Si cette autorisation semble énorme au niveau du nombre de missiles pouvant être acquis par le Japon, les autorisations publiées par la DSCA démontrent un réarmement moderne du Japon au niveau air-air moyenne/longue portée, avec un total de 1694 missiles AMRAAM autorisés à être acquis uniquement sur les 7 dernières années :
Il faut préciser que ces autorisations avancent à chaque fois plusieurs points communs au niveau des motivations de ces ventes potentielles :
La version C de l'AMRAAM diffère notamment des versions A et B par des ailettes plus petites. Cette modification permet ainsi l'emport de ce missile dans la soute d'avions de combat furtif, tels que les F-22 Raptor et F-35 Lightning II. Différentes sous-variantes (..., C-5, C-6,... C-8) ont permis d'améliorer la portée, le système de guidage ou encore la résistance face aux contre-mesures électroniques. Par exemple, l'une des améliorations a vu l'ajout d'une capacité dite High Off Bore-Sight (HOBS), augmentant la manœuvrabilité du missile lui permettant de se diriger bien plus efficacement contre des cibles présentes non pas devant l'avion de combat mais sur ses côtés ou encore derrière lui.
L'AIM-120D reprend l'AIM-120C mais représente un missile quasiment revu dans tous les domaines de vol, de détection, de manœuvrabilité, de portée,... Si la variante AIM-120C est souvent présente à l'export, la variante AIM-120D est bien plus rare à l'export et les pays pouvant l'acquérir sont de très proches alliés des États-Unis : Australie, Canada, Japon, Norvège et Royaume-Uni. En ce qui concerne l'AIM-120D-3, il représente la version la plus développée de l'AMRAAM. Par exemple, au niveau des portées, si les dernières variantes des AIM-120C disposeraient d'une portée estimée à plus de 120 kilomètres, les AIM-120D auraient une portée supérieure à 160 ou même 180 kilomètres. Il dispose aussi d'une no-escape zone élargie : à partir du moment où le missile atteint une certaine distance avec sa cible, le taux d'interception est extrêmement élevé.
À noter que Raytheon, dans le cadre du programme Form, Fit, Function Refresh (F3R), a pu réduire les sources de fabrication et les sources de matériaux tout en diminuant les problèmes d'obsolescence de la section de guidage des AMRAAM. Les AIM-120C-8 et D-3 ont notamment profité de ce programme.
Les États-Unis viennent d’autoriser le Japon pour un potentiel giga-contrat de 1200 missiles air-air AMRAAM. Les versions autorisées sont les toutes dernières développées par Raytheon : l’AIM-120C-8 et le plus rare à l’export AIM-120D-3.
Le 2 janvier, la Defense Security Agency (DSCA) publiait l’autorisation du Département d’État américain (équivalent au ministère de l'Europe et des Affaires étrangères français) concernant une potentielle vente de missiles air-air AIM-120 Advanced Medium-Range Air-to-Air Missile, plus connu sous son acronyme AMRAAM. Cette autorisation doit permettre à la Force aérienne d'autodéfense japonaise (JASDF) de se rééquiper en missiles air-air moyenne/longue portée pour ses avions de combat F-15J/D Eagle, F-2 Viper Zero ou encore F-35A/B Lightning II. Ce rééquipement s'annonce conséquent car l'autorisation concerne l'achat d'un maximum de 1200 AIM-120C-8 ou AIM-120D-3 (et autres systèmes d'appuis, d'entrainement,...) pour un total estimé à 3,64 milliards de dollars (soit 3,49 milliards d'euros).
Si cette autorisation semble énorme au niveau du nombre de missiles pouvant être acquis par le Japon, les autorisations publiées par la DSCA démontrent un réarmement moderne du Japon au niveau air-air moyenne/longue portée, avec un total de 1694 missiles AMRAAM autorisés à être acquis uniquement sur les 7 dernières années :
Il faut préciser que ces autorisations avancent à chaque fois plusieurs points communs au niveau des motivations de ces ventes potentielles :
La version C de l'AMRAAM diffère notamment des versions A et B par des ailettes plus petites. Cette modification permet ainsi l'emport de ce missile dans la soute d'avions de combat furtif, tels que les F-22 Raptor et F-35 Lightning II. Différentes sous-variantes (..., C-5, C-6,... C-8) ont permis d'améliorer la portée, le système de guidage ou encore la résistance face aux contre-mesures électroniques. Par exemple, l'une des améliorations a vu l'ajout d'une capacité dite High Off Bore-Sight (HOBS), augmentant la manœuvrabilité du missile lui permettant de se diriger bien plus efficacement contre des cibles présentes non pas devant l'avion de combat mais sur ses côtés ou encore derrière lui.
L'AIM-120D reprend l'AIM-120C mais représente un missile quasiment revu dans tous les domaines de vol, de détection, de manœuvrabilité, de portée,... Si la variante AIM-120C est souvent présente à l'export, la variante AIM-120D est bien plus rare à l'export et les pays pouvant l'acquérir sont de très proches alliés des États-Unis : Australie, Canada, Japon, Norvège et Royaume-Uni. En ce qui concerne l'AIM-120D-3, il représente la version la plus développée de l'AMRAAM. Par exemple, au niveau des portées, si les dernières variantes des AIM-120C disposeraient d'une portée estimée à plus de 120 kilomètres, les AIM-120D auraient une portée supérieure à 160 ou même 180 kilomètres. Il dispose aussi d'une no-escape zone élargie : à partir du moment où le missile atteint une certaine distance avec sa cible, le taux d'interception est extrêmement élevé.
À noter que Raytheon, dans le cadre du programme Form, Fit, Function Refresh (F3R), a pu réduire les sources de fabrication et les sources de matériaux tout en diminuant les problèmes d'obsolescence de la section de guidage des AMRAAM. Les AIM-120C-8 et D-3 ont notamment profité de ce programme.
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