Exclusif : La base de Creil (DRM) également survolée par des drones
Exclusif : La base de Creil (DRM) également survolée par des drones
© Jean-Marc Tanguy

publié le 08 décembre 2025 à 09:16

411 mots

Exclusif : La base de Creil (DRM) également survolée par des drones

Difficile de croire au hasard et à l'absence de responsabilité directe ou indirecte du compétiteur russe : après les camp de Mourmelon, et avant l'Ile Longue, la base aérienne 110 de Creil, qui héberge la Direction du renseignement militaire (DRM) et d'autres structures ultra-sensibles a été survolée à de multiples occasions par des drones de nuit.


Creil survolée à de multiples reprises par des drones aériens hostiles

Du 24 au 28 novembre (soit du lundi au vendredi), la base aérienne de Creil a été survolée à de multiples reprises par des drones aériens hostiles. Jusqu'à six drones ont survolé cette base de l'armée de l'air et de l'espace qui n'héberge plus le moindre aéronef en état de vol, mais la direction du renseignement militaire (DRM), l'unité française de vérification (UFV), le centre de mise en œuvre spatial (CMOS) en charge des satellites militaires français. Bref, c'est un site extrêmement sensible, et ultra-protégé, si l'on tente de passer au niveau du sol. Dans les airs, c'est bien plus facile, ce qui explique le recours des personnes responsables de ces survols multiples.

Jusqu'à six drones simultanément

La quasi-totalité des survols se sont déroulés de nuit, avec jusqu'à six drones simultanément. L'escadron de protection, la seule unité armée en permanence (avec la gendarmerie de l'air) a ouvert le feu avec ses armes de dotation (calibre 12, peut-être HK416) mais aucun drone ne semble avoir été détruit ou récupéré. Aucun brouillage ne semble non plus avoir été réalisé. L'armée de l'air et de l'espace ne détaille pas les bases équipées ou non de fusil brouilleurs Nerod F5, qui ne sont pas assez disponibles en grand nombre. 

Accélérer l'effort d'équipement 

Un des explications résidant, selon l'ancienne SEDAC, dans « leur prix », Geneviève Darrieussecq ayant récemment demandé une baisse de ce prix afin d'accélérer l'effort d'équipement. Comme évoqué par Air et Cosmos, tous les utilisateurs ne sont pas non plus louangeurs sur cette arme, qui est très directionnelle, et demande des opérateurs bien formés, qui tirent régulièrement (ce qui n'est pas forcément simple). En tout état de cause, un tir d'armes à feu de nuit vers un objectif extrêmement mobile, sans moyen optronique performant est une gageure.

Aucune communication concernant le survol 

Un survol est aussi peut-être intervenu le lundi matin 1er décembre, amenant un embouteillage monstre à l'heure d'arrivée des personnels sur la base. Aucune communication n'a eu lieu sur ces survols, contrairement à ce qui s'est passé à Mourmelon ou à l'Ile Longue. On n'a donc à ce stade entendu aucun procurerur assurer , comme celui du parquet militaire de Rennes, qu'aucune responsabilité étrangère n'est engagée dans ces survols qui ont à peu près tous les même mode opératoire. Interrogée ce matin (lundi 8 décembre) par nos soins, l'état-major de l'armée de l'air et de l'espace n'a pas répondu à nos questions.

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08/12/2025 09:16
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Exclusif : La base de Creil (DRM) également survolée par des drones

Difficile de croire au hasard et à l'absence de responsabilité directe ou indirecte du compétiteur russe : après les camp de Mourmelon, et avant l'Ile Longue, la base aérienne 110 de Creil, qui héberge la Direction du renseignement militaire (DRM) et d'autres structures ultra-sensibles a été survolée à de multiples occasions par des drones de nuit.

Exclusif : La base de Creil (DRM) également survolée par des drones
Exclusif : La base de Creil (DRM) également survolée par des drones

Creil survolée à de multiples reprises par des drones aériens hostiles

Du 24 au 28 novembre (soit du lundi au vendredi), la base aérienne de Creil a été survolée à de multiples reprises par des drones aériens hostiles. Jusqu'à six drones ont survolé cette base de l'armée de l'air et de l'espace qui n'héberge plus le moindre aéronef en état de vol, mais la direction du renseignement militaire (DRM), l'unité française de vérification (UFV), le centre de mise en œuvre spatial (CMOS) en charge des satellites militaires français. Bref, c'est un site extrêmement sensible, et ultra-protégé, si l'on tente de passer au niveau du sol. Dans les airs, c'est bien plus facile, ce qui explique le recours des personnes responsables de ces survols multiples.

Jusqu'à six drones simultanément

La quasi-totalité des survols se sont déroulés de nuit, avec jusqu'à six drones simultanément. L'escadron de protection, la seule unité armée en permanence (avec la gendarmerie de l'air) a ouvert le feu avec ses armes de dotation (calibre 12, peut-être HK416) mais aucun drone ne semble avoir été détruit ou récupéré. Aucun brouillage ne semble non plus avoir été réalisé. L'armée de l'air et de l'espace ne détaille pas les bases équipées ou non de fusil brouilleurs Nerod F5, qui ne sont pas assez disponibles en grand nombre. 

Accélérer l'effort d'équipement 

Un des explications résidant, selon l'ancienne SEDAC, dans « leur prix », Geneviève Darrieussecq ayant récemment demandé une baisse de ce prix afin d'accélérer l'effort d'équipement. Comme évoqué par Air et Cosmos, tous les utilisateurs ne sont pas non plus louangeurs sur cette arme, qui est très directionnelle, et demande des opérateurs bien formés, qui tirent régulièrement (ce qui n'est pas forcément simple). En tout état de cause, un tir d'armes à feu de nuit vers un objectif extrêmement mobile, sans moyen optronique performant est une gageure.

Aucune communication concernant le survol 

Un survol est aussi peut-être intervenu le lundi matin 1er décembre, amenant un embouteillage monstre à l'heure d'arrivée des personnels sur la base. Aucune communication n'a eu lieu sur ces survols, contrairement à ce qui s'est passé à Mourmelon ou à l'Ile Longue. On n'a donc à ce stade entendu aucun procurerur assurer , comme celui du parquet militaire de Rennes, qu'aucune responsabilité étrangère n'est engagée dans ces survols qui ont à peu près tous les même mode opératoire. Interrogée ce matin (lundi 8 décembre) par nos soins, l'état-major de l'armée de l'air et de l'espace n'a pas répondu à nos questions.



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