Résultats « très prometteurs » de la dernière campagne de tests menée en Allemagne par la startup francilienne.
Fondée en avril 2020, implantée à Colombes (dans les Hauts-de-Seine) et soutenue depuis mars dernier par l’Etat dans le cadre du dispositif France 2030, la startup francilienne Sirius Space Services développe une gamme de trois lanceurs légers réutilisables : Sirius 1, Sirius 13 et 1 Sirius 5.
Leurs capacités vont de 175 à 1 100 kg de charge utile déployés sur orbite héliosynchrone (à 600 km).
À noter que le premier étage de Sirius 13 est constitué par trois étages similaires à celui du Sirius 1, et que le premier étage de Sirius 15 est constitué par cinq mêmes étages.
Le premier vol est de Sirius 1 est prévu 2026, tandis que ceux de Sirius 13 et de Sirius 15 devraient intervenir en 2027 et en 2028.
Les sites de lancement à l’heure actuelle envisagés par Sirius Space Services sont le Centre spatial guyanais et le centre spatial d’Arnhem, dans le Territoire du Nord de l’Australie.
La startup, qui exposait le mois dernier une imposante maquette de Sirius 13 sur le stand du Cnes au 75e Congrès internationale d’astronautique (IAC) à Milan, a présenté à cette occasion (et en présence de Philippe Baptiste, le président du Cnes) le bilan de la campagne d’essais de la dernière itération de la chambre de combustion du moteur-fusée Star-1, développé pour tous les étages et toutes les versions de ses lanceurs.
Star-1 est alimenté au mélange méthane et oxygène liquides, et produit une poussée de 55 kiloNewtons.
Débutée cet été, sur les installations du DLR, le Centre aérospatial allemand, à Lampoldshausen, la campagne s'est achevée le 8 octobre.
Elle a permis de réaliser deux essais du moteur-fusée à pleine puissance, d’une durée de 60 secondes chacun.
La vidéo « Feel the Roar of Star-1 » (Ressentez le rugissement de Star-1) est disponible sur https://youtu.be/WiHYsKF-V5o?si=qt4-g9LMYejY4eKl (1 minute et 15 secondes).
Les résultats de ces nouveaux essais de Star 1 sont jugés « très prometteurs » par Sirius Space Services, qui indique dans son communiqué de presse avoir ainsi franchi plusieurs « étapes clés » dans le développement de son moteur, notamment « une efficacité confirmée de la chambre de combustion refroidie au méthane tout au long des essais » ; « une fabrication interne de la chambre de combustion, démontrant la maîtrise des technologies de fabrication additive par Sirius » ; et « la préparation en cours pour le premier essai complet du moteur Star-1, prévu pour le deuxième trimestre 2025 ».
Antoine Fourcasde, jeune président et co-fondateur de Sirius Space Services, a pour sa part déclaré : « L'internalisation du procédé de fabrication additive métallique représente un avantage concurrentiel majeur pour Sirius dans le secteur spatial. La chambre de combustion a été entièrement fabriquée en interne grâce à ce procédé, illustrant l'autosuffisance technologique de Sirius. »
Résultats « très prometteurs » de la dernière campagne de tests menée en Allemagne par la startup francilienne.
Fondée en avril 2020, implantée à Colombes (dans les Hauts-de-Seine) et soutenue depuis mars dernier par l’Etat dans le cadre du dispositif France 2030, la startup francilienne Sirius Space Services développe une gamme de trois lanceurs légers réutilisables : Sirius 1, Sirius 13 et 1 Sirius 5.
Leurs capacités vont de 175 à 1 100 kg de charge utile déployés sur orbite héliosynchrone (à 600 km).
À noter que le premier étage de Sirius 13 est constitué par trois étages similaires à celui du Sirius 1, et que le premier étage de Sirius 15 est constitué par cinq mêmes étages.
Le premier vol est de Sirius 1 est prévu 2026, tandis que ceux de Sirius 13 et de Sirius 15 devraient intervenir en 2027 et en 2028.
Les sites de lancement à l’heure actuelle envisagés par Sirius Space Services sont le Centre spatial guyanais et le centre spatial d’Arnhem, dans le Territoire du Nord de l’Australie.
La startup, qui exposait le mois dernier une imposante maquette de Sirius 13 sur le stand du Cnes au 75e Congrès internationale d’astronautique (IAC) à Milan, a présenté à cette occasion (et en présence de Philippe Baptiste, le président du Cnes) le bilan de la campagne d’essais de la dernière itération de la chambre de combustion du moteur-fusée Star-1, développé pour tous les étages et toutes les versions de ses lanceurs.
Star-1 est alimenté au mélange méthane et oxygène liquides, et produit une poussée de 55 kiloNewtons.
Débutée cet été, sur les installations du DLR, le Centre aérospatial allemand, à Lampoldshausen, la campagne s'est achevée le 8 octobre.
Elle a permis de réaliser deux essais du moteur-fusée à pleine puissance, d’une durée de 60 secondes chacun.
La vidéo « Feel the Roar of Star-1 » (Ressentez le rugissement de Star-1) est disponible sur https://youtu.be/WiHYsKF-V5o?si=qt4-g9LMYejY4eKl (1 minute et 15 secondes).
Les résultats de ces nouveaux essais de Star 1 sont jugés « très prometteurs » par Sirius Space Services, qui indique dans son communiqué de presse avoir ainsi franchi plusieurs « étapes clés » dans le développement de son moteur, notamment « une efficacité confirmée de la chambre de combustion refroidie au méthane tout au long des essais » ; « une fabrication interne de la chambre de combustion, démontrant la maîtrise des technologies de fabrication additive par Sirius » ; et « la préparation en cours pour le premier essai complet du moteur Star-1, prévu pour le deuxième trimestre 2025 ».
Antoine Fourcasde, jeune président et co-fondateur de Sirius Space Services, a pour sa part déclaré : « L'internalisation du procédé de fabrication additive métallique représente un avantage concurrentiel majeur pour Sirius dans le secteur spatial. La chambre de combustion a été entièrement fabriquée en interne grâce à ce procédé, illustrant l'autosuffisance technologique de Sirius. »
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