Le prochain vol d’essai du mégalanceur de SpaceX, le Starship, ne devrait pas être autorisé avant le mois de novembre. L’entreprise fait savoir son désarroi.
Soutien affiché de Donald Trump dans l’actuelle campagne présidentielle américaine, le bouillonnant Elon Musk (pressenti par le candidat républicain pour mener un audit visant à réformer « en profondeur » l’ensemble du gouvernement) a de nouvelles raisons d’en vouloir à l’administration démocrate : le prochain vol d’essai du mégalanceur de SpaceX, le Starship, ne sera visiblement pas autorisé par la FAA (Federal Aviation Administration) avant le mois de novembre.
Il devait pourtant intervenir rapidement après le quatrième essai, IFT-4 (Integrated Flight Test-4), réalisé le 6 juin dernier avec panache depuis la base de Boca Chica, au sud du Texas.
Le 10 septembre, l’entreprise californienne n’a pas hésité pas à exprimer son indignation sur son site web.
On peut notamment y lire : « Les véhicules Starship et Super Heavy du Vol 5 sont prêts à être lancés depuis la première semaine d'août. […] Il est compréhensible qu'une opération aussi unique doive encore nécessiter du temps pour être analysée dans la perspective d’une autorisation de vol. Malheureusement, au lieu de concentrer les ressources sur une analyse critique de la sécurité et de collaborer sur des mesures de protection rationnelles pour protéger à la fois le public et l’environnement, le processus d’autorisation a maintes fois déraillé à cause de problèmes allant du frivole au manifestement absurde. Parfois, ces obstacles ont été motivés par des rapports faux et trompeurs, fondés sur l'hystérie de mauvaise foi de détracteurs en ligne ou de groupes d’intérêts spéciaux qui ont présenté comme des faits des données scientifiques mal construites. »
Et Elon Musk d’ajouter sur son compte X : « Nous n’amènerons jamais l’humanité sur Mars si cela continue ».
Deux jours auparavant, il avait en effet fait cette (nouvelle) promesse : « Les premiers Starship vers Mars seront lancés dans 2 ans, à l’ouverture de la prochaine fenêtre de transfert Terre-Mars. Ils seront sans équipage pour tester la fiabilité d’un atterrissage intact sur Mars. Si ces atterrissages se déroulent bien, les premiers vols en équipage vers Mars auront lieu dans 4 ans. À partir de là, le taux de vol augmentera de façon exponentielle, dans le but de construire une ville autonome d’ici 20 ans environ. Le fait d’être multiplanétaire augmentera considérablement la durée de vie probable de la conscience, car nous n’aurons plus tous nos œufs, littéralement et métaboliquement, sur une seule planète. »
Le prochain vol d’essai du mégalanceur de SpaceX, le Starship, ne devrait pas être autorisé avant le mois de novembre. L’entreprise fait savoir son désarroi.
Soutien affiché de Donald Trump dans l’actuelle campagne présidentielle américaine, le bouillonnant Elon Musk (pressenti par le candidat républicain pour mener un audit visant à réformer « en profondeur » l’ensemble du gouvernement) a de nouvelles raisons d’en vouloir à l’administration démocrate : le prochain vol d’essai du mégalanceur de SpaceX, le Starship, ne sera visiblement pas autorisé par la FAA (Federal Aviation Administration) avant le mois de novembre.
Il devait pourtant intervenir rapidement après le quatrième essai, IFT-4 (Integrated Flight Test-4), réalisé le 6 juin dernier avec panache depuis la base de Boca Chica, au sud du Texas.
Le 10 septembre, l’entreprise californienne n’a pas hésité pas à exprimer son indignation sur son site web.
On peut notamment y lire : « Les véhicules Starship et Super Heavy du Vol 5 sont prêts à être lancés depuis la première semaine d'août. […] Il est compréhensible qu'une opération aussi unique doive encore nécessiter du temps pour être analysée dans la perspective d’une autorisation de vol. Malheureusement, au lieu de concentrer les ressources sur une analyse critique de la sécurité et de collaborer sur des mesures de protection rationnelles pour protéger à la fois le public et l’environnement, le processus d’autorisation a maintes fois déraillé à cause de problèmes allant du frivole au manifestement absurde. Parfois, ces obstacles ont été motivés par des rapports faux et trompeurs, fondés sur l'hystérie de mauvaise foi de détracteurs en ligne ou de groupes d’intérêts spéciaux qui ont présenté comme des faits des données scientifiques mal construites. »
Et Elon Musk d’ajouter sur son compte X : « Nous n’amènerons jamais l’humanité sur Mars si cela continue ».
Deux jours auparavant, il avait en effet fait cette (nouvelle) promesse : « Les premiers Starship vers Mars seront lancés dans 2 ans, à l’ouverture de la prochaine fenêtre de transfert Terre-Mars. Ils seront sans équipage pour tester la fiabilité d’un atterrissage intact sur Mars. Si ces atterrissages se déroulent bien, les premiers vols en équipage vers Mars auront lieu dans 4 ans. À partir de là, le taux de vol augmentera de façon exponentielle, dans le but de construire une ville autonome d’ici 20 ans environ. Le fait d’être multiplanétaire augmentera considérablement la durée de vie probable de la conscience, car nous n’aurons plus tous nos œufs, littéralement et métaboliquement, sur une seule planète. »
je doute qu’il ait vraiment dit « littéralement et métaboliquement »…
je doute qu’il ait vraiment dit « littéralement et métaboliquement »…
ave all our eggs, literally and metabolically, on one planet."
je doute qu’il ait vraiment dit « littéralement et métaboliquement »…