Spécialiste du sur-mesure pour les professionnels, Drone Act est en passe de changer d’envergure. Le constructeur breton de drones devrait tirer toute la quintessence de la mise sur le marché de nouvelles solutions disruptives dans le domaine du franchissement et de la sécurité privée et de l’industrialisation de sa production.
Dix ans après sa création à Malestroit (Morbihan), Drone Act est clairement en train de changer de dimension. Fabricant de drones pour les secteurs de l’aéronautique civile et de la Défense, la TPE voit, en effet, s’ouvrir de nouveaux marchés grâce à l’innovation et à la mise en place de nouveaux moyens industriels. Au plan de l’innovation, c’est tout d’abord le Skeye Hook qui permet à l’entreprise de revendiquer une première mondiale. Celle d’offrir une solution de franchissement pour les forces spéciales via l’équipement d’un drone multirotors à l’aide d’un grappin. D’une masse de 3,6 kg et pouvant supporter une charge de 270 kg, ce dernier est couplé à des caméras pour sécuriser l’accroche.
Remplaçant la précédente solution via des canons, le Skeye Hook permet, ainsi, aux commandos de s’arrimer en pleine mer à de grands navires d’une hauteur de 20 à 30 mètres. Il sera déployé en phase opérationnelle dès sa certification attendue au cours du second semestre 2025. Au-delà des forces spéciales françaises, il pourrait également intéresser celles du Royaume-Uni, des États-Unis et des pays du Maghreb. Il devrait, parallèlement, connaître des applications civiles, les capacités de franchissement concernant, cette fois-ci, des édifices de grande hauteur. Cette solution de drone grappin pourrait représenter 10 à 15% du chiffre d’affaires de l’entreprise (2,2 M€ en 2025, 14 salariés) à l’avenir.
Un autre secteur est gage de fort développement pour Drone Act, celui de la sécurité privée. La société travaille actuellement sur deux nouveaux produits interconnectés pour des clients grands comptes. Comme l’explique Vincent Muller, président de Drone Act, « la particularité de ces nouveaux produits sera d’intégrer de l’intelligence artificielle aux fonctions de ces drones. Ils seront déployés à titre expérimental sur les sites industriels sensibles de nos clients d’ici à la fin de cette année ». Enfin, Drone Act travaille avec le RAID sur la conception d’un drone captif. Doté d’un câble de 60 m permettant, ainsi, d’effectuer de l’observation sur des grands événements, ce drone deviendra opérationnel à titre expérimental à partir de juillet 2025.
Forte de tous ces développements, Drone Act prépare l’industrialisation de sa production. À la faveur du plus important programme jamais réalisé depuis sa création, l’entreprise va se doter d’une nouvelle usine 4.0 pour un montant global de 2,3 M€. Opérationnel à partir de janvier 2026, le nouveau bâtiment de 1 500 m², extensible à 2 200 m², portera la capacité de production dans une fourchette comprise entre 4 000 et 5 000 drones / VTOL par an. Ces chiffres sont à mettre en parallèle avec les 300 drones qui seront produits cette année.
Toujours implantée à Malestroit, cette nouvelle usine sera notamment dotée d’une ligne de production modulable automatisée et de moyens robotisés permettant, au besoin, de produire 24 h x 24. Elle intégrera également de nouvelles machines d’impression 3D pour la fabrication de pièces de plus grandes dimensions. Au travers de sa marque spécifique ADDITIC, Drone Act est, en effet, spécialisée également dans la fabrication additive de pièces techniques multi-matières depuis 2017.
En complément de cet investissement entièrement réalisé sur fonds propres, l’entreprise poursuit sa structuration interne au plan des ressources humaines. Après avoir embauché une directrice générale en début d’année, elle procèdera prochainement au recrutement d’un directeur technique. Elle complètera, par ailleurs, ses effectifs en recrutant une demi-douzaine de personnes supplémentaires.
D’ici à cinq ans, Drone Act aura donc changé de taille, ses prévisions de chiffre d’affaires tablant sur 10 à 15 M€ avec un effectif porté à 25 personnes environ. Cette croissance pourrait résulter également de la réalisation des premières ventes à l’export. Au-delà des pays déjà précités, le Moyen-Orient pourrait s’ajouter à cette liste. Actuellement en cours, une opération de croissance externe pourrait, en outre, se concrétiser dès cette année. Elle pourrait ajouter une technologie spécifique à l’entreprise, sans plus de précisions à ce stade.
Spécialiste du sur-mesure pour les professionnels, Drone Act est en passe de changer d’envergure. Le constructeur breton de drones devrait tirer toute la quintessence de la mise sur le marché de nouvelles solutions disruptives dans le domaine du franchissement et de la sécurité privée et de l’industrialisation de sa production.
Dix ans après sa création à Malestroit (Morbihan), Drone Act est clairement en train de changer de dimension. Fabricant de drones pour les secteurs de l’aéronautique civile et de la Défense, la TPE voit, en effet, s’ouvrir de nouveaux marchés grâce à l’innovation et à la mise en place de nouveaux moyens industriels. Au plan de l’innovation, c’est tout d’abord le Skeye Hook qui permet à l’entreprise de revendiquer une première mondiale. Celle d’offrir une solution de franchissement pour les forces spéciales via l’équipement d’un drone multirotors à l’aide d’un grappin. D’une masse de 3,6 kg et pouvant supporter une charge de 270 kg, ce dernier est couplé à des caméras pour sécuriser l’accroche.
Remplaçant la précédente solution via des canons, le Skeye Hook permet, ainsi, aux commandos de s’arrimer en pleine mer à de grands navires d’une hauteur de 20 à 30 mètres. Il sera déployé en phase opérationnelle dès sa certification attendue au cours du second semestre 2025. Au-delà des forces spéciales françaises, il pourrait également intéresser celles du Royaume-Uni, des États-Unis et des pays du Maghreb. Il devrait, parallèlement, connaître des applications civiles, les capacités de franchissement concernant, cette fois-ci, des édifices de grande hauteur. Cette solution de drone grappin pourrait représenter 10 à 15% du chiffre d’affaires de l’entreprise (2,2 M€ en 2025, 14 salariés) à l’avenir.
Un autre secteur est gage de fort développement pour Drone Act, celui de la sécurité privée. La société travaille actuellement sur deux nouveaux produits interconnectés pour des clients grands comptes. Comme l’explique Vincent Muller, président de Drone Act, « la particularité de ces nouveaux produits sera d’intégrer de l’intelligence artificielle aux fonctions de ces drones. Ils seront déployés à titre expérimental sur les sites industriels sensibles de nos clients d’ici à la fin de cette année ». Enfin, Drone Act travaille avec le RAID sur la conception d’un drone captif. Doté d’un câble de 60 m permettant, ainsi, d’effectuer de l’observation sur des grands événements, ce drone deviendra opérationnel à titre expérimental à partir de juillet 2025.
Forte de tous ces développements, Drone Act prépare l’industrialisation de sa production. À la faveur du plus important programme jamais réalisé depuis sa création, l’entreprise va se doter d’une nouvelle usine 4.0 pour un montant global de 2,3 M€. Opérationnel à partir de janvier 2026, le nouveau bâtiment de 1 500 m², extensible à 2 200 m², portera la capacité de production dans une fourchette comprise entre 4 000 et 5 000 drones / VTOL par an. Ces chiffres sont à mettre en parallèle avec les 300 drones qui seront produits cette année.
Toujours implantée à Malestroit, cette nouvelle usine sera notamment dotée d’une ligne de production modulable automatisée et de moyens robotisés permettant, au besoin, de produire 24 h x 24. Elle intégrera également de nouvelles machines d’impression 3D pour la fabrication de pièces de plus grandes dimensions. Au travers de sa marque spécifique ADDITIC, Drone Act est, en effet, spécialisée également dans la fabrication additive de pièces techniques multi-matières depuis 2017.
En complément de cet investissement entièrement réalisé sur fonds propres, l’entreprise poursuit sa structuration interne au plan des ressources humaines. Après avoir embauché une directrice générale en début d’année, elle procèdera prochainement au recrutement d’un directeur technique. Elle complètera, par ailleurs, ses effectifs en recrutant une demi-douzaine de personnes supplémentaires.
D’ici à cinq ans, Drone Act aura donc changé de taille, ses prévisions de chiffre d’affaires tablant sur 10 à 15 M€ avec un effectif porté à 25 personnes environ. Cette croissance pourrait résulter également de la réalisation des premières ventes à l’export. Au-delà des pays déjà précités, le Moyen-Orient pourrait s’ajouter à cette liste. Actuellement en cours, une opération de croissance externe pourrait, en outre, se concrétiser dès cette année. Elle pourrait ajouter une technologie spécifique à l’entreprise, sans plus de précisions à ce stade.
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