La défense antiaérienne et surtout anti-drone continue d’augmenter en capacité, avec l’arrivée d’au moins deux Pantsir-SA, la version arctique du système antiaérien Pantsir. Le besoin sécuritaire est tel que les Forces armées russes ont décidé de déployer ce genre de véhicules. Comme les Pantsir S2 récemment aperçus, ils ont aussi été placés sur un monticule pour augmenter l’efficacité de leur radar.
De récentes images publiées sur les réseaux sociaux permettent de confirmer que des Pantsir-SA ont aussi été déployés autour de Moscou. Ce véhicule est très inhabituel dans cette région car il s'agit d'un véhicule spécialement conçu pour les régions arctiques. Concrètement, le Pantsir-SA est un véhicule de transport articulé DT-30PM, avec un véhicule avant transportant les hommes, le moteur,... et un véhicule arrière équipé de la tourelle présente sur les camions antiaériens Pantsir. Elle diffère toutefois de la version à roue par l'emport supplémentaire de missiles, à savoir 2x9 au lieu de 2x6 tubes lance-missiles sol-air mais au prix de la disparition des deux canons de 30 mm à tir rapide. Elle reprend aussi le radar 1RS2 entre les tubes lance-missiles (radar de poursuite, guidage missile, 28 km de portée) et le radar rotatif (360°) de surveillance double face SOTS du Pantsir S2. Ce radar dispose toutefois de certaines différences par rapport au SOTS présent sur le Pantsir S2, limitant sa portée à 36 km (contre 40 pour le Pantsir S2). Et bien évidemment, le véhicule est équipé d'un système de ventilation interne, d'un système de chauffage, est totalement isolé de l'extérieur, dispose d'une capacité amphibie,...
Le déploiement de tels systèmes démontre que les autorités russes cherchent à augmenter l'efficacité de la protection anti-drone de la capitale russe. Depuis maintenant plusieurs mois, les drones suicide UJ-22, Castor/Beaver et autres drones kamikazes ukrainiens ont pu frapper Moscou à plusieurs reprises, en ce compris le toit du Kremlin ! Au départ, des systèmes antiaériens Pantsir S2 avaient été déployés sur les toits de Moscou et dans sa banlieue. L'ajout d'un brouillage GPS sur le centre de Moscou et la continuation des attaques de drones semblent avoir démontré un besoin sécuritaire sous-estimé, au point de déployer d'autres Pantsir, en ce compris des Pantsir équipés pour l'Arctique.
Ces véhicules ont, comme les Pantsir-S1/S2 déployés sur des tours ou des monticules, été placés sur des monticules de quelques mètres de hauteur. L'avantage d'augmenter la hauteur de tels systèmes antiaériens ne concerne en rien la portée du missile mais bel et bien la portée du radar. Si la portée théorique de son radar est de 36 kilomètres, sur le terrain, le radar ne peut voir réellement à 360° sur une portée de 36 kilomètres : le terrain (montagnes ou vallées), les bâtiments situés en hauteur, les forêts,... et tout autre obstacle diminuent la portée du radar pour la détection de cibles à très basse altitude. Augmenter la hauteur du radar permet donc d'éliminer l'effet de nombreux obstacles. Les images ci-dessous montrent clairement la différence de détection de cibles en très basse altitude entre un Pantsir-SA au niveau du sol et un Pantsir-SA surélevé de cinq mètres.
La défense antiaérienne et surtout anti-drone continue d’augmenter en capacité, avec l’arrivée d’au moins deux Pantsir-SA, la version arctique du système antiaérien Pantsir. Le besoin sécuritaire est tel que les Forces armées russes ont décidé de déployer ce genre de véhicules. Comme les Pantsir S2 récemment aperçus, ils ont aussi été placés sur un monticule pour augmenter l’efficacité de leur radar.
De récentes images publiées sur les réseaux sociaux permettent de confirmer que des Pantsir-SA ont aussi été déployés autour de Moscou. Ce véhicule est très inhabituel dans cette région car il s'agit d'un véhicule spécialement conçu pour les régions arctiques. Concrètement, le Pantsir-SA est un véhicule de transport articulé DT-30PM, avec un véhicule avant transportant les hommes, le moteur,... et un véhicule arrière équipé de la tourelle présente sur les camions antiaériens Pantsir. Elle diffère toutefois de la version à roue par l'emport supplémentaire de missiles, à savoir 2x9 au lieu de 2x6 tubes lance-missiles sol-air mais au prix de la disparition des deux canons de 30 mm à tir rapide. Elle reprend aussi le radar 1RS2 entre les tubes lance-missiles (radar de poursuite, guidage missile, 28 km de portée) et le radar rotatif (360°) de surveillance double face SOTS du Pantsir S2. Ce radar dispose toutefois de certaines différences par rapport au SOTS présent sur le Pantsir S2, limitant sa portée à 36 km (contre 40 pour le Pantsir S2). Et bien évidemment, le véhicule est équipé d'un système de ventilation interne, d'un système de chauffage, est totalement isolé de l'extérieur, dispose d'une capacité amphibie,...
Le déploiement de tels systèmes démontre que les autorités russes cherchent à augmenter l'efficacité de la protection anti-drone de la capitale russe. Depuis maintenant plusieurs mois, les drones suicide UJ-22, Castor/Beaver et autres drones kamikazes ukrainiens ont pu frapper Moscou à plusieurs reprises, en ce compris le toit du Kremlin ! Au départ, des systèmes antiaériens Pantsir S2 avaient été déployés sur les toits de Moscou et dans sa banlieue. L'ajout d'un brouillage GPS sur le centre de Moscou et la continuation des attaques de drones semblent avoir démontré un besoin sécuritaire sous-estimé, au point de déployer d'autres Pantsir, en ce compris des Pantsir équipés pour l'Arctique.
Ces véhicules ont, comme les Pantsir-S1/S2 déployés sur des tours ou des monticules, été placés sur des monticules de quelques mètres de hauteur. L'avantage d'augmenter la hauteur de tels systèmes antiaériens ne concerne en rien la portée du missile mais bel et bien la portée du radar. Si la portée théorique de son radar est de 36 kilomètres, sur le terrain, le radar ne peut voir réellement à 360° sur une portée de 36 kilomètres : le terrain (montagnes ou vallées), les bâtiments situés en hauteur, les forêts,... et tout autre obstacle diminuent la portée du radar pour la détection de cibles à très basse altitude. Augmenter la hauteur du radar permet donc d'éliminer l'effet de nombreux obstacles. Les images ci-dessous montrent clairement la différence de détection de cibles en très basse altitude entre un Pantsir-SA au niveau du sol et un Pantsir-SA surélevé de cinq mètres.
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