A l’occasion de son onzième essai en vol, le mégalanceur Starship de SpaceX a rempli l’ensemble des objectifs fixés, avec un plan de vol très similaire aux deux précédents. Prochaine étape : la V3, l’an prochain.
SpaceX a procédé dans la nuit du 13 au 14 octobre au onzième essai en vol transatmosphérique de son mégalanceur Starship (Flight 11), le cinquième de l’année et le dernier dans la version Block 2, c’est-à-dire équipée des moteurs-fusée Raptor de deuxième génération.
C’était également la dernière fois qu’était utilisé avant sa modernisation le pas de tir orbital n°1 du centre d’essais de SpaceX à Boca Chica, au sud du Texas.
L’étage inférieur, le Booster n°15, effectuait pour l’occasion son deuxième vol : il avait déjà servi lors du vol d’essai Flight 8, le 6 mars dernier, durant lequel il avait été majestueusement récupéré sur la tour de lancement géante Mechazilla, manœuvre qui n’a pas été retentée depuis.
Flight 11 devait suivre un profil similaire aux deux vols précédents, réalisés les 27 mai (échec) et 26 août dernier (succès), toujours sans retour des étages sur le site de lancement.
Cinq objectifs principaux étaient affichés :
Le vol d’essai Flight 11 a débuté le 13 octobre à 23 h 23 UTC.
L’étage inférieur a fonctionné nominalement, une seule anomalie intervenant lors de la phase de retour en arrière avec l’extinction d'un Raptor – qui s’est finalement rallumé lors du freinage final à la surface des eaux du golfe du Mexique.
Les simulateurs Starlink ont correctement été déployés à l’issue de la coupure du moteur du deuxième étage.
Un seul moteur Raptor a ensuite été rallumé, avant le retour dans l’atmosphère qui, contrairement au vol précédent, a visiblement peu détérioré le revêtement thermique du vaisseau, et ce malgré le retrait de plusieurs tuiles.
Le vol s’est achevé au bout de 66 minutes dans l’océan Indien, au large des côtes de l’Australie, avec un amerrissage contrôlé et en douceur, l’étage supérieur explosant comme prévu après s’être immobilisé puis renversé.
Bref, un vol parfait pour clôturer le chapitre Block 2 du mégalanceur.
Place désormais au Block 3, plus grand et plus performant, avec la promesse de réaliser les premières satellisations et les premiers transferts d’ergols indispensables aux vols futurs du Starship.
Rendez-vous « début 2026 »…
A l’occasion de son onzième essai en vol, le mégalanceur Starship de SpaceX a rempli l’ensemble des objectifs fixés, avec un plan de vol très similaire aux deux précédents. Prochaine étape : la V3, l’an prochain.
SpaceX a procédé dans la nuit du 13 au 14 octobre au onzième essai en vol transatmosphérique de son mégalanceur Starship (Flight 11), le cinquième de l’année et le dernier dans la version Block 2, c’est-à-dire équipée des moteurs-fusée Raptor de deuxième génération.
C’était également la dernière fois qu’était utilisé avant sa modernisation le pas de tir orbital n°1 du centre d’essais de SpaceX à Boca Chica, au sud du Texas.
L’étage inférieur, le Booster n°15, effectuait pour l’occasion son deuxième vol : il avait déjà servi lors du vol d’essai Flight 8, le 6 mars dernier, durant lequel il avait été majestueusement récupéré sur la tour de lancement géante Mechazilla, manœuvre qui n’a pas été retentée depuis.
Flight 11 devait suivre un profil similaire aux deux vols précédents, réalisés les 27 mai (échec) et 26 août dernier (succès), toujours sans retour des étages sur le site de lancement.
Cinq objectifs principaux étaient affichés :
Le vol d’essai Flight 11 a débuté le 13 octobre à 23 h 23 UTC.
L’étage inférieur a fonctionné nominalement, une seule anomalie intervenant lors de la phase de retour en arrière avec l’extinction d'un Raptor – qui s’est finalement rallumé lors du freinage final à la surface des eaux du golfe du Mexique.
Les simulateurs Starlink ont correctement été déployés à l’issue de la coupure du moteur du deuxième étage.
Un seul moteur Raptor a ensuite été rallumé, avant le retour dans l’atmosphère qui, contrairement au vol précédent, a visiblement peu détérioré le revêtement thermique du vaisseau, et ce malgré le retrait de plusieurs tuiles.
Le vol s’est achevé au bout de 66 minutes dans l’océan Indien, au large des côtes de l’Australie, avec un amerrissage contrôlé et en douceur, l’étage supérieur explosant comme prévu après s’être immobilisé puis renversé.
Bref, un vol parfait pour clôturer le chapitre Block 2 du mégalanceur.
Place désormais au Block 3, plus grand et plus performant, avec la promesse de réaliser les premières satellisations et les premiers transferts d’ergols indispensables aux vols futurs du Starship.
Rendez-vous « début 2026 »…
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