Départ de la mission de défense planétaire européenne Hera
Départ de la mission de défense planétaire européenne Hera
© ESA

Départ de la mission de défense planétaire européenne Hera

Un Falcon 9 de SpaceX a expédié la sonde Hera de l’Agence spatiale européenne vers l’astéroïde Dimorphos, dont la trajectoire a été modifiée il y a deux ans par la sonde américaine Dart. La nouvelle mission permettra de comprendre in situ ce qui s’est passé.


Début d’un voyage de deux ans

Le suspense aura duré jusqu’au bout, entre la suspension des vols du Falcon 9 décidée par la FAA le 28 septembre (suite à la retombée d’un second étage en dehors de la zone autorisée) et une météo locale extrêmement chaotique…

Mais tout s’est finalement passé à merveille, avec un décollage parfait à 14 h 52 UTC depuis la base militaire de Cape Canaveral, en Floride, puis l’ouverture une heure plus tard des panneaux solaires de la charge utile : la sonde Hera, construite pour l’Agence spatiale européenne par un consortium dirigé par l’entreprise allemande OHB.

Direction : le petit astéroïde Dimorphos, qui avait été volontairement impacté en septembre 2021 par la mission Dart (Double Asteroid Redirection Test – Test de redirection d'un double astéroïde) de la Nasa.

Le choc avait ainsi provoqué la première déviation d'astéroïde de l'humanité.

 

L’envoi d’un détective sur place

Tout l’enjeu de la mission Hera, après un voyage de deux ans, sera d’évaluer l’efficacité de la méthode expérimentée par la mission Dart.

Ce sera également l’occasion d’étudier la composition chimique et les caractéristiques physiques de l’astéroïde Didymos autour duquel tourne Dimorphos, mais aussi d’effectuer des démonstrations de communication et de navigation autonome à proximité d'un petit corps (à faible gravité).

Hera est accompagnée de deux cubesats, Juventas et Milani, qui réaliseront des mesures complémentaires de Didymos.

Les opérations de la sonde sont pilotées par l’Esoc, le centre de contrôle de l’ESA situé à Darmstadt, en Allemagne.

Les données des deux cubesats seront confiées à l’Esec, le Centre de sécurité et d'études spatiales de l’ESA implanté à Redu, en Belgique.

« Nous écrivons aujourd’hui une nouvelle page de l’histoire spatiale », s’est félicité Ian Carnelli, le chef de la mission Hera.

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Départ de la mission de défense planétaire européenne Hera

Un Falcon 9 de SpaceX a expédié la sonde Hera de l’Agence spatiale européenne vers l’astéroïde Dimorphos, dont la trajectoire a été modifiée il y a deux ans par la sonde américaine Dart. La nouvelle mission permettra de comprendre in situ ce qui s’est passé.

Départ de la mission de défense planétaire européenne Hera
Départ de la mission de défense planétaire européenne Hera

Début d’un voyage de deux ans

Le suspense aura duré jusqu’au bout, entre la suspension des vols du Falcon 9 décidée par la FAA le 28 septembre (suite à la retombée d’un second étage en dehors de la zone autorisée) et une météo locale extrêmement chaotique…

Mais tout s’est finalement passé à merveille, avec un décollage parfait à 14 h 52 UTC depuis la base militaire de Cape Canaveral, en Floride, puis l’ouverture une heure plus tard des panneaux solaires de la charge utile : la sonde Hera, construite pour l’Agence spatiale européenne par un consortium dirigé par l’entreprise allemande OHB.

Direction : le petit astéroïde Dimorphos, qui avait été volontairement impacté en septembre 2021 par la mission Dart (Double Asteroid Redirection Test – Test de redirection d'un double astéroïde) de la Nasa.

Le choc avait ainsi provoqué la première déviation d'astéroïde de l'humanité.

 

L’envoi d’un détective sur place

Tout l’enjeu de la mission Hera, après un voyage de deux ans, sera d’évaluer l’efficacité de la méthode expérimentée par la mission Dart.

Ce sera également l’occasion d’étudier la composition chimique et les caractéristiques physiques de l’astéroïde Didymos autour duquel tourne Dimorphos, mais aussi d’effectuer des démonstrations de communication et de navigation autonome à proximité d'un petit corps (à faible gravité).

Hera est accompagnée de deux cubesats, Juventas et Milani, qui réaliseront des mesures complémentaires de Didymos.

Les opérations de la sonde sont pilotées par l’Esoc, le centre de contrôle de l’ESA situé à Darmstadt, en Allemagne.

Les données des deux cubesats seront confiées à l’Esec, le Centre de sécurité et d'études spatiales de l’ESA implanté à Redu, en Belgique.

« Nous écrivons aujourd’hui une nouvelle page de l’histoire spatiale », s’est félicité Ian Carnelli, le chef de la mission Hera.



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