Le projet LynkEUs regroupe 11 industriels et centres de recherche européens autour d'une volonté de développer une capacité de tir de missile antichar alors même que le véhicule lanceur n'a pas de ligne de visée directe sur la cible. Un drone permet d'obtenir un visuel sur la cible en question et une étude de l'École royale militaire a permis d'analyser la précision de la géolocalisation du drone alors qu'il se trouve dans un environnement où les signaux provenant des GNSS (Global Navigation Satellite Systems, tels le GPS ou Gallileo) sont brouillés.
Le 29 septembre, les délégations de trois pays étaient présentes à Chypre pour la démonstration du projet LynkEUs. Ce projet, financé presque totalement par le Programme européen de développement de l'industrie de défense (EDIDP) a pour objectif de définir la faisabilité de développer une capacité de tir d'un missile au-delà de la vue directe (BLOS). Ce projet se concentre autour de plusieurs systèmes :
Deux configurations ont été présentées ;
Le projet est coordonné par MBDA et regroupe des industriels et chercheurs de trois pays européens :
L'ERM participe à ce projet afin d'étudier le positionnement du drone alors qu'il se trouve dans un environnement où les différents signaux de navigation tels que le GPS, Gallileo, etc. ne seraient pas disponibles car brouillés ou falsifiés. L'ERM s'est alors axée sur un positionnement du drone grâce à une banque de données d'images : en comparant l’image prise par le drone avec une banque d'images satellites (liées à des coordonnées enregistrées), le drone peut donc se géolocaliser dans un environnement GNSS brouillé. L'étude a permis de connaitre avec quelle précision cette nouvelle technique pouvait être utilisée ainsi que les moyens de calculs nécessaires pour la faire fonctionner.
Ces essais marquent également la fin du projet. Il aura toutefois une suite grâce au projet européen MARSEUS (Modular Architecture Solutions for EU States) qui cherche à développer un système de gestion du champ de bataille commun ainsi que des moyens des moyens d'entrainement afin de pouvoir permettre un tir de missile antichar sol-sol mais cette fois-ci, à plus longue portée. MARSEUS reprend une grande partie des participants de LynkEUs mais en y ajoutant aussi des industriels suédois :
Pour cet article, je tenais tout particulièrement à remercier l'École royale militaire pour les informations reçues en vue de la rédaction de cet article.
Le projet LynkEUs regroupe 11 industriels et centres de recherche européens autour d'une volonté de développer une capacité de tir de missile antichar alors même que le véhicule lanceur n'a pas de ligne de visée directe sur la cible. Un drone permet d'obtenir un visuel sur la cible en question et une étude de l'École royale militaire a permis d'analyser la précision de la géolocalisation du drone alors qu'il se trouve dans un environnement où les signaux provenant des GNSS (Global Navigation Satellite Systems, tels le GPS ou Gallileo) sont brouillés.
Le 29 septembre, les délégations de trois pays étaient présentes à Chypre pour la démonstration du projet LynkEUs. Ce projet, financé presque totalement par le Programme européen de développement de l'industrie de défense (EDIDP) a pour objectif de définir la faisabilité de développer une capacité de tir d'un missile au-delà de la vue directe (BLOS). Ce projet se concentre autour de plusieurs systèmes :
Deux configurations ont été présentées ;
Le projet est coordonné par MBDA et regroupe des industriels et chercheurs de trois pays européens :
L'ERM participe à ce projet afin d'étudier le positionnement du drone alors qu'il se trouve dans un environnement où les différents signaux de navigation tels que le GPS, Gallileo, etc. ne seraient pas disponibles car brouillés ou falsifiés. L'ERM s'est alors axée sur un positionnement du drone grâce à une banque de données d'images : en comparant l’image prise par le drone avec une banque d'images satellites (liées à des coordonnées enregistrées), le drone peut donc se géolocaliser dans un environnement GNSS brouillé. L'étude a permis de connaitre avec quelle précision cette nouvelle technique pouvait être utilisée ainsi que les moyens de calculs nécessaires pour la faire fonctionner.
Ces essais marquent également la fin du projet. Il aura toutefois une suite grâce au projet européen MARSEUS (Modular Architecture Solutions for EU States) qui cherche à développer un système de gestion du champ de bataille commun ainsi que des moyens des moyens d'entrainement afin de pouvoir permettre un tir de missile antichar sol-sol mais cette fois-ci, à plus longue portée. MARSEUS reprend une grande partie des participants de LynkEUs mais en y ajoutant aussi des industriels suédois :
Pour cet article, je tenais tout particulièrement à remercier l'École royale militaire pour les informations reçues en vue de la rédaction de cet article.
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