Maître d’œuvre des deux satellites de la DGA, la start-up toulousaine U-Space a choisi de les mettre en orbite basse avec la fusée de Maiaspace, filiale d’ArianeGroup. Les satellites permettront aux militaires d’apprendre à faire des manœuvres de proximité. Le vol est prévu pour 2027.
L’annonce a été faite le 28 novembre à l’occasion du Forum Innovation défense, organisé par la DGA et entre autres l’Agence Innovation Défense (AID). Cette dernière pilote tous les projets spatiaux de démonstration technologique dans le cadre de la stratégie ARES (Action et Résilience Spatiale). L’AID avait choisi le constructeur de petits satellites U-Space, basé à Toulouse et fondé en 2018, comme maître d’œuvre de Toutatis. La mission reposera sur un tandem de satellites, Splinter et Lisa-1. Plus petit, Lisa-1surveillera le trafic spatial tandis que Splinter disposera d’une capacité d’approche et d’actions.
Les deux satellites joueront au chat et à la souris en orbite basse. La mission permettra aux opérateurs du Commandement de l’Espace de se faire une expérience d’action dans l’espace, afin d’être prêt à contrer plus tard des réelles menaces. Avec la mission Yoda qui se déroulera en orbite géostationnaire, Toutatis prépare la France à se défendre en orbite, comme souhaité en priorité par la stratégie spatiale de défense. D'ailleurs l'Allemagne souhaite faire de même. Le dispositif opérationnel sera incarné par EGIDE, qui sera livré en 2030.
En marge de l’annonce au FID, la start-up ION-X basée à Saclay, a annoncé de son côté avoir été choisie pour fournir une partie de la propulsion de Toutatis. Les propulseurs à liquide ionique HALO-100X équiperont un des deux satellites. Pesant 20 kg, Lisa-1 utilisera de la propulsion électrique mais pour pouvoir réaliser ses manœuvres tactiques, Splinter aura besoin de propulsion liquide. Dans ses actions, Splinter doit être capable de neutraliser Lisa-1. Le satellite embarquera donc une charge utile expérimentale développée par MBDA. Il est possible qu’il s’agisse d’un laser militarisé à haute énergie, en cours de développement dans le cadre du projet Flamhe de l’AID.
Maître d’œuvre des deux satellites de la DGA, la start-up toulousaine U-Space a choisi de les mettre en orbite basse avec la fusée de Maiaspace, filiale d’ArianeGroup. Les satellites permettront aux militaires d’apprendre à faire des manœuvres de proximité. Le vol est prévu pour 2027.
L’annonce a été faite le 28 novembre à l’occasion du Forum Innovation défense, organisé par la DGA et entre autres l’Agence Innovation Défense (AID). Cette dernière pilote tous les projets spatiaux de démonstration technologique dans le cadre de la stratégie ARES (Action et Résilience Spatiale). L’AID avait choisi le constructeur de petits satellites U-Space, basé à Toulouse et fondé en 2018, comme maître d’œuvre de Toutatis. La mission reposera sur un tandem de satellites, Splinter et Lisa-1. Plus petit, Lisa-1surveillera le trafic spatial tandis que Splinter disposera d’une capacité d’approche et d’actions.
Les deux satellites joueront au chat et à la souris en orbite basse. La mission permettra aux opérateurs du Commandement de l’Espace de se faire une expérience d’action dans l’espace, afin d’être prêt à contrer plus tard des réelles menaces. Avec la mission Yoda qui se déroulera en orbite géostationnaire, Toutatis prépare la France à se défendre en orbite, comme souhaité en priorité par la stratégie spatiale de défense. D'ailleurs l'Allemagne souhaite faire de même. Le dispositif opérationnel sera incarné par EGIDE, qui sera livré en 2030.
En marge de l’annonce au FID, la start-up ION-X basée à Saclay, a annoncé de son côté avoir été choisie pour fournir une partie de la propulsion de Toutatis. Les propulseurs à liquide ionique HALO-100X équiperont un des deux satellites. Pesant 20 kg, Lisa-1 utilisera de la propulsion électrique mais pour pouvoir réaliser ses manœuvres tactiques, Splinter aura besoin de propulsion liquide. Dans ses actions, Splinter doit être capable de neutraliser Lisa-1. Le satellite embarquera donc une charge utile expérimentale développée par MBDA. Il est possible qu’il s’agisse d’un laser militarisé à haute énergie, en cours de développement dans le cadre du projet Flamhe de l’AID.
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