Pour l'instant, il s'agit d'un « complément » au futur Eurodrone et au système de drone tactique, long à arriver dans l'Armée de Terre. Des conventions seront signées dès le prochain Salon du Bourget pour des premiers vols attendus en 2026 et des contrats d'équipement dès 2027.
Les besoins en ISR et en drones armés sont tels que le ministère des Armées a conscience que l'Eurodrone, s'il arrive un jour, n'y suffira pas. D'où le concept de drone MALE « bas du spectre » qu'il a dégainé début 2024, et que Turgis & Gaillard avait, en fait, bien anticipé avec son Aarok, qui vient de faire ses premiers roulages, avant un premier vol qui pourrait suivre dès le mois de mai, avec un pilote à bord. Pour le ministère des Armées, il ne s'agit pas de remplacer l'Eurodrone, mais de le « compléter » avec un vecteur qui aura « une masse, une endurance et une capacité à porter des charges utiles moindre » que la solution d'Airbus.
Les industriels français qui pourront le démontrer, avec un premier vol en 2026 et une capacité à livrer dès 2027, pourront bénéficier de conventions et de quelques millions d'euros pour accompagner ce qui reste finalement un autofinancement dans les faits. Le reste de la démarche reste plus obscur car le ministère des Armées ne détaille pas les identités des « cinq à dix » acteurs qui lui ont déjà répondu, pas plus que la somme qu'ils recevront pour les accompagner dans le développements du démonstrateur. L'enveloppe globale est de la classe des 10 millions d'euros, et la somme versée au(x) gagnant(s)... dépendra du nombre de gagnants. Il en faudra évidemment beaucoup plus pour acquérir des engins de série.
Turgis & Gaillard, qui semble le plus avancé, devrait figurer parmi les premiers à bénéficier de la convention, à signer au prochain salon du Bourget. Le ministère des Armées a tenu à saluer cet après-midi à Blois l'avant-gardisme de la société, qui par ailleurs avance aussi à marche forcée sur les munitions téléopérées, un autre sujet de préoccupation du ministère des Armées. Rien que l'activité sur les MALE pourrait générer 150 emplois, 50 à Blois, et une centaine dans le Var, selon l'entourage de Sébastien Lecornu.
Pour l'instant, il s'agit d'un « complément » au futur Eurodrone et au système de drone tactique, long à arriver dans l'Armée de Terre. Des conventions seront signées dès le prochain Salon du Bourget pour des premiers vols attendus en 2026 et des contrats d'équipement dès 2027.
Les besoins en ISR et en drones armés sont tels que le ministère des Armées a conscience que l'Eurodrone, s'il arrive un jour, n'y suffira pas. D'où le concept de drone MALE « bas du spectre » qu'il a dégainé début 2024, et que Turgis & Gaillard avait, en fait, bien anticipé avec son Aarok, qui vient de faire ses premiers roulages, avant un premier vol qui pourrait suivre dès le mois de mai, avec un pilote à bord. Pour le ministère des Armées, il ne s'agit pas de remplacer l'Eurodrone, mais de le « compléter » avec un vecteur qui aura « une masse, une endurance et une capacité à porter des charges utiles moindre » que la solution d'Airbus.
Les industriels français qui pourront le démontrer, avec un premier vol en 2026 et une capacité à livrer dès 2027, pourront bénéficier de conventions et de quelques millions d'euros pour accompagner ce qui reste finalement un autofinancement dans les faits. Le reste de la démarche reste plus obscur car le ministère des Armées ne détaille pas les identités des « cinq à dix » acteurs qui lui ont déjà répondu, pas plus que la somme qu'ils recevront pour les accompagner dans le développements du démonstrateur. L'enveloppe globale est de la classe des 10 millions d'euros, et la somme versée au(x) gagnant(s)... dépendra du nombre de gagnants. Il en faudra évidemment beaucoup plus pour acquérir des engins de série.
Turgis & Gaillard, qui semble le plus avancé, devrait figurer parmi les premiers à bénéficier de la convention, à signer au prochain salon du Bourget. Le ministère des Armées a tenu à saluer cet après-midi à Blois l'avant-gardisme de la société, qui par ailleurs avance aussi à marche forcée sur les munitions téléopérées, un autre sujet de préoccupation du ministère des Armées. Rien que l'activité sur les MALE pourrait générer 150 emplois, 50 à Blois, et une centaine dans le Var, selon l'entourage de Sébastien Lecornu.
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