Un premier contrat de missiles dans la balance MBDA, et sans doute beaucoup plus alors que les Américains quittent le sol roumain. MBDA, Naval group, Exail, Airbus Helicopters vont gagner des partenariats et des contrats.
Jean-Yves Le Drian ne se déplaçait jamais avec un catalogue physique (qu'il avait dans la tête) de l'armement français mais commençait toujours par « palabrer » comme il disait, avec ses équivalents, mais aussi les premiers ministres et président étranger qu'il rencontrait pour François Hollande. Catherine Vautrin se retrouve plongée dans le même grand en Roumanie, sans vrai maître nageur si ce n'est les briefings intensifs prodigués par son cabinet militaire.
Depuis des années, la France cherche à placer en Roumanie l'essentiel de sa technologie, mais la présence américaine faisait de l'ombre à Paris. Cela tombe bien, ce parapluie percé se replie sur lui-même : les bases américaines vont être démontées. Dès lors, Paris a un boulevard devant lui. De quoi placer déjà des missiles MBDA, des Mistral 3 mais pas seulement. Selon Nicolas Cuoco, manifestement renseigné par le ministère des armées... français ou roumain (MBDA ne parle jamais de contrat export avant signature), un contrat de 500 millions d'euros est déjà dans le tube. Vu sa position frontale face à la Russie, la Roumanie va aussi devoir renforcer sa défense sol-air (Aster 30 et VL Mica possible), et sa missilerie antichar (MMP).
Depuis des lustres, Paris cherche aussi à placer des sous-marins, un dossier devenu imbroglio. Tout comme les corvettes un temps visées par la Roumanie. Airbus Helicopters n'avait pas pu finaliser la vente de Cougar, avec une usine flambante neuve (la construction avait débuté, le contrat n'est jamais venu...). Bucarest n'a pas oublié ses erreurs. Deux Cougar ont été commandés pour la marine, un premier signal. Maintenant, le reste devrait suivre. Pour une fois, Paris sera payé de son obstination à défendre la Roumanie.
Un premier contrat de missiles dans la balance MBDA, et sans doute beaucoup plus alors que les Américains quittent le sol roumain. MBDA, Naval group, Exail, Airbus Helicopters vont gagner des partenariats et des contrats.
Jean-Yves Le Drian ne se déplaçait jamais avec un catalogue physique (qu'il avait dans la tête) de l'armement français mais commençait toujours par « palabrer » comme il disait, avec ses équivalents, mais aussi les premiers ministres et président étranger qu'il rencontrait pour François Hollande. Catherine Vautrin se retrouve plongée dans le même grand en Roumanie, sans vrai maître nageur si ce n'est les briefings intensifs prodigués par son cabinet militaire.
Depuis des années, la France cherche à placer en Roumanie l'essentiel de sa technologie, mais la présence américaine faisait de l'ombre à Paris. Cela tombe bien, ce parapluie percé se replie sur lui-même : les bases américaines vont être démontées. Dès lors, Paris a un boulevard devant lui. De quoi placer déjà des missiles MBDA, des Mistral 3 mais pas seulement. Selon Nicolas Cuoco, manifestement renseigné par le ministère des armées... français ou roumain (MBDA ne parle jamais de contrat export avant signature), un contrat de 500 millions d'euros est déjà dans le tube. Vu sa position frontale face à la Russie, la Roumanie va aussi devoir renforcer sa défense sol-air (Aster 30 et VL Mica possible), et sa missilerie antichar (MMP).
Depuis des lustres, Paris cherche aussi à placer des sous-marins, un dossier devenu imbroglio. Tout comme les corvettes un temps visées par la Roumanie. Airbus Helicopters n'avait pas pu finaliser la vente de Cougar, avec une usine flambante neuve (la construction avait débuté, le contrat n'est jamais venu...). Bucarest n'a pas oublié ses erreurs. Deux Cougar ont été commandés pour la marine, un premier signal. Maintenant, le reste devrait suivre. Pour une fois, Paris sera payé de son obstination à défendre la Roumanie.
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