Un avion de renseignement RC-135W Rivet Joint de la Royal Air Force a effectué un vol entre la mer Noire et la mer de Barents. Ce vol a alors permis à l’avion de longer la totalité de la frontière Est de l’OTAN. Cette mission historique a permis de démontrer les capacités de projection de moyens de renseignement ELINT et COMINT aéroportés de la Royal Air Force.
Le 11 octobre à 7h09 (heure de Paris), les différents sites de live tracking affichaient un avion de reconnaissance électromagnétique RC-135W Rivet Joint en train de décoller de la base aéronavale grecque de Souda Bay (Crète, Grèce) et prenant un cap au nord. Cet avion est un habitué de la région puisqu'il effectue assez souvent des vols de reconnaissance en mer Noire et parfois, au Proche-Orient. À 8h37, l'appareil de la Royal Air Force (RAF) a été ravitaillé en vol par un KC-135 Stratotanker de l'US Air Force au-dessus de la Roumanie. Ce dernier avait décollé de la base aérienne américaine de Ramstein (Rhénanie-Palatinat, Allemagne). Une fois le ravitaillement terminé, le RC-135W a survolé la mer Noire durant seulement 25 minutes ; il ne s'agit pas d'une patrouille classique et habituelle.
Il a en effet repris un cap au Nord en survolant la Roumanie, la Hongrie, la Slovaquie et la Pologne, longeant au passage les frontières avec la Moldavie, l'Ukraine et la Biélorussie. Une fois arrivé au-dessus de la Pologne, un second KC-135 Stratotanker de l'USAF a ravitaillé vers 11h43 l'avion de reconnaissance anglais. Après ce ravitaillement, l'avion a de nouveau repris cap et Nord, survolant la Lituanie, la Lettonie, l'Estonie et la Finlande, tout en longeant la frontière avec la Russie.
À 14h40, le Rivet Joint a effectué une brève patrouille au-dessus de la mer de Barents jusque 15h17, heure à laquelle l'appareil a pris un cap retour, non pas sur la Crète mais bien sur le Royaume-Uni ; à 18h50, il atterrissait sur la base aérienne de Waddington (Lincolnshire, Royaume-Uni).
Ce vol est historique puisqu'il s'agit du tout premier vol entre la mer Noire et la mer de Barents, soit, la totalité de la frontière Est de l'Alliance Atlantique. Il est peu probable que la mission en tant que telle ait été efficace, les sites de live tracking démontrant clairement qu'aucune patrouille n'a été effectué, en dehors de deux brefs circuits au-dessus de la mer Noire et de la mer de Barents. Pour rappel, le RC-135W Rivet Joint est actuellement utilisé par la Royal Air Force (uniquement RC-135W) et l'US Air Force (dans sa version V et W) pour effectuer des missions de reconnaissance. Ils sont capables de détecter, géolocaliser et capter des émissions de communication (COMINT) mais aussi de détecter, géolocaliser et identifier des émissions d'ondes radars (ELINT)(RAF). Ces deux capacités permettent de mieux connaitre les forces en présence sur le terrain ; les communications radios entre les troupes déployées et le poste de commandement, les communications inter-postes de commandement permettant de comprendre les différents échelons et la structure des forces,... la présence d'un radar mobile longue portée et de fait, une batterie antiaérienne de plus grande capacité,...
Cependant, le vol de ce 11 octobre est plus que probablement une démonstration des capacités de projection de la part de la Royal Air Force. Grâce à deux ravitaillements en vol, cet avion a pu longer, en approximativement 6 heures et 30 minutes, les un plus de 5 400 kilomètres délimitant la frontière Est de l'OTAN. Cette distance est tout à fait franchissable par de plus petits appareils ELINT et/ou COMINT en service en Europe... mais il faut aussi prendre en compte que le Rivet Joint emporte bien plus de capteurs, y compris des capteurs bien plus lourds que les jets de renseignement en Europe. Il y a aussi le trajet aller et le bien plus long trajet retour vers le Royaume-Uni à prendre en compte ; les jets de reconnaissance, tels que les S 102 B Korpen suédois, G550 italiens, le tout nouveau Pegasus allemand,... ont une autonomie fixe car ils ne disposent pas d'une capacité de ravitaillement en vol.
Mais il faut préciser qu'offrir une telle capacité implique aussi des coûts externes, avec l'entrainement des équipages au ravitaillement en vol, le besoin de détenir un ravitailleur au sein de sa force aérienne ou de participer à la flotte d'A330 MRTT de l'OTAN ou encore accéder à un moyen allié,... De fait, le coût total d'une opération est à prendre en compte au sein des budgets de défense, sans compter sur les besoins d'entretiens après chaque vol.
Un avion de renseignement RC-135W Rivet Joint de la Royal Air Force a effectué un vol entre la mer Noire et la mer de Barents. Ce vol a alors permis à l’avion de longer la totalité de la frontière Est de l’OTAN. Cette mission historique a permis de démontrer les capacités de projection de moyens de renseignement ELINT et COMINT aéroportés de la Royal Air Force.
Le 11 octobre à 7h09 (heure de Paris), les différents sites de live tracking affichaient un avion de reconnaissance électromagnétique RC-135W Rivet Joint en train de décoller de la base aéronavale grecque de Souda Bay (Crète, Grèce) et prenant un cap au nord. Cet avion est un habitué de la région puisqu'il effectue assez souvent des vols de reconnaissance en mer Noire et parfois, au Proche-Orient. À 8h37, l'appareil de la Royal Air Force (RAF) a été ravitaillé en vol par un KC-135 Stratotanker de l'US Air Force au-dessus de la Roumanie. Ce dernier avait décollé de la base aérienne américaine de Ramstein (Rhénanie-Palatinat, Allemagne). Une fois le ravitaillement terminé, le RC-135W a survolé la mer Noire durant seulement 25 minutes ; il ne s'agit pas d'une patrouille classique et habituelle.
Il a en effet repris un cap au Nord en survolant la Roumanie, la Hongrie, la Slovaquie et la Pologne, longeant au passage les frontières avec la Moldavie, l'Ukraine et la Biélorussie. Une fois arrivé au-dessus de la Pologne, un second KC-135 Stratotanker de l'USAF a ravitaillé vers 11h43 l'avion de reconnaissance anglais. Après ce ravitaillement, l'avion a de nouveau repris cap et Nord, survolant la Lituanie, la Lettonie, l'Estonie et la Finlande, tout en longeant la frontière avec la Russie.
À 14h40, le Rivet Joint a effectué une brève patrouille au-dessus de la mer de Barents jusque 15h17, heure à laquelle l'appareil a pris un cap retour, non pas sur la Crète mais bien sur le Royaume-Uni ; à 18h50, il atterrissait sur la base aérienne de Waddington (Lincolnshire, Royaume-Uni).
Ce vol est historique puisqu'il s'agit du tout premier vol entre la mer Noire et la mer de Barents, soit, la totalité de la frontière Est de l'Alliance Atlantique. Il est peu probable que la mission en tant que telle ait été efficace, les sites de live tracking démontrant clairement qu'aucune patrouille n'a été effectué, en dehors de deux brefs circuits au-dessus de la mer Noire et de la mer de Barents. Pour rappel, le RC-135W Rivet Joint est actuellement utilisé par la Royal Air Force (uniquement RC-135W) et l'US Air Force (dans sa version V et W) pour effectuer des missions de reconnaissance. Ils sont capables de détecter, géolocaliser et capter des émissions de communication (COMINT) mais aussi de détecter, géolocaliser et identifier des émissions d'ondes radars (ELINT)(RAF). Ces deux capacités permettent de mieux connaitre les forces en présence sur le terrain ; les communications radios entre les troupes déployées et le poste de commandement, les communications inter-postes de commandement permettant de comprendre les différents échelons et la structure des forces,... la présence d'un radar mobile longue portée et de fait, une batterie antiaérienne de plus grande capacité,...
Cependant, le vol de ce 11 octobre est plus que probablement une démonstration des capacités de projection de la part de la Royal Air Force. Grâce à deux ravitaillements en vol, cet avion a pu longer, en approximativement 6 heures et 30 minutes, les un plus de 5 400 kilomètres délimitant la frontière Est de l'OTAN. Cette distance est tout à fait franchissable par de plus petits appareils ELINT et/ou COMINT en service en Europe... mais il faut aussi prendre en compte que le Rivet Joint emporte bien plus de capteurs, y compris des capteurs bien plus lourds que les jets de renseignement en Europe. Il y a aussi le trajet aller et le bien plus long trajet retour vers le Royaume-Uni à prendre en compte ; les jets de reconnaissance, tels que les S 102 B Korpen suédois, G550 italiens, le tout nouveau Pegasus allemand,... ont une autonomie fixe car ils ne disposent pas d'une capacité de ravitaillement en vol.
Mais il faut préciser qu'offrir une telle capacité implique aussi des coûts externes, avec l'entrainement des équipages au ravitaillement en vol, le besoin de détenir un ravitailleur au sein de sa force aérienne ou de participer à la flotte d'A330 MRTT de l'OTAN ou encore accéder à un moyen allié,... De fait, le coût total d'une opération est à prendre en compte au sein des budgets de défense, sans compter sur les besoins d'entretiens après chaque vol.
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