Le président de la République, en déplacement aux Emirats arabes unis, a officiellement donné son aval pour la construction du PANG, destiné à remplacer le Charles de Gaulle en 2038.
Le porte-avions de nouvelle génération (PANG) verra bien le jour. C’est Emmanuel Macron qui a confirmé le lancement officiel de la phase de construction du futur fer de lance de la Marine nationale, ce dimanche. Fait atypique, le président de la République a annoncé cette nouvelle alors qu’il se trouvait à Abou Dhabi, aux Emirats Arabes Unis, pour la célébration de Noël avec les troupes françaises basées là-bas.
« Conformément aux deux dernières lois de programmation militaire, et après un examen complet et minutieux, j'ai décidé de doter la France d'un nouveau porte-avions », a déclaré Emmanuel Macron.
Il vient ainsi mettre fin à une longue période d’incertitude, les études préliminaires ayant été lancées dès la fin de la dernière décennie. Depuis, de grands choix comme celui de la propulsion nucléaire avaient été annoncés, mais cela sans lancement officiel du programme. Les grandes masses ont également été définies avec un bâtiment de 80 000 tonnes pour environ 310 mètres de long, contre 42 000 tonnes pour 261 mètres pour le Charles de Gaulle. Avec un équipage de 2.000 marins, il pourra embarquer 30 avions de combat.
Cette annonce doit permettre de mettre en place toute l’organisation industrielle du programme, avec une construction prévue à Saint-Nazaire, aux Chantiers de l'Atlantique.
« Je serai le garant de cet engagement » envers les 800 fournisseurs chargés du projet, a ainsi souligné Emmanuel Macron, en précisant qu'il se rendrait sur le chantier de construction en février. Ce qui peut compter en ces temps d’incertitudes budgétaires, même si programme s’étendra bien au-delà de la fin de son mandat.
« Ce nouveau porte-avions sera l'illustration de la puissance de notre nation, puissance de l'industrie, de la technique, puissance au service de la liberté sur les mers et dans les remous du temps », a encore ajouté le chef de l’Etat.
De récents propos du chef d'état-major des armées, le général Fabien Mandon, jugeant qu'on « ne peut pas se contenter de reproduire un outil qui a été conçu à la moitié du siècle dernier », semblent mettre en question le concept du porte-avions.
Le général a notamment souligné le « besoin de permanence à la mer » du bâtiment et sa capacité d'emport de « drones de tous types », alors que le Charles De Gaulle est le seul bâtiment de ce type en service dans la Marine nationale et qu’il est disponible 65% du temps, selon cette dernière.
Un décalage de la construction et donc de l'entrée en service de son successeur au-delà de 2038 laisserait même la Marine sans porte-avions. Une étude menée à l'occasion du prochain arrêt technique majeur du Charles De Gaulle permettra de dire en 2029 si le bâtiment peut être prolongé de quelques années au-delà de 2038, en fonction de l'état de ses chaufferies nucléaires et de sa structure.
(Avec AFP)
Le président de la République, en déplacement aux Emirats arabes unis, a officiellement donné son aval pour la construction du PANG, destiné à remplacer le Charles de Gaulle en 2038.
Le porte-avions de nouvelle génération (PANG) verra bien le jour. C’est Emmanuel Macron qui a confirmé le lancement officiel de la phase de construction du futur fer de lance de la Marine nationale, ce dimanche. Fait atypique, le président de la République a annoncé cette nouvelle alors qu’il se trouvait à Abou Dhabi, aux Emirats Arabes Unis, pour la célébration de Noël avec les troupes françaises basées là-bas.
« Conformément aux deux dernières lois de programmation militaire, et après un examen complet et minutieux, j'ai décidé de doter la France d'un nouveau porte-avions », a déclaré Emmanuel Macron.
Il vient ainsi mettre fin à une longue période d’incertitude, les études préliminaires ayant été lancées dès la fin de la dernière décennie. Depuis, de grands choix comme celui de la propulsion nucléaire avaient été annoncés, mais cela sans lancement officiel du programme. Les grandes masses ont également été définies avec un bâtiment de 80 000 tonnes pour environ 310 mètres de long, contre 42 000 tonnes pour 261 mètres pour le Charles de Gaulle. Avec un équipage de 2.000 marins, il pourra embarquer 30 avions de combat.
Cette annonce doit permettre de mettre en place toute l’organisation industrielle du programme, avec une construction prévue à Saint-Nazaire, aux Chantiers de l'Atlantique.
« Je serai le garant de cet engagement » envers les 800 fournisseurs chargés du projet, a ainsi souligné Emmanuel Macron, en précisant qu'il se rendrait sur le chantier de construction en février. Ce qui peut compter en ces temps d’incertitudes budgétaires, même si programme s’étendra bien au-delà de la fin de son mandat.
« Ce nouveau porte-avions sera l'illustration de la puissance de notre nation, puissance de l'industrie, de la technique, puissance au service de la liberté sur les mers et dans les remous du temps », a encore ajouté le chef de l’Etat.
De récents propos du chef d'état-major des armées, le général Fabien Mandon, jugeant qu'on « ne peut pas se contenter de reproduire un outil qui a été conçu à la moitié du siècle dernier », semblent mettre en question le concept du porte-avions.
Le général a notamment souligné le « besoin de permanence à la mer » du bâtiment et sa capacité d'emport de « drones de tous types », alors que le Charles De Gaulle est le seul bâtiment de ce type en service dans la Marine nationale et qu’il est disponible 65% du temps, selon cette dernière.
Un décalage de la construction et donc de l'entrée en service de son successeur au-delà de 2038 laisserait même la Marine sans porte-avions. Une étude menée à l'occasion du prochain arrêt technique majeur du Charles De Gaulle permettra de dire en 2029 si le bâtiment peut être prolongé de quelques années au-delà de 2038, en fonction de l'état de ses chaufferies nucléaires et de sa structure.
(Avec AFP)
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