L'an passé, la Turquie a exprimé son mécontentement à l'égard de la Suède et de la Finlande, les accusant de laxisme envers le Parti des travailleurs du Kurdistan [PKK]. Elle a par conséquent menacé de s'opposer à leur adhésion à l'Otan. Toutefois, lors du dernier sommet de l'Alliance à Madrid en juin 2022, une signature de compromis entre ces trois pays a donné l'impression que le veto turc pourrait être levé. Les deux candidats à l'adhésion se sont engagés à "condamner sans ambiguïté toutes les organisations terroristes" agissant sur le sol turc, y compris le PKK et d'autres groupes controversés.
Cependant, malgré le feu vert donné à la Finlande, la Turquie reste réticente à l'égard de la Suède. Les tensions diplomatiques persistent, notamment en raison du refus de la Suède de livrer certaines personnes accusées de "terrorisme" par la Turquie. Un mystère a cependant émergé lors du sommet de Madrid : les États-Unis ont-ils promis à la Turquie la livraison des avions de combat F-16 « Viper » en échange de son accord? Alors qu'un responsable américain a nié cette hypothèse, le président Biden a semblé suggérer le contraire lors d'un entretien avec son homologue turc, Recep Tayyip Erdogan.
La réélection de M. Erdogan avec plus de 52% des voix a conduit à un échange de félicitations entre lui et le président Biden. Lors de ces échanges, le sujet des F-16 « Viper » est revenu sur le tapis. Cependant, il est maintenant clairement établi que cette question est liée à l'approbation par la Turquie de l'adhésion de la Suède à l'Otan. "J'ai parlé à Erdogan. Je l'ai félicité. […] Il veut toujours trouver une solution pour les F-16. Je lui ai dit que nous voulons gérer le dossier de la Suède", a déclaré M. Biden.
En dépit de ces développements, Stockholm reste actif sur le front diplomatique, espérant faire avancer sa candidature. Oslo partage cet optimisme. Le secrétaire général de l'Otan, Jens Stoltenberg, a exprimé sa confiance en la future adhésion de la Suède à l'Alliance, malgré l'opposition du président réélu Erdogan. "Je suis totalement serein sur le fait que la Suède va devenir membre à part entière de l'Otan", a-t-il déclaré le 30 mai à Oslo. Une adhésion de la Suède à l'Otan est "absolument possible" d'ici au sommet de l'Alliance à Vilnius en juillet, selon Stoltenberg.
Lire aussi: La flotte mondiale de F-16 et les futures commandes
L'an passé, la Turquie a exprimé son mécontentement à l'égard de la Suède et de la Finlande, les accusant de laxisme envers le Parti des travailleurs du Kurdistan [PKK]. Elle a par conséquent menacé de s'opposer à leur adhésion à l'Otan. Toutefois, lors du dernier sommet de l'Alliance à Madrid en juin 2022, une signature de compromis entre ces trois pays a donné l'impression que le veto turc pourrait être levé. Les deux candidats à l'adhésion se sont engagés à "condamner sans ambiguïté toutes les organisations terroristes" agissant sur le sol turc, y compris le PKK et d'autres groupes controversés.
Cependant, malgré le feu vert donné à la Finlande, la Turquie reste réticente à l'égard de la Suède. Les tensions diplomatiques persistent, notamment en raison du refus de la Suède de livrer certaines personnes accusées de "terrorisme" par la Turquie. Un mystère a cependant émergé lors du sommet de Madrid : les États-Unis ont-ils promis à la Turquie la livraison des avions de combat F-16 « Viper » en échange de son accord? Alors qu'un responsable américain a nié cette hypothèse, le président Biden a semblé suggérer le contraire lors d'un entretien avec son homologue turc, Recep Tayyip Erdogan.
La réélection de M. Erdogan avec plus de 52% des voix a conduit à un échange de félicitations entre lui et le président Biden. Lors de ces échanges, le sujet des F-16 « Viper » est revenu sur le tapis. Cependant, il est maintenant clairement établi que cette question est liée à l'approbation par la Turquie de l'adhésion de la Suède à l'Otan. "J'ai parlé à Erdogan. Je l'ai félicité. […] Il veut toujours trouver une solution pour les F-16. Je lui ai dit que nous voulons gérer le dossier de la Suède", a déclaré M. Biden.
En dépit de ces développements, Stockholm reste actif sur le front diplomatique, espérant faire avancer sa candidature. Oslo partage cet optimisme. Le secrétaire général de l'Otan, Jens Stoltenberg, a exprimé sa confiance en la future adhésion de la Suède à l'Alliance, malgré l'opposition du président réélu Erdogan. "Je suis totalement serein sur le fait que la Suède va devenir membre à part entière de l'Otan", a-t-il déclaré le 30 mai à Oslo. Une adhésion de la Suède à l'Otan est "absolument possible" d'ici au sommet de l'Alliance à Vilnius en juillet, selon Stoltenberg.
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